Est-ce vraiment voulu?
Vu sous l'angle d'un Wu Xia Pian classique, Bichunmoo est bien fade au niveau action. Certes les images sont assez belles, mais quelque chose ne colle pas. Pour moi la clef de lecture de ce film est dans sa réalisation, spécialement dans l'enchainement des scènes. Il y a là des ruptures, des non-développement qui peuvent sembler à la limite de l'incohérence ou d'un travail trop brouillon. Ce qui aurait pu être faiblesse, fait ici ressortir l'aspect onirique de l'histoire. Un peu à la manière de The Blade, l'évenement filmé est purement subjectif, se suffit à lui-même. Il en résulte une immense fresque livrée comme un rêve qui n'a besoin d'autre justification que celle d'exister. Cet aspect n'est certes pas mis en avant de manière peremptoire, mais lui seul peut restituer la saveur de ce film. Mais était-ce vraiment voulu, je n'en suis pas certain. Qu'importe, le film est là, quasi hypnotique, un film à vivre.
19 janvier 2004
par
jeffy
Étrange et superbe ovni coréen
Enfin ! Enfin un néo wu xia pian poétique et intense qui tient vraiment la route, captive même et mélange avec talent la fulgurance chorégraphique d'un
The Blade et la poésie des plus beaux wu xia HK. Et il est coréen !! Mazette, alors là, ç'est le monde à l'envers.
On oublie vite les creux de la première heure, le grain de l'image et la BO trop souvent irritante à forte connotation télévisuelle (normal, ç'est coréen), pour plonger dans cette romance fragile transpercée de part en part de brillantes idées de mise en scène, de non dits qui participent profondément à l'ambiance et soutenus par des acteurs simplement intenses. Assez long certe, mais une superbe surprise et pour ma part, l'un des très rares néo wu xia du XXIème siècle qui vaille vraiment le coup d'oeil. L'anti Azumi en somme, et il est coréen ! Mazette, ç'est incroyable.
Je suis totalement de l'avis de jeffy et pas du tout d'accord avec la descente en flamme hâtive et assez générale. Bichunmoo est bien plus qu'une romance à 2 balles relevée de quelques combats. Blockbuster gnangnan peut-être, mais aussi et surtout, étrange voyage mouate et rêveur. Beaucoup plus convaincant que Musa sous ses airs étranges de téléfilms.
Un très beau film, oui mais…
C’est mon premier film coréen (il faut bien commencer un jour) et c’est une petite déception. Bichunmoo est rempli de bonnes intentions, avec des moyens financiers (le plus gros budget du cinéma local) et techniques (chorégraphe martial hong-kongais, informatique, …), malheureusement ce n’est pas suffisant.
L’histoire est un mélange de vengeance, quête d’un passé perdu et romance (plutôt dramatique). Elle se laisse suivre sans être particulièrement originale.
La réalisation est bonne. L’utilisation de l’ordinateur est fréquente, tantôt visible, tantôt totalement invisible ; cependant elle permet certains passages oniriques de toute beauté lors de la première moitié du film, comme le souvenir de moment passé entre Jihna et Sullie lorsqu’ils étaient jeunes jusqu’à l’âge adulte. Les paysages sont assez beaux, et les costumes magnifiques. La musique est douce, sauf durant les combats où elle se transforme parfois en rock qui semble un peu hors contexte.
Au niveau des scènes d’action, pas de problème, elles sont nombreuses et bien réparties tout le long. Dans l’ensemble elles sont très aériennes et de qualité. L’armée de Jihna toute de noire vêtue est vraiment impressionnante.
Kim Hee-Sun (Sullie) est très belle, son jeu d’actrice n’est pas parfait mais suffisant pour qu’elle soit attachante. Le problème vient plus de SHIN Hyeon-Jun, ce n’est pas qu’il joue mal mais son rôle lui donne peu d’occasion de montrer un sentiment autre que la tristesse. En effet c’est son personnage qui baisse l’intérêt du film. L’acteur en lui-même s’en sort bien, mais il arrive tellement de malheur à Jihna qu’à force on se dit qu’un de plus ou de moins, il n’est plus à ça près. A trop vouloir montrer comment il souffre le scénario en fait trop, tout court. Au départ touchant, le héros nous lasse et au fur et à mesure que l’histoire avance on a de plus en plus de mal à s’émouvoir pour ses nouvelles épreuves. Si vous pleurez facilement devant un long métrage, préparez vos mouchoirs car vous serez servi.
