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La Ballade de Tsugaru

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Xavier Chanoine 3 Ecoute le bruit des vagues
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Ecoute le bruit des vagues

Avis Express

La Ballade de Tsugaru
signe une nouvelle ère pour le studio ATG. Outre le fait que le cinéaste ait voulu ancrer son histoire dans un cadre rural (une prostituée et son amant, poursuivis, doivent quitter Tokyo), cette ballade s’éloigne des charges politico-sociales expérimentales des Funeral Parade of Roses, La Cérémonie ou autres Eros plus Massacre pour revenir à des propositions plus classiques. Effectivement, le pitch n’a rien d’inconnu pour quelconque amateur de polar existentiel : pour tenter d’échapper aux représailles d’un gang, Isako et Tetsuo, deux fugitifs, quittent Tokyo pour se réfugier dans la région rurale de Tsugaru. Tandis qu’Isako trouve une nouvelle voie en travaillant dans une auberge, Tetsuo se lie d’amitié avec une jeune aveugle, pêcheuse solitaire à ses heures perdues. Les deux vont tenter de retrouver une nouvelle vie en espérant que la menace ne traverse pas les frontières de la capitale.

En tant que bon artisan respectant le nouveau cahier des charges du studio, Saito Koichi s’empare d’un scénario vieux comme le monde pour y développer une vision très personnelle du sujet. Il ne se passe pas grand-chose dans cette Ballade, mais étonnamment le film réussit à tenir en haleine par une intensité visuelle et sonore : le bruit incessant du vent et des rouleaux des vagues, l’atmosphère puissamment fantomatique du récit, les personnages au regard livide à la limite d’être les protagonistes d’un cirque de freaks, et ce goût pour le nihilisme (un peu trop téléphoné certes) font que le classicisme du scénario et le manque de rebondissements ne sont que secondaires. Saito Koichi venait de créer pour la ATG son yakuza-eiga atmosphérique qui n’a de yakuza-eiga que son final très Kitanien.



03 août 2011
par Xavier Chanoine


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