bien bien
Il paraît que c'est tiré d'un manga, d'où les situations carrément farfelues... Des filles dans une école catholique avec des super-pouvoirs assez dévastateurs, c'est pas courant...
Sinon, pour en revenir au film, rien de transcendant, mais c'est un bon moment que l'on passe. Tout est réuni, des moments de joie, d'autres de tristesse et même du fun.. Fallait le faire.
Au niveau du jeu des acteurs, pas génial, mais pas non plus à se tirer une balle, disons que ça passe tranquillement.
Donc voilà, un film à regarder à l'occasion.
Mon Sain Michel
Adapté d'un populaire manga "Warau Michael" (littéralement: "Michel, qui rit") est avant tout un "neko kaburi", une histoire qui place ses personnages en-dehors de leur contexte premier.
Soit trois jeunes femmes de la haute société, qui n'arrivent pas à s'intégrer en raison de leur attitudes "normales" (elles préfèrent lire des romans populaires et manger des "ramen", nouilles instantanées).
Toute la première partie du film joue ainsi sur leur décalage, plaçant les filles dans un monde féerique un brin surréaliste et face à des situations cocasses. A avouer, que passé l'émerveillement que l'on pourrait avoir pour les nombreux effets spéciaux (dont un récurrent chien noir, Damien, cousin céleste de l'américain "Scoopy Doo") et le sourire pour quelques running gag (dont celui des "ramen"), l'ensemble manque cruellement de rythme et d'une ligne conductrice suffisamment ébauchée pour que l'on suive avec intérêt.
Jusqu'à ce que le film bascule de manière totalement inattendue dans un pur délire cartoonesque et profond hommage au cinéma populaire hongkongais (plus proche des "Twins Mission", que des meilleurs Shaw Brothers…). A force de manger des pâtes, les filles ont développé des superpouvoirs (contre de la bedaine en ce qui ME concerne…) et affrontent du coup des méchants italiens à coups d'images de synthèse et devant écran vert. Tellement inattendu, que cela en devient irrésistible, surtout vu l'énorme tournure que prennent les choses. Vingt minutes de pur bonheur pour ensuite retomber dans un état léthargique pour un dénouement trop long de ses vingt minutes finales sans intérêt.
Pour les fans de Damien, attendez de voir le générique finale pour le voir s'exécuter quelques pirouettes.
Un film somme toute pas désagréable, ni tout à fait réussi…un petit divertissement, qui prend un charme supplémentaire à le voir entouré d'italiens, mais ne restera très certainement pas dans les annales. En attendant, la longue liste de jeunes réalisateurs enclins à vouloir expérimenter les effets spéciaux s'est encore allongé d'un nouveau nom: celui du réalisateur ODA Issei – à voir où ses prochains pas l'emmèneront.
cool of the holy beat
Croisement improbable entre
Scooby-Doo,
Charlie's Angels et
Kamikaze Girls,
Arch Angels fait feu de tout bois, des manga pour jeunes filles fantasmant sur la renaissance française aux films de nunsploitation, où le moindre gimmick est propice au détournement, passé à la moulinette d'un récit Disneyland où tout n'est que fantasme et imaginaire. Alors forcément, cette histoire d'élèves d'une école catholique hupée développant des super-pouvoirs en mangeant des ramens au poulet aurait mérité plus de folie - même si, entre inserts manga, images de synthèse tout droit sorties d'une cinématique de
Final Fantasy VII, performance-capture et autres ralenti et mouvements de caméra
Matrix-like il en tient déjà une couche - et surtout de mener son délire avec moins d'inhibition. Finalement un bon divertissement et une bonne surprise, mais peinant à sortir des sentiers balisés.
30 janvier 2008
par
Epikt