Donc, nous avons un film bien sous quasiment tous ses rapports : interprétation, réalisation, combats, … avec un seul défaut qui nuît à l’ensemble : c’est le côté trop mélo, on a l’impression que le « destin » n’a choisi qu’une personne sur qui s’acharner, en l’occurrence le pauvre héros Jihna. Cette sensation est pesante même si Bichunmoo est un spectacle de qualité.
11 février 2002
par
Junta
Un film inégal mais divertissant
Bichunmoo s’inscrit pleinement dans la tradition la plus classique du Wu Xia Pian et participe de la vague de films officiant dans ce genre qui voient le jour ces derniers temps, notamment depuis le succès surprise de Tigre et Dragon.
La particularité de ce film tient en premier lieu dans sa nationalité. En effet, il ne s’agit pas là de la dernière chevalerie made in HK mais d’une production qui nous vient tout droit de Corée, un pays qui participe activement (avec la Thaïlande également) à un certain renouveau du paysage cinématographique asiatique.
Bichunmoo (qui se traduit en anglais par Flying Dancers) est en fait l’adaptation cinéma d’une BD locale populaire à succès. Ce sont d’ailleurs les fans de cette BD qui firent le plus de critiques envers Bichunmoo, lui reprochant surtout d’avoir (mal) condensé en moins de deux heures une intrigue publié, à l’origine, en 6 volumes. Cela n’a pas empêché le film, conçu comme un blockbuster maison (budget, casting, promo), de compter parmi les gagnants de l’année 2000 au box-office.
Dès les premières minutes et la scène d’introduction, avec une réalisation des combats qui fleure bon l’épilepsie visuelle hongkongaise de la première moitié des années 90, l’amateur se retrouvera en terrain familier.
Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que les chorégraphies sont assurées par Ma Yuk-sing (Ma Yuncheng), un vétéran.
Ce dernier n’en est pas à son premier essai dans le domaine et cela fait déjà plus d'une dizaine d’années qu’il hante les productions HK en tant que directeur des scènes d’action. Outre quelques « wongjingeries » à oublier (dont God of Gamblers 3 The Early Stage), ses travaux les plus notables se situent au début des années 90 (en laissant de côté True Mob Story avec Andy Lau) avec une participation en tant que directeur des combats dans Swordman 2 et sa suite, Swordman 3: The East is Red. L’autre grande production auquel son nom est associé est Dr. Wai avec la star Jet Lee.
Comme peuvent le remarquer les aficionados, en plus de la présence dans le staff de Ma Yuk-sing, ces trois films ont pour autre point commun d’avoir été réalisé par Ching Siu-tung (Duel to the Death, la série Histoire de Fantômes Chinois…), un des plus grands réalisateur/ chorégraphe de ces vingt dernières années.
Ceci explique, probablement, le choix du style des chorégraphies de Bichunmoo qui entretient plus que des correspondances avec celui de Ching Siu-tung; à tel point que dans un premier temps j’ai même pensé que c’était lui le directeur des scènes de combat ! Mêmes choix d’angles de caméra « tordus », combats tourbillonnants jusqu’à saturation, ninjas à tous les étages….
Le reste de la mise en scène est à l’image des chorégraphies, en optant pour des ressorts dramatiques sans surprises mais maintes fois éprouvés par le passé. Ensuite, la réalisation possède une certaine touche « graphique » qui laisse souvent transparaître ses racines « clipesques » et une esthétique jeux vidéo (voir la scène de flashback un peu « gnangnan » où nos deux tourtereaux torturés, à l’âge adolescent, se tiennent la main dans un décors qui fait furieusement penser à certaines cinématiques du jeu Final fantasy 8).
Ces détails formels et l’utilisation parcimonieuse de quelques effets infographiques, apportent une petite touche de modernité - à défaut d’innovante -.à l’ensemble et le résultat aurait pu être bien meilleure…sans quelques choix artistiques malheureux.
Le premier faux pas réside dans la fâcheuse faculté qu’a le personnage principal, Jinha Yu, de se retrouver dans la m…, pour exprimer trivialement les choses. Plus le film avance et moins on envie ce personnage en découvrant les épreuves, pertes et trahisons que lui réserve le destin. Un peu de fatalité ça fait toujours du bien lorsque, comme dans ce film, on choisi l’option « drame sérieux ». Mais là on finit par toucher, à force de surenchère du syndrome de « poisse » chronique, aux limites des notions de drame et de Fatum pour sauter sans mal dans une dimension qui tient plus de l’absurde, tant le réalisateur se complaît à martyriser son « héros ». Quant à l’interprétation que nous en fait Shin Hyun-june, elle n’est pas sans rappeler les performances d’un Stallone dans Rambo 3 avec un jeu trop « minimaliste ».
