Dans le décor de la Corée d’alors, marquée par les innombrables stigmates de la guerre encore toute proche, Younbok, pour nourrir sa famille – son père malade est au chômage et il est l’aîné de quatre enfants –, vend des chewing-gums, cire les chaussures, nourrit les chèvres et mendie. son existence n’est qu’une longue suite d’épreuves, une lutte épuisante pour la survie. Une bouleversante chronique de la misère et d’une enfance volée, qui est aussi une belle évocation historique de la difficile renaissance d’un pays dévasté. (Hanguk)