Grand film parfois inégal
voila un film vraiment touchant, bourré d'idées et de qualités mais qui se perd parfois un peu dans la richesse de son sujet. On a droit à des scènes assez sublime comme au début du film où sans un motstoute la solitude du personnage de Kaneshiro Takeshi est exposée par une simple visite de son appartement, de beaux moments de romance entre Kelly Chen, magnifique, et un Aaron au jeu à la fois spontané et sobre. Puis le film se coupe en deux avec les variations sur la nouvelle écrite par le personnage de Kaneshiro Takeshi. Pari osé et à moitié réussi, le mélange des genres coupant peut-être trop brutalement le récit. Quoi qu'il en soit, Anna Magdalena reste un film majeur, à la fois pour son interprétation de haute voléé, pour sa construction très typique et pour la fraîcheur qu'il apporte.
Non, ... non, ... mais oui en fin de compte...
Anna Magdalena est une comédie romantique atypique dans le paysage HK, atypique car le film est clairement découpé en 2 parties bien distinctes. La première est une romance banale, plutôt longuette, composée de quelques plans de toute beauté, d’un peu d’humour et d’acteurs sympathiques. Si le rythme, très lent, de cette 1ère partie ne vous a pas endormi, vous pourrez alors voir la seconde, plus enlevée où Aaron KWOK Fu-Sing n’est plus de la fête et laisse seuls sur le devant de la scène KANESHIRO Takeshi et Kelly CHEN Wai-Lam. C'est cette seconde moitié qui donne tout son charme au film de part ses excès et son originalité.
La musique est agréable et entraînante tout comme le trio d’acteurs. J’aurais dû suivre les conseils de François (voir sa critique) et ne pas visionner Anna en fin de soirée alors que j’étais fatigué, en effet la narration est loin d’être trépidante et on a vite fait de s’ennuyer. Même si la seconde partie tente de nous sortir de notre état comateux, c’est trop tard, le mal est déjà fait. Je pense que le fait d’avoir vu le film en étant fracasse a beaucoup joué en sa défaveur notamment sur la perception que j’en ai eu, Anna Magdalena gagne à être vu en début de soirée au plus tard, mais sûrement pas en fin, comme j’ai eu le malheur de le faire.
Au final, je retire de la vision de ce métrage un sentiment bizarre car le film m’a paru très très long mais je ne l’ai pas pour autant trouvé mauvais, en partie grâce au casting rafraîchissant et à une réalisation plus qu’honnête. Anna Magdalena se doit tout de même d’être vu par les fans, soit de comédie romantique, soit d’un des acteurs principaux (fan d’Aaron ?) ou tout simplement si vous voulez voir un petit film qui sort un temps soit peu des sempiternelles bluettes fondues dans le même moule…
Une première partie lente et pâle à mourir, une seconde totalement loufoque et encore moins intéressante… J’aurais tendance à dire que je ne me suis jamais autant ennuyé devant un film…
Il y a clairement deux parties dans ce film. Dans un premier temps, une histoire d’amour triangulaire, avec deux garçons pour une fille, un timide sympa, un dragueur agaçant et une potiche. Le scénario se déroule au rythme d’un escargot anémique pour finalement voir le dragueur récupérer la potiche. Vient alors la seconde partie du film : le n’importe quoi généralisé ! Au fil d’une histoire délirante inventée par notre ami le séducteur (et accessoirement écrivain raté) les tribulations de deux loosers amoureux (snif, c beau…). Un festival de lourdeur. Totalement affligeant, pas autant que la météo de Nulle Part Ailleurs mais on s’en approche à grands pas… Déjà la première partie était vide et classique, mais là on touche le fond du ridicule (et en plus avec le thème choisi par les Guignols pour la World Compagnie, ça n’aide pas, même si, il est vrai, pour ceci ils n’y pouvaient pas grand chose…).
On me dit que c’est un film romantique. C’est romantique de voir un dragueur séduire une fille ? Cette fois c’est pour la vie ? Ben voyons… Réflexion sur la vie amoureuse ? Super, les dragueurs récupèrent les filles, les mecs sympa finissent seul comme des rats, c’est pas forcément faux mais comme réflexion on a vu plus profond et plus joyeux.