Ceci a pour conséquence que le spectateur se désintéresse progressivement du destin des personnages, tout du moins sur un plan emphatique, pour s’attacher à compter les victimes dans d’efficaces et virevoltantes chorégraphies.
Le second « impair » provient d’une bande son trop souvent en rupture avec l’univers et le type d’histoire de Bichunmoo. D’orientation heavy, cette dernière n’est que trop rarement en adéquation avec le scénario et constitue une faute de goût manifeste…dans le contexte du film.
Malgré ces défauts, Bichunmoo n’en reste pas moins un divertissement de bonne facture, en particulier pour les amateurs du genre, en raison de la qualité de réalisation des nombreux combats et de quelques scènes en particulier (celles avec les ninjas valent esthétiquement le détour). Et puis il faut également lui reconnaître une bonne tenue côté technique, avec également des décors et des costumes assez soignés qui font de cette production un spectacle agréable, mais qui aurait probablement gagné à un peu plus de fantaisie et de légèreté dans son interprétation…
Un Naufrage
A la vue de l’énorme campagne publicitaire qui a accompagné la sortie de Bichunmoo, on sentait déjà l’artifice à plein nez. L’affiche qui faisait tristement penser à celle du mielleux Titanic de James Cameron n’a fait que confirmer ce malheureux doute. Pourtant on aurait pu penser le contraire, un Wu Xian Pian coréen avait des chances de remporter le cœur de nombreux cinéphiles, fan de films de sabres, genre fondateur du cinéma Hong-Kongais. Mais dés les premières minutes on comprend vite que le scénario se contentera du strict minimum, à savoir une romance à l’eau de rose qui ne fera pleurer que les adolescentes en mal de sensations.
En réalité, le film ne décolle jamais et seules les quelques scènes de combats sont suffisamment stylées pour conserver notre attention. Mais 15 minutes de combats sur quasiment deux heures, c’est plutôt léger. Quant aux acteurs (qui ne méritent d’ailleurs pas ce titre), ils font pleurer tellement ils sont mauvais.
En fait c’est bien simple, les gentils se contentent de pleurer et les méchants ricanent bêtement sans probablement savoir pourquoi. Seul rescapé de cet incroyable naufrage, une scène ou deux chevaliers font connaissance dans une taverne, oubliant leurs maux dans l’alcool. Ca fait presque penser à un Wu Xian Pian signé Chang Cheh, mais la comparaison s’arrête là…
superbeement intense
Ce film est un vrai poeme ou l'on explore profondement des notions comme l'amour , la valeur , la justice ,la vengeance ,la trahison.
Je fut tres agreablement surpris et classe ce film parmis mes preferrés.
les acteurs faisant preuvent d'un jeu exellent , des scenes de combats sans defauts et peu envahissantes.
Un film tout public exepté pour certains adolescent amateur de bastons bourrine et interminables nouries d'effets speciaux psichedeliques a vous faire peter la retine.
pour les autres il saura vous ravir par la beauté des images et costumes
Le Wu Xian Pan revisité
Croisement éléguant entre Tigre et Dragon et The Blade, Bichunmoo redonne ses lettres de noblesse au Wu Xian Pan genre de plus en plus oublié. Doté d'un esthétsime proche de la perfection, d'une musique magnifique, d'un casting exceptionnel et de combats splendides, Bichunmoo s'inscrit au panthéon des meilleurs film de sabre jamais réalisé et permet à la corée de s'imposer sur le terrain de prédilection du cinéma de Hong Kong.
Tout simplement un Chef d'Oeuvre!!!
Un classique !
On ne se relace jamais de voir ce film... après 3 visionnage c'est toujours un pur bonheur! Ce film est a mettre au pantheon du cinema Coreen sans aucun doute... et franchement dans le genre, j'ai vraiment pas vu semblable maitrise depuis, en povenance du pays du matin calme.... A REVOIR ABSOLUMENT!
Parfait, trop parfait.
