Un énorme délire fantastico-bis ultra câblo-speedé et totalement psycho-fondu !
N'y allons pas par 4 chemins, pour moi, ça vaut un bon 4, mais je tente de rester objectif sur la note (2.5) à défaut de l'être dans la critique. Oh pis non, finalement, je vais pas me gêner : tiens, prends çaaaa !!
La Shaw fait difficilement face à la nouvelle vague HK en ces débuts d'années 80 et se lance notamment dans une dernière ligne droite de quelques wu xia fantastiques déjantés qui tentent de concurrencer la folie ambiante délivrée par les nouveaux réalisateurs en vogue. La firme utilise ses moyens, ses équipes, ses décors en dur et pête ici un câble comme jamais grace à Taylor Wong qui adapte une série HK culte et ancestrale et lance sur orbite une fusée psychédélique que personne ne pourra arrêter.
A l'arrivée, Buddha's palm est une pure bisserie comme je les aime, une ambiance totalement délirante dans des décors totalement surchargés et colorés avec 10 000 plans à la seconde, un montage à la tronçonneuse, des combattants qui volent dans tous les sens, font des trucs totalement psychés, etc. En bref, les combats déchirent de frénésie même si il n'y a à peu près aucune technique martiale sérieuse.
C'est du sous-Zu-like pour résumer. L'histoire est dingue mais aussi basique (des clans de techniques adverses qui doivent s'allier sans trop le vouloir pour exterminer un gros méchant, et au milieu, un jeune plein d'avenir, prétendant aux techniques les plus secrètes), et surtout, une tonne de protagonistes se bousculent au portillon, tous plus cinglés les uns que les autres. Il y a beaucoup trop de dialogues inutilement longs malheureusement et on s'ennuie lourdement parfois... voir souvent pour un esprit sain. Il y a aussi beaucoup trop de rayons qui sortent des mains et de pouvoirs à la dragon ball super bis mais c'est pas grave, c'est complètement barré.
Franchement, Evil cult, à côté, c'est tranquille. Certains passages (tous les combats en fait) sont vraiment cultissimes. Allez, en voilà un : un jeune combattant à double sabres, qui débarque d'on ne sait où, se pose sur les épaules d'un géant maigrelet à grosse voix caverneuse, cherche une des mignonettes (Kara Hui !) de sa voix de castré lui, et finit par utiliser une énorme verrue qu'il a sur la joue pour asperger cette dernière, loupe son coup, et liquéfie un ou deux gardes au passage. Et ce n'est qu'un exemple d'1 min sur la totalité. Une tonne d'autres passages m'ont vraiment plié en deux, ou à défaut halluciné : définitivement recommandé à plusieurs.
Le générique de début nous plonge directement dans l'ambiance avec des vignettes de super-guerriers ancestraux à la chinoise (comprenez mal dessinés) et une bande son extra-terrestre et envahissante qui mixe chants de baleine et quatrième dimension. Une bande son qui ne faiblit pas durant tout le film et s'invite sans vergogne à chaque combat. Une grande démonstration bruyante (voir volontairement inaudible parfois) de synthé analogique "Vintage".
Un gentil dragon à 2 balles (et 2 gars dedans), Derek Yee en héros malgré lui puis imbattable, un Evil master super motivé (Alex Man !) qui rigole comme un sagouin, un autre maître qui scande son nom à chaque apparition (Lo Lieh !), un ennemi "foot monster" (Sek Kin !) qui allonge ses jambes sur 50m ou les rend énormes pour écraser tout le monde, des techniques de schtarbe à la pelle, etc, etc, etc, etc, etc. C'est du super speedé comme jamais, les plans vont vraiment à une vitesse folle, avec des sauts vrillés uber cheap dans tous les sens et un tas d'idées sorties d'un cerveau maniaque de fantaisie HK. Le tout est conté par une voix off de rigueur qui se permet de petits commentaires sur la légende et même sur l'action, à la manière des contes pour enfants. Les scènes s'enchaînent ainsi d'un seul coup d'un seul à grands renforts de cuts barbares, l'hallu parfaite.
Dommage que ça parle un peu trop, mais vraiment, ç'est proche du chaos d'un Robert Tai, sans une once de kung-fu réellement technique, dommage d'ailleurs, mais avec beaucoup plus de moyens où les acrobaties délirantes, l'énergie omniprésente et la folie permanente y sont véritablement contagieuses.
