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Arirang

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Elise 5 Une oeuvre risquée mais magique qui surpasse tous les films patriotiques connus
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Une oeuvre risquée mais magique qui surpasse tous les films patriotiques connus

Subjugué !! Quel culot ! Il faut vraiment s'appeler Lee Doo-Yong pour oser faire un film muet dans la tradition des films coréens des années 30. L'image est en noir et blanc et volontairement légèrement accélérée pour à la fois donner un air comique et en même temps faire comme si la manivelle était tournée par une personne de chair et d'os. L'effet comique marche impeccablement ; c'est ça le pire ; car le sujet est bien loin de correspondre à une comédie. En effet le film parle d'un village pendant la colonisation japonaise où un collaborateur assujétise les paysans, et menace particulièrement une famille qui refuse de se soumettre et dont la fille est convoitée par un des tyrans.


Le gros inconvénient qui est survenu lors de la projection au festival de Vesoul est que les sous-titres étaient gravement incomplets, la voix off n'étant que très peu traduite. Hormis ça, le film est une mine de virtuosité ; à la fois poignant et amusant, il raconte une histoire tellement profonde et chère aux coréens que le message passe comme une lettre à la poste. Lee Doo-Yong n'est pas le premier à raconter cette histoire ; la première fois qu'elle a été tournée est en 1926, pendant l'occupation, mais la bobine à été confisquée (sans doute détruite) à l'époque par les japonais car elle critiquait l'occupation et la collaboration. Retournée deux fois dans les années 50, Lee Doo-Yong signe ainsi la 4ème oeuvre sur ce symbole de résistance japonaise où tout un village se soulève contre la tyrannie. Il marque également le passage de l'histoire à la nouvelle air par une subtile transition en fin de film.


Concernant le choix d'avoir mis en scène à la manière des années 30 (muet, noir et blanc, image amochée), Lee Doo-Yong ajoute qu'il souhaitait à l'origine ne pas mettre de voix-off mais passer le film avec un narrateur sur scène. Logistiquement pratiquement impossible à réaliser, il s'est rabattu sur la voix-off qui rempli tout de même bien son rôle.


Une oeuvre parfaite, Lee Doo-Yong est vraiment en forme ; et il n'a pas dit qu'il arrétait ; vivement ses prochains films



20 avril 2005
par Elise


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