Bichunmoo est un drôle de météore. Il réprésente, de l'étranger, la seule véritable survivance de la nouvelle vague HK que je connaisse. Mieux : il s'agit de quelque chose comme un des sommets possibles de la logique vibratoire qui animait jadis la Film Workshop. Cela prendrait sans doute trop de temps d'insister ici sur la fabuleuse direction de caméra, sur la surdynamisation de l'image par la corporalité virevoltante, sur la surexposition narrative depuis le sein même - linéaire, décharné et extrême - de toute tragédie (des larmes et du sang, à répétition, jusqu'à l'écoeurement), sur l'adéquation du format à l'image, sur l'adéquation de l'image à son champ postulé, etc. Qu'il me suffise de dire que Bichunmoo est un film presque parfait, n'était la curieuse fatigue finale d'un film pourtant, à l'instar d'un Histoires de Fantômes Chinois, parfaitement géométrique. Soudain, à l'heure des comptes, le vecteur narratif intensif se brise, les catastrophes se répètent mais la résonance (la réponse) meurt.
LA NARRATION N'EST PAS AU NIVEAU DU RESTE ...
Longtemps partagé entre les impressionnantes images glanées ci et là sur internet et les critiques trop négatives que j'ai pu lire, j'ai quand même franchi le pas pour me procurer et visionner enfin ce film de sabre made in Korea.
L'histoire:
Jinha, élevé par son oncle dans la pure tradition du Bichun, un art martial unique et très puissant, aime Sullie depuis l'enfance, la fille d'un général mongol contrôlant tout le pays. Mais la violence et la guerre les séparent lorsque Sullie est envoyée hors de la province afin d'épouser de force un riche aristocrate. Fou de douleur, Jinha part reconquérir son amour perdu, poursuivi par les meurtriers de ses parents, avides des secrets du Bichun dont il est désormais le seul détenteur...
Mes impressions:
Dès les premiers instants du film, on ne peut que demeurer admiratif devant tant un esthétisme de tous les instants : chorégraphies folles filmées de telle façon qu'on assiste (ou pense assister, c'est selon ...) a des scènes de combats totalement virtuoses et jouissives, décors naturels et matériels soignés, costumes d'époque de toute beauté (en particulier les tenues amples de Jinha, la classe incarnée). La musique n'est pas en reste puisque la musique lyrique comme les morceaux rock voire métal s'intègrent bien aux scènes émotionnelles et d'action. On pourra aussi noter le charisme indéniable de Shin Hyun-June (alias Jinha, à la fois chevalier martial invulnérable, amant maudit, détenteur du secret du Bichun), et la beauté divine de Kim Hee-Sun (Sullie, la promise) qui transpirent à l'écran et permettent au réalisateur de posséder deux atouts de poids au niveau de la forme. Quant au fond, l'histoire d'amour sur laquelle le film est essentiellement axé constitue une véritable tragédie qui se révèle touchante et passionnante d'autant plus qu'elle est amplifiée par nombre d'événements qui viennent s'ajouter à la trame principale. La remarque négative qu'on pourrait faire à Bichunmoo, c'est que le réalisateur n'a visiblement pas fait l'effort de rendre par moments une histoire complexe plus lisible. Ainsi, on note à plusieurs endroits du film des sauts géographiques ou temporels qui ne sont pas vraiment expliqués, des personnages qui, pour certains d'entre eux, ne sont même pas présentés ; on peut même constater que certaines scènes brèves sont tout simplement apposées les unes aux autres sans qu'aucun enchaînement logique ne vienne aider le spectateur quelque peu perdu à s'y retrouver... et c'est dommage! Finalement, Bichumoo aurait mérité un traitement narratif tout autre (mais n'est pas Ang Lee qui veut ...) pour pouvoir être élevé au rang des films de sabre incontournables.
Agréablement surpris
Très bon wu xian pan de la part du cinéma Coréen.
Le film possède une bonne histoire et les personnages sont interessants. Magnifiquement chorégraphiés certains combats sont de toute beauté.
Amants maudits
Super(be)-production et hommage ultime au wu xia pan...L'on ne peut plus parler de simple plagiat de nombreuses oeuvres déjà tournées, mais un assemblage intélligent, hônnete et abouti de tout ce qui a précédé - et avant tout en provenance des HKongais...
Mêlant images de synthèse (mais sans le côté tape-à-l'oeil / jeu vidéo d'un "Storm Riders") et séquences plus traditionnelles (mais avec une surenchère du cablage, les acteurs étant loin d'être des artistes martiaux accomplis), un morceau de bravoure esthétique en chasse l'autre.
L'histoire - elle - est également d'un grand intérêt, les bons n'étant pas aussi loyaux, qu'ils ne le sont habituellement.
