ma note
-/5

moyenne
3.42/5

Blame !

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 2.85/5

vos avis

6 critiques: 4.5/5



Ordell Robbie 4.5 Narration opaque mais le brio visuel emporte largement le morceau.
Kame 2 Euh... je n'ai pas tout compris
Ikari Gendo 0.5 On a connu mieux...
Gaetan 2.5 un manga futuriste confus et difficile d'accès qui se dévoile petit à petit
Astec 4.75 Un futur classique?
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Euh... je n'ai pas tout compris

Blame a de quoi dérouter, des dialogues inexistants, des planches souvent confuses dans le premier tome, une situation tout sauf limpide. On est bien dans l'attitude japonaise de jeter le lecteur au milieu d'une histoire déjà commencée sans introduction. Mais là, c'est un peu excessif, 200 planches sans avancement notable dans l'histoire, il y a de quoi rebuter les plus endurcis. Heureusement, la qualité grahique relève l'intérêt du bouquin. Malgré un style un peu lourd qui rend certaines cases tout simplement illisibles, on ne peut que s'agenouiller devant le dessin.



19 mars 2001
par Kame




On a connu mieux...

Et voilà la millionième reprise du thème du pauvre gars perdu dans une terre ravagée après un cataclysme inconnu, peuplée de robots méchants...

Pourtant même si le thème est éculé, ce n'est pas cela qui m'a fait mettre une si mauvaise note à Blame (après tout Apple Seed ou Ghost in the Shell jouent dans la même catégorie et sont tous deux des chefs d'oeuvre...). Blame a un scénario relativement déstructuré. Manga très violent, il ne se passe pas deux pages sans que l'on ne voit une cervelle éclater ou un membre arraché, sans pour autant que le lecteur comprenne réellement ce qui se passe... Il faut dire que les protagonistes eux même ne semblent pas vraiment savoir ce qu'ils viennent faire dans cette galère... Exemple type :

- Nos agresseurs ? t'as déjà entendu parler du bureau gouvernemental ?
- "le bureau gouvernemental" ? c'est quoi ?
- c'est... enfin... ils ont toujours été nos ennemis

Voilà un bon résumé du manga (enfin, de ce qui est disponible en France, la suite apporte peut être des réponses...) : on se massacre, mais on ne sait pas pourquoi ! A se demander si l'auteur lui même savait vraiment dans quel sens il allait faire évoluer son scénario ! Quand au dialogue, au moins la lecture ne vous fatiguera pas : ils sont quasiment inexistants !

Heureusement que les dessins sont de relativement bonne qualité pour racheter (un tout petit peu...) l'ensemble. Reste à espérer que les prochains volumes rachèteront le début de la série...







Un futur classique?

Dès le premier tome j'ai été séduit par ce manga d'un jeune auteur aux talents pleins de promesses. La structure du récit, opaque certes, emprunte aux procédés littéraires de la SF: on plonge le lecteur dans un univers qui ne se dévoile que progressivement, un monde dont la cohérence ne s'apréhende pas du premier regard, à l'image de la méta-structure aux allures de cyber Babel qui sert de cadre à cette hsitoire.

Mêlant allègrement influences cyber et imagerie fantastique dans un récit de SF que l'on devine relativement bien pensé quant à ses développements futurs (ce que tend à confirmer une interview de l'auteur paru dans la revue Animeland de Mai 2001), Blame est aussi une plongée dans un monde livré à lui même suite à des évènements qui ne sont qu'esquissés dans les premiers tomes: dans un futur indéfini, en un lieu inconnu (sur terre, sur une autre planète...?),un étrange virus semble avoir contaminé l'ensemble des sytèmes d'informations du monde de Blame, amenant dans son sillage le chaos et la violence.
C'est dans ce contexte que Killy, le personnage principal aux origines mystérieuses, mène une quête pour accéder à un "terminal génétique" permettant de mettre la main sur le "net-gene", un programme ne faisant pas l'objet "d'altérations chromosomiques"... Mais le système d'information, dont la nature réelle n'est pas encore dévoilée, tente d'empêcher Killy de mener sa quête à bien et lui dépêche des "sauvegardes", des créatures aussi silencieuses que meurtrières.

Servi par un dessin aux architectures savament étudiées (Nihei a officié comme architecte) afin de rendre compte de l'immensité de la structure que remonte le héros, il est plus que normal que les lecteurs se sentent désorientés à mesure que se déploie le décor. Quant au choix de représenter les personnages d'une façon plus proche de l'esquisse que du dessin à la ligne clair, il ne fait que renforcer l'immensité du cadre et de la tâche du héros, par extension.
Enfin, l'absence de dialogue sur de nombreuses pages et la personnalité pour le moins "autiste" de Killy, font du silence un des principaux acteur de cette histoire, soulignant l'ambiance crépusculaire et "fin du monde" qui se dégage de chaque planche. Visuellement, il est difficile de nier le talent de l'auteur et c'est avec fascination que l'on découvre son bestiaire de créatures issues directement d'une esthétique "à la Hellraiser" (on pense aux cénobites en découvrant les sauvegardes pour la première fois) et ses architectures "à la Giger".

Dans ce contexte générale la violence, trés présente et trés "violente", est loin d'être gratuite et en totale adéquation avec le monde décrit. Et puis Blame ne s'adresse pas aux plus jeunes d'entre nous.



14 mai 2001
par Astec


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