On me dit que je n’apprécie pas les mélo. Ce n’est pas mon genre favori, certes. Pourtant j’en ai déjà vu quelques-uns (il est vrai pour certains en plus galante compagnie que Baloo et Sassa, ce qui aide) et je n’avais pas senti ce vague sentiment de vide absolu…
On me dit que je ne suis pas assez sensible pour aimer ce film. Mon film de référence est pourtant Mon voisin Totoro, qui n’est pas exactement l’archétype du film d’action…
Inutile d’en jeter plus : ce film m’a tout simplement déplu, je ne peux donc pas vous le conseiller, mais comme il en faut pour tous les goûts…
Ah, une dernière remarque, le film ne fait pas 1h35, mais au moins 4h…
Comme une sonate.
Encore une production U.F.O quoi ne déçoit pas. Deux acteurs : Takeshi Kaneshiro y joue un réparateur de piano, et Aron Kwok son colocataire (forcé) interprète un jeune écrivain avec un mode de vie très particulier. Puis vient le troisième personnage, une jeune femme (ici jouée par Kelly Chan) qui fera naître un triangle romantique dans l’histoire. Bercé par les sonates au piano de Beethoven, "Anna Magdalena" est un film plein de qualité, qui s’inscrit dans cette période de « Nouvelle Vague » (1995 / 1997). Une curiosité digne de ce nom.
Un très bon mélo, original et bien interprété. Laissez-vous tenter.
Ohhh le joli film romantique. En plus relativement original, notamment pour sa dernière demi-heure dont je vous laisse la surprise. En plus le film ne se cantonne pas dans la comédie, ou le purement sentimental, mais oscille gentiment entre les deux genres, sans en faire trop ni dans un sens ni dans l'autre. D'ailleurs la conclusion de l'histoire décevra les partisans du tout ou rien, de la belle fin avec embrassades à la fin triste avec des pleurs. Le film est une jolie réflexion sur la relation amoureuse, sans être non plus très poussée ou compliquée. Je ne connais pas le réalisateur, et sa mise en scène est assez classique et effacée, surtout dans la première heure. La fin est dans un ton un peu différent, et très bien réussie. Donc même si la mise en scène n'a rien de géniale, pour ce genre de film c'est tout à fait suffisant et satisfaisant.
Les deux principales qualités du film sont ce petit scénario étonnant sur la fin et plus classique au début, et l'interprétation entre gros rôles et apparitions sympathiques pour qui connaît les stars locales. Takeshi Kaneshiro parle peu, rien d'étonnant, avec un rôle plus calme et classique que d'habitude, avec ses longs cheveux pour une fois bien peignés et ses petites lunettes. Il se lâche un peu dans la deuxième partie du film, je vous laisse découvrir par vous-même. A ses côtés, on trouve Aaron Kwok qui m'a surpris, je le connaissais seulement dans The Stormriders, et je ne savais pas si c'était un acteur ou un clone de Ekin Cheng mauvaise période. Et bien c'est un acteur plutôt convainquant, on a vu bien pire. L'élément féminin du film est joué par Kelly Chan, qui joue assez bien la fille avec son petit caractère (la garce dirait Aaron). Kelly n'est pas vraiment une actrice de profession, c'est une chanteuse de pop comme Aaron. Son interprétation est correcte mais sans plus, et je me demande si elle a eu à composer pour son personnage...
A côté de ce trio, on trouve quelques seconds rôles intéressants, comme Jackie Cheung en policier (rigolo), Leslie Cheung en éditeur (sérieux), et Anita Yuen en éditrice (mignonne tout plein) (remarque, je trouverais Anita mignonne en éboueuse...). La musique est également assez sympathique, avec bien sûr de l'Anna Magdalena partout, au piano voire même chanté (voir l'extrait ci-joint). Le film est d'ailleurs organisé en 4 mouvements. Le rythme est cependant assez lent, ne vous attendez pas à un film trépidant. Les mouvements de caméras sont assez lents, le plus souvent en musique. Quelques passages sont plus animés, mais globablement le film berce plus qu'il ne chahute, donc évitez en fin de soirée.
Au final, c'est du solide pour le studio UFO qui soigne ses mélos. Bien sûr cela ne révolutionne pas le genre, mais c'est un minimum original et le trio vedette tient la route. Et comme la musique est très sympathique, je délivre le tampon "Testé et approuvé" sans aucun problème.
Histoire assez décousue - l'histoire avec Leslie Cheung et Anit Yuen n'apporte strictement rien à l'intrigue principale, de même que l'histoire des deux voleurs. Le morceau de piano (du titre), bien que très joli (quand il n'est pas massacré par Kelly Chen au piano) n'est pas d'une importancce majeur et je me demande encore pourquoi l'avoir choisi comme titre du film.