Et pourtant, et pourtant, je dois avouer que toute cette surenchère m'a quelque peu fatigué au bout d'un moment. Trop, c'est trop. Et de me faire sortir du film et de m'ennuyer par moments et de décrocher.
Certainement un manque d'implication personnelle de la part du réalisateur, qui semble se contenter d'un travail chiadé, mais emballe l'ensemble en un académisme trop impersonnel, pour que l'on soit pris. Une larme suit un parfait tracé droit sur une joue, les mouvements de caméra accompagnent parfaitement retrouvailles et étreintes.
Il manque tout simplement la petite touche féerique à ce que l'on tremble vraiment pour les personnages, à ce que l'on sente que leur amour est de la vraie rage.
Superbe, mais trop cinématographique...
mitigé je suis
le gros hic de ce film etant le manque cruel de peche dans la realisation.c lent,c long pour pas raconter grand chose au final en effet :-/
le tres gros plus:les joutes sabrées.magnifiques (et ne manquent pas).et un hero d'une classe!! avec sa tunique rouge et son chapeau pointu,mouarf,terrible!!!
les pseudo-ninjas qui l'accompagnent n'ayant rien à lui envier en passant.
je tiens à signaler qu'une 2eme vision de ce film avec un mode x2 en vitesse (sauf aux combats bien sur ^_~ ) change tout ,et le rend bien moins chiant.(même en vitesse double il parait lent tout de même,c fort!)
trop de longueurs....dommage.
ce film dure 1/2 h de trop , que de scenes répétées et inutile entre jinha (il resemble a brandon dans l'ile de la tentation... ) et sully, les interpretes principaux du film, les chorégraphies tres aériennes de ma yuk sing, deviennent l'atout principal du film. ce choregraphe a travaillé beaucoup avec ching siu tung et ca se voit dans les combats qui sont parfait. dommage pour certaines longueurs(dialogue) ca aurait pu etre un tout bon film.
Une grosse friandise un peu fade.
Bien sûr l'esthétisme est de mise, les décors grandioses, les joutes explosives, etc... mais le scénario est un peu confus et le tout sent fortement le réchauffé.
Une narration assez contemplative, des accents japonisants, pour un film assez ennuyant finalement.
pfiiiouuu... quelle histoire!
le scénario suffirait à alimenter une saison entière d'une série télé à la "feux de l'amour": les morts, les guérisons, les mechants, les gentils, les liaisons se suivent et ne se ressemblent pas!
Je ne m'y attarde pas.
les scènes d'actions sont plutot belles, aériennes et rapides, les fans de ching siu tung (je n'en fait pas partie mais bon...) aprécieront le style. alors que la prémière scène d'action laisse présager le meilleur avec l'utilisation d'armes variées comme le nunchaku, les doubles sabres ou la hallebarde, on se rend finalement compte que c'était elle la meilleure. En effet le reste est sans originalité, sans logique dans les chorégraphies et finalement assez lassant.
Les acteurs ne son pas très bon, vide d'émotion, voir crispants.
le point positif indiscutable du film est la qualité de l'image et de la réalisation qui est impeccable techniquement parlant: photo superbe, actrices magnifiques, costumes, décors. il y a vraiment de très belles scènes à voir.
dommage que le film dans sont scénario, et le pire c'est que l'on sent que c'est voulu, en fait beaucoup trop! c'est poussez le dramatique au ridicule et à l'exagéré. pour illustrer mon propos je prendrais cette formidable scène finale:(ATTENTION SPOILER)
la bien aimé du héros est en train de mourir dans ces bras sous les yeux désespérés de leur fils Sung. Elle dit alors :"prend bien soin de notre fils..." et elle meurt. le "héros" qui est le père donc, décide alors de ce suicider... l'image finale est magnifique et l'émotion est à son comble: les deux amants traversés par la même fleche étentus mort devant leur fils, et un bel exemple de lacheté d'un héros qui nous aura en fait fait plus pitié qu'autre chose durant tout le film.
Un wu xia pian à la coréene tentant de rappeler Ching Siu Tung et les chefs d'oeuvre de la workshop. N'est pas Tsui Hark qui veut, fade et décevant.
Quand la mièvrerie rencontre le manque d'inspiration : Bichunmoo.
