Il était temps que ça se termine.... si on peut parler de fin.
Et bien voilà, c'est le dernier (en attendant la série télé) d'où l'attente de quelque révélation que ce soit, une fin digne de ce nom, un twist final, quelque chose quoi. Et bien non. Ogami continue a pousser son landeau et massacre quiconque s'interpose et il ne vient même pas à bout de son ennemi mortel qui s'enfuit tout bêtement au grand désarroi du spectateur. Ce dernier épisode est bien psyché comme il faut avec une galerie de méchants particulèrement retors comme les 3 morts-vivants qui se déplacent sous terre, les ninjas emmurés dans le cimetierre, un tas de skieurs façon 007 qui fondent sur Ogami dans la scène finale avec Retsudo en luge et canons incorporés. Et puis des scènes "bonus" comme la jeune femme innocente qui se fait blaster d'un coup de rocket : sympa. Et pourtant...
Et pourtant, malgré tout, la cohérence est des plus approximative et le rythme plutôt lent, c'est typique d'Ogami, oui mais bon. C'est comme si finalement, il n'y avait plus rien à dire depuis longtemps. Pour atteindre les 90 min, il faut donc meubler avec de nouveaux Yagyu sortis de nul part qui parlottent pour pas grand chose. On sait depuis longtemps que personne ne peut venir à bout d'Ogami de toute façon. La scène finale est un sommet de délire, crossover entre James Bond et loup solitaire. Toujours la bonne ambiance, sérieuse dans les temps morts et délirante dans les combats, mais courts les combats, et très, trop suggestifs pour ma pomme. Ce dernier volet est à bout de souffle et pédale pas mal dans la semoule. En ce qui concerne la série globale, Baby cart mérite son statut culte, en particulier avec ses premiers opus. Sympa, saignant, ambiance particulière mi chambara mi délire pop, belle mise en scène tout au long des 6 épisodes, un acteur principal très charismatique, malgré toutes ses qualités et ses deux premiers opus encore au dessus, la série Baby Cart ne me semble pas passionnante pour autant et beaucoup moins puissante que les grands chambaras classiques, excepté pour sa violence mangaesque et ses cultissimes geysers d'hémoglobine et autres décapitations spontanées.
C'est Yoshiyuki Kuroda qui assure la réalisation de cet opus : afin de clore la série de ces films, il va tout multiplier : plus d'adversaires, plus de sang...
Le Paradis Blanc de l'Enfer m'a malheureusement pas mal déçu : trop de gadgets, trop James Bond, et surtout la fin qui ne vient pas vraiment clore la série...
Pourtant, çà commençait bien, avec la musique de Shaft, et une ambiance différente des autres opus, çà permettait de changer et de ne pas tomber dans la lassitude, mais le résultat en reste bien inférieur aux autres opus, du fait qu'on attendait une 'vraie' fin.
C'est dommage car les adversaires étaient à la hauteur, je n'ai pas super apprécié le côté fantastique, mais çà apporte une nouvelle touche, de plus, çà apporte aussi un nouveau sentiment : Ogami Itto a peur ! Pas pour lui, mais pour les gens qu'il croise, il est exposé à quelque chose de nouveau, qu'il ne domine pas.
Le final, dans la neige est plutot bon, mais fait un peu trop james bond à mon gout.
C'est clairement, pour moi, l'opus le moins bon, et c'est dommage car il y avait pas mal d'idées, de nouveautés, de plus, on reste vraiment sur sa faim.
Le plus mauvais épisode de la série
Restudo s'enfuit, Daigoro a peur de tout ce qui l'entoure (contradiction totale avec les épisodes précédents, notamment le 4 et le 5), l'ajout de fantastique fait perdre toute crédibilité au film, bref cet épisode est très décevant. Et pourtant cela reste un film correct, avec une lanceuse de poignard habile et des scènes sous la neige originales....
jeu, set, match itto ogami.(retsudo fuit le combat final)
bon ok il serait bete de voir les 5 films et pas le dernier , car on voulait tous voir un duel itto ogami contre retsudo, et bien c raté, tout comme le film d'ailleurs qui est pas tres bon. rien de nouveau .Tout a été dit sur cette tres bonne série (bon ce film ci est moins bien) mais pas oublier que les 4 premiers volets ont étés "un claque visuelle" (le 5 deja un peu moins) mais ici je me suit vraiment ennuyé en regardant ce numéro 6.
l'épisode à NE PAS voir... 
Pour moi, la prodigieuse série des Baby Cart s'achève en apothéose avec Le Territoire des Démons, le meilleur à mon avis avec son scénario cohérent et son ultra-violence, souvent complètement gratuite, qui confine à l'absurde. Il faut voir les Baby Cart, et il faut rester sur la forte impression laissée par le cinquième film. Et s'arrêter là. Le sixième est d'une telle stupidité (je pèse mes mots), et foule à ce point aux pieds toutes les bases posées par les cinq autres (pour n'en citer qu'une : l'impassible et froid Daigoro qui se met à rire, pleurer, et, comble du scandale, avoir peur !) que sa vision gâche rétrospectivement l'ensemble, en l'éclaboussant de sa nullité.
Je suis certes péremptoire, mais il est de mon devoir, me semble-t-il, d'avertir le chaland : cinq épisodes, et on s'arrête là !