En bref, Nullissime mais trop bon.
La légende ancestrale de la paume de Buddha, technique de poing la plus puissante des arts martiaux, fut popularisée par une vieille et célèbre BD adapté par Ling Yun au cinéma en 1964 dans une tétralogie avec pour interprètes principaux Walter Tso et Sek Kin ainsi qu'un nombre énorme de personnages secondaires. Le rythme très élevé voir chaotique vient donc aussi de la tentative de résumer toutes les péripéties de la légende en un seul film couplée à une surdose d'action folle parfaitement typique de la période.
Sans queue ni tête. Un véritable supplice.
Mais c'est quoi ce délire ? Je me suis mortellement ennuyé à regarder ce supplice. Malgré un beau casting il a fallu que je me déçide à 3 reprises pour le finir. Déjà ça c'est mauvais signe.
Les effets certes très cheaps ne m'ont pas dérangé. C'est surtout au niveau de l'histoire totalement bordélique et ininteressante que je n'ai pas accroché. Le film cherche davantage à faire un démo de fx (références à
Zu et
Star Wars) qu'à ce concentrer sur son histoire. En plus c'est assez mal monté (les faux raccords sont nombreux et les
jump cut sont pénibles). Encore un film qui a du se faire dans l'urgence. Pourtant le film possède quelques moments sympas (notamment la séquence avec une sorte de boomerang scie). Mais bon ça ne suffit pas.
Une film que ne reverrai certainement pas une deuxième fois. Je préfère revoir
Histoires de Fantômes Chinois ou encore
Miracle Fighters.
Délirante folie
Film déjanté mais absolument jouissif,du cinéma qui nous libère du réel,vraiment absorbant à tel point qu'il est difficile de quitter l'écran des yeux.Pourtant mieux vaut etre prévenu,on est dans le cheap,la musique jouée au synthé playschool est étonnante,les jets de lumiere cartoonesque et les noms des héros difficiles à retenir.....mais qu'importe,un grand moment!
Très bon film d'heroic fantasy
Le film datant de 1982, il faut être assez indulgent vis à vis des effets spéciaux. Mais si l'on prend les films de l'époque, tels Zu ou l'Histoire sans fin comme éléments de comparaison, ça reste très regardable. Le principal défaut de ce film reste le début de l'histoire assez chaotique, mais une fois que l'on est dedans, et à condition de ne pas rester bloqué sur les effets spéciaux, on passe un très bon moment. Pour ma part, ce n'est absolument pas du sous-Zu, désolé pour les fans de Tsui. Le film laisse une bonne place à l'humour, entre autre les arrivées du personnage interprété par LO Lieh, et c'est un bon point; le film ayant bien entendu assez mal vieillit, cela atténue sa ringardise. Pour conclure, j'ai trouvé le résultat beaucoup moins bis que ce que je craignais. Comme l'a souligné une autre critique, il faut le regarder avec une âme d'enfant et savourer ce joyeux délire.
Un film complétement barré, mélangeant les effets spéciaux façon Zu et les effets gore pour un résultat pour le moins bizarre. Une curiosité.
c'est vraiment pas mon rayon ca!!!
alors la , c'est le fim le plus crétin que j'ai vu. evidemment c pas mon style de film mais c vraiment n'importe quoi, pas de scenario, pas de combats stylés, rien que des couleurs qui sortent dont on ne sait ou, ca cours, ca saute ,dans tout les sens mais ne me demandez pas pourquoi, personne le sais. le navet ultime.... qui plait a beaucoup de personnes d'apres une petite enquete sur le net. sans moi merci. un bon zéro voila ce que ca mérite.
Plus loin dans le bis, telle est la devise!
A une époque où la Shaw se voit de plus en plus dépassée par la jeune génération, lancer Buddha's palm est un peu à la fois héroïque et inconscient. Héroïque parce qu'il s'agit ici uniquement de kung fu bis, de zèderie festive, de délire consciencieux. Inconscient parce que ce film est d'une naïveté parfaitement incroyable!