Des plans répétés à outrance, un film long, qui ne raconte pas grand chose, à la mise en scène creuse, et à la musique Titaniesque (au sens péjoratif du terme évidemment). Une énorme déception. Ne vous arrêtez pas sur ce Bichunmoo pour vous faire une idée du talent (relatif) de Shin Hyun-joon ; dans Guns & Talk il était bien plus convaincant (force est de constater qu'il n'a pas vraiment la carrure physique pour incarner un super guerrier mystérieux).
Mention spéciale à Kim Hee-seon qui m'a séduit... par son jeu d'acteur ou son minois craquant ? Les 2 je suppose.
Ridicule...
Voici l'imitation parfaite d'un Wu Xian Pian revu et corrigé à la façon coréenne. Le résultat est pitoyable, pourtant je m'attendais à quelque chose de bien. Après quelques minutes d'esbrouffe de combats surprenants, le film tombe dans ce qu'il serait convenu d'appeler une soupe épaisse de mauvais mélo ! Culcul jusqu'à la moëlle, on en viendrait presque à rire, mais non c'est même pas assez drôle :(
Les acteurs sont risibles, je suis particulièrement déçu par SHIN Hyeon-Jun qui passe à des kilomètres d'une prestation correcte (il a été pourtant si bon dans "Guns and Talks") à tel point que ça m'a fait penser à la tête mono-expressive de Keanu Reaves...
La musique est très mal choisie, mais ça je crois que tout le monde l'avait remarqué, un fond de techno-disco sur une baston épique ça le fait tout de suite très moyen, de même que les musiques lentes et soporifiques à longueur de temps.
Ah oui, j'allais oublier que "Bichunmoo" dure pas loin de 2h, ce qui est tout de même assez impensable pour un film aussi vide (scénario confus mais creux). Du coup, la fin du film en accéléré s'est imposée à moi, c'était ça ou je coupais le film en plein milieu.
Franchement, j'ai vraiment trouvé ce film pitoyable, heureusement qu'il y a quelques effets sympas et une belle photo pour le relever un peu du bourbier profond.
Après la fin
Bichunmoo est un film pesant, qui pèse des tonnes. A quoi cela tient-il? Certainement pas aux images. Je crois même qu'on ne peut supporter ces images, leur simplisme, leur véritable grossièreté si on n'a pas été déja été subjugués, comme aliénés par autre chose. Cet autre chose, c'est le pathos en fonction duquel Kim Jung Yun n'a fait qu'inventer des images (et la musique, fondamentale) établies alors en rhétorique, moyen d'expression, d'amplification, de suggestion, de pittoresque psychologique. Et le pathos, c'est cette force de conviction monstrueuse, cette obsession à ne jamais vouloir lacher prise sur le spectateur, vouloir le tenir en haleine, en apnée, le faire languir jusqu'au bout.
Quelle insupportable ambition de s'imposer comme nécessaire jusque dans le détail et l'infime, de faire résonner dans un grondement effrayant tous les symboles et les énigmes de la vie! Mais c'est le contraire qui est vrai, dans Bichunmoo, il y a trop de superflu, d'inutile, même pas et surtout pas un trop plein de vie, de feu, de grâce et d'exubérance, rien que le pathos étiré à l'infini, à ne plus savoir que penser ou ressentir, de l'histrionisme de masse, rien qu'une bouillie faite de névrose, d'hypnose et d'érotisme.
Et le pire, c'est la magie du film, cette force de l'instant, une insidieuse soumission de l'oeil et des sens opérée par la subordination des images et des sons au pathos. Dans Bichunmoo, jamais de contrepoint, on ne comprendra la tromperie qu'après coup. Mais à quoi bon?
Bichundodo = Lourdingue!
C'est pesant, lourd au possible, @!#$ à périr!
Passe encore la repompe grossière du style Tsui Hark: d'autres l'onf fait et ca ne leur a pas nécessairement mal réussi... dans le fond, les combats sont bien foutus, malgré leur inspiration trop évidente. Mais la musique! cette musique! Ces acteurs dont on dirait qu'il ont fait dans leur calbutte! ces séquences pompières qui ont tranchent lourdement avec les combats virevoltants. Au moins Tsui Hark mettait la même énergie à la fois dans les combats et les scènes intimistes! Ici, entre deux combats c'est la mort! l'ennui fatal! le sérieux papal léthal! la prétention terminale! Bref, je ne sais même pas comment se finit le film, et je m'en fous comme de l'an quarante.
Franchement, le visionnage de "Bishunmoo" m'évoque ce que peut ressentir un frigo que l'on placerait en face d'un "Game Boy"................................. Le vide intégral, un trou noir béant, le monde avant le "big bang"..........