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Anzukko

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1 critiques: 3.75/5

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Xavier Chanoine 3.75 Le choc des plumes.
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Le choc des plumes.

Dans un cadre plutôt confortable, Anzukko est la fille chérie d'un couple sans histoires dont le mari est connu et reconnu pour ses divers romans et nouvelles de qualité. Mariée depuis peu à un jeune écrivain, Riyôkichi, ce dernier ne cesse d'enchaîner le refus des éditeurs et finit par sombrer dans l'alcool. L'on sait tous que alcool et déprime ne font pas bon ménage, le couple va s'en rendre compte rapidement.

Le métrage ne s'embête pas d'une structure narrative compliquée et étale les dérives du couple, dont les tensions vont crescendo au fur et à mesure que Riyôkichi remplit son verre de saké. Il n'y a pas de personnes méchantes dans Anzukko, pas même de traîtres ou profiteurs, non, l'alcool est le fléau du métrage dénoncé par Naruse. La boisson représente le facteur qui déclenche les querelles, remet en cause l'attention que l'on porte à son époux, fait dire n'importe quoi. Riyôkichi est quelqu'un de gentil, c'est certain, simplement sous l'effet de l'alcool il n'est plus le même, devient incontrôlable et doute des sentiments de son épouse.

Les moments forts ne manquent pas à l'appel, des séquences d'ailleurs plutôt difficiles où les époux en arrivent même au main. Naruse dénonce l'absence de remise en question de ses personnages, Riyôkichi est persuadé d'être un bon écrivain et que les nombreux refus d'éditeurs ne sont qu'injustice, son beau-père refuse de lire ses récits sous prétexte qu'il n'est tout bêtement pas intéressé et les femmes ne trouvent pas de solutions adéquates. Le principal coupable, Riyôkichi, ira même jusqu'à détruire le jardin du beau-père en signe de mécontentement, pour extérioriser sa haine et la véhiculer à ce dernier, action qui n'aura d'ailleurs pas d'effets, accentuant d'avantage le côté pathétique du saoulard. Anzukko est donc au final un film sur les échecs, la remise en question et la dépendance à l'alcool, menée par des interprètes très justes, bavards, mais toujours intéressants à écouter.

Esthétique : 3.5/5 - Des extérieurs plutôt jolis (prairie, jardins) et une mise en scène globalement intéressante. Musique : 3/5 - La musique brille par son absence récurrente, mais intervient quand il faut. Interprétation : Sans forcément sombrer dans le larmoyant, Anzukko touche. Scénario : 3.5/5 - Une chronique classique, mais aux nombreux messages.



06 décembre 2006
par Xavier Chanoine


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