Se laisse regarder mais sans fil conducteur clair, on n'entre pas vraiment dans cette histoire.
Typiquement HK, CONTIENT DES MORCEAUX DE SPOILER
Un film comme seul HK sait les faire, qui passe du coq à l'âne en plein milieu sans crier garde.
D'un ménage à trois, constitué d'un accordeur de piano (Takeshi Kaneshro), d'un branleur qui écrit des livres le jour et joue au PMU le soir (Aaron Kwok) et de la bombe de l'étage du dessus (Kelly Chen), on passe par l'intermédiaire d'un éditeur et de son employée (Leslie Cheung & Anita Yuen, méconnaissables) à une histoire délirante sur le thème de Brazil (Michael Kamen) où se croisent lingots d'or, bigoudis, boîte à musique, commanditaire fantôme et qui se finit au milieu de beaux paysages.
Un film pas indispensable mais agréable à regarder.
Note :
Aaron Know n'est pas du tout crédible en jour de PMU, tous les dimanches j'achète un TacOTac au troquet du coin et j'y croise Marcel, un habitué qui lit Bilto, je peux vous dire que la composition d'Aaron Kwok est très loin du compte
Mais c'est qu'il est joli, ce film...
Joli, et pourtant il brasse beaucoup d'air...
Et puis il y a Kwok et Kaneshiro, acteurs pas particulièrement transcendants. Mais qu'à cela ne tienne, il y a Kelly Chen (la rime!).
Le trio amoureux, une des figures de style du cinéma les plus éculées, sert de point de départ. Quand on aime, on est d'entrée bon public. Je suis bon public.
Mais la mise en scène est un peu molle, et le cadrage ni la lumière ne sont assez fignolés pour compenser ce filmage plan-plan. C'est classique somme toute, mais ça ne roule pas des mécaniques. Enfin, si: avec du Bach en fond, tout à coup, l'emballage se refait une santé. C'est bien incrusté, le montage son et image ne fait aucune faute de goût, et ça rend la chose au final très agréable.
Mais, même si je suis bon public, je m'attend donc à ce à quoi je suis habitué; et ça n'arrive pas, malgré des dialogues très sympathiques et deux ou trois situations rendant nos personnages attachants (la relation entre Kaneshiro et Kwok, par ex); au lieu de ça, on a un virement de la narration à 180° et ça part dans un délire littéraire jouant sur la symbolique et l'universalité de l'amour; si on s'attend à du concret, on sera déçu car ça se veut léger & absurde donc réaliste au possible (à l'image de la fin); alors vite, j'ai foutu mon cerveau en online, histoire de voir où ils veulent en venir, et ça frappe aux yeux: en alternant les genres, les faiseurs du films ont voulu écrire non pas un film sur un vulgaire 3Some, mais un film sur l'amûr. Un poil ambitieux, tout de même. Et ça marche à moitié, on va dire.
A moitié non, parce que la symbolique dont je parlais tout à l'heure est lourdaude et l'emballage dont je parlais plus haut pas fulgurant de génie. A moitié oui, parce que...
Parce que Bach donc, parce que Kwok trouve ici l'unique genre de rôle dans lequel il passe comme une lettre énergique, parce que la chose reste au demeurant sympathique et originale, voir fraîche, et parce que Kelly Chen, propriétaire des plus beaux yeux du monde, a rarement été aussi juvénilement belle que dans ce film. Enorme actrice de surcroît, et profitant de ce film pour s'adonner à quelques moments de déconnade rares, elle seule vaudrait le visionnage de "Anna Magdalena" si le film était un ratage complet, ce qu'il est loin d'être au final.
Puis pour finir, parce qu'un film avec Jackie Cheung & Leslie Cheung dans des dixièmes rôles, ainsi que l'adorable (et superbe lorsqu'elle a les cheuveux longs)Anita Yuen en éditrice romantique, ça ne se refuse jamais!
Résultat des courses: malgré un décalage entre l'ambition de base et son développement, un film frais et attachant dont la lenteur est compensée par un casting excellent et une certaine charmante originalité.
mmm...
génial au débur, et minable à la fin
Film assez mou
C'est un film assez mou mais dont les 3 acteurs principaux nous donne envie de le voir comme même, du fait de leur présence. Le scénario est invraisemblable, surtout celui que tient le rôle d'Aaron Kwok dans la prestation d'un écrivain qui n'a plus de refuge et s'impose chez un réparateur de piano.