L'intérêt des films bisseux de la Shaw (Inframan, Mighty peeking man,...), c'est leur parfait absence de cynisme: c'est la fête et puis c'est tout! On tape là dedans les idées les plus farfelues, on agite et on voit ce que ca donne. Rien à voir avec de la démagogie ou de la complaisance: il faut avant tout se faire plaisir et faire plaisir! Moi c'est ce que j'aime, ce coté feu d'artifice, cette candeur charmante, cette fraicheur désespérée.
Sympa
Bis c'est sûr. Inoubliable, ça reste à vérifier. Vu il y a bien 3 ans de ça, et aujourd'hui, quand je repense à ce film, je vois un mec avec un pyjama pour obèse et une tête de lion défoncée qui essaie de se faire passer pour un dragon merveilleux.
Je vois derek yee avec une épée en plastique avec de la lummière fluo. Des lumières reéxploitées de dizaines de fois dans les boites qu'on nous montrait fin 80 dans les films HK. Shek Kin qui a une jambe géante, Kara hui qui ne sait pas ce qu'elle fait là, mais le fait quand même. Lo Lieh qui fait des bulles et des blagues.
On passe un bon moment, le film ose et tente un peu tout, mais on a plus affaire à une tambouille qu'autre chose. Et Derek Yee n'est pas Yuen Biao pour porter un ovni de ce genre. De même Taylor Wong n'est pas Tsui Hark (qui n'est pas pour moi le meilleur réalisateur de HK, mais l'un des plus créatifs en tout cas).
La Shaw tentait de sauver sa peau à tout prix et nous a offert des spectcles très funs, dont "buddha's palm" fait partie, mais il rentre aussi dans la catégorie qui ne laissera pas le plus de souvenirs. A voir par curiosité.
Déjanté !
Voila un film inclassable : c'est un melange de tout ce que peut donner le ciné populaire hk.
C'est ultra rapide, kitsch et il y des tonnes de rebondissements et des sfx à gogo. Kung fu + magie + aventures, voila un cocktail qui en fera surement un film culte !
Histoire sans faim
Merveilleux film culte, cette réponse à "Zu" est un pêché mignon aussi énorme que mes coups de coeur pour "Miracle Fighters" ou "9th Curse".
Si l'intrigue semble tout d'abord aussi confuse que celle de "Zu", l'intrigue principale est finalement facilement discernable, le restant n'étant que des pretextes à des combats jouissifs et à un bestiaire digne des meilleurs Jim Hensons, Yuen Woo-Ping et jeux Nintendo réunis en un.
Le côté kitsch est pleinement assumé par les acteurs, les chorégraphies mises en scène avec inventivité et maëstria, même si l'on pourra regretter le surdécoupage fréquent.
Un OFNI (objet Filmique Non Identifié) à conseiller à tous les amoureux du bis...et de l'insolite !
Une merveille de fantasy !
Ce film sortie dans l'ombre du légendaire Zu du maître Hark n'a rien à envier à son homologue.
Bénéficiant de Fx aussi nombreux qu'économiques, de décors fabuleux en carton pâtes, d'un montage schizophrénique, la comparaison entre les deux films est innévitable. Et que dire sinon que ... pour une fois mon coeur balance à la défaveur de Hark !
Car ce film est un bijoux d'inventivités et de chorégraphies. Chaque image correspond à un délire formel ou scénaristique; chaque seconde vous emporte dans un maelstöm de folie.
Ce film est cheap, fou, délirant, merveilleux et surtout jouissif !
Comme dans Zu, les personnages sont nombreux et reconnaissable à une couleur, les chorégraphies sont signées par un collaborateur de Ching Siu-Tung est bien évidemment cela se ressent avec quelques combats d'anthologie.
Je devrais aussi vous parler de la photographie extrement soigné, du dragon marionnette (on pense au monstre mièvre du Labyrinth de Henson), de la musique délicieusement codifiée, du décalage opéré face à Star Wars (le Zu de Hark se voulait déjà une réponse de l'industrie Hk à Lucas) avec un sabre laser (si, si ) et de bien d'autres choses ...
Mais le plus simple et encore de vous dire que ce film est une perle, un véritable cadeau pour les cinéphiles mordus de ciné hk ou de fantasy (et de fait, encore plus pour ceux qui apprecie ces deux cinémas).
Visionnez ce film afin de retrouver votre âme de gosse emerveillé devant votre première projection de Chinesse ghost story.
J'en suis encore tout ému.