beaucoup de oui... et un peu de non
je ne sais pas vraiemnt quoi dire de ce kitamura. Il faut reconnaitre qu il y a certains moment ou il ne se passe pas grand chose. Mais je sais pas pourquoi, il y a une ambiance que j' ai bien aimé...
et puis, le combat final avec tak sakaguchi, façon saint seya, est tres sympa
Dead or Alive
Kitamura Ryuhei a eu le tort de démarrer en trombe avec son premier, "Versus" et surtout d'enchaîner à un rythme fou tous ses projets suivants.
Instamment culte, "Versus" a rassemblé autour du réalisateur une base de fans hyper exigeante, qui réclamait corps et âme du "Versus 2, 3, 4…"; de même que les producteurs, avides de réitérer le succès pour se faire le plein des pépètes et aimant à "catégoriser" leurs poulains, classaient Kitamura "réalisateur de scènes d'action".
Dès le départ, le cinéaste s'est trouvé prisonnier d'un certain genre. Au début de sa carrière, fan de première heure d'un certain cinéma d'action et de série B, il aimait à explorer davantage encore les scènes de combat; mais en même temps se sentait de suite à l'étroit.
Cette "op-pression" s'en ressent tout au long de sa filmographie, jusqu'à son explosion absolue dans "Godzilla 28" et un premier point de rupture dans sa carrière, signifiée par une pause artistique d'un an avant de tourner le "libérateur" "LoveDeath".
"Alive" est l'une des nombreuses tentatives de Kitamura d'explorer d'autres de ses thématiques obsessionnelles: la confrontation entre les hommes et la condition d'un être humain. L'œuvre de Kitamura et de Takahachi est tellement liée, parce que tous deux portent un regard assez pessimiste sur notre existence sur cette Terre. Ils se sentent prisonniers de la condition humaine et aspirent à une liberté utopiste, qu'ils ne savent comment atteindre…Alors que el mangaka pense la mort comme une solution, Kitamura porte un certain otpimisme en lui, qui lui fait quand même – au moins – endurer la vie et ses petits plaisirs. La preuve en est un humour souvent ironique, totalement absent des mangas de Takahachi. On peut d'ailleurs raisonnablement dire, que les adaptations cinématographiques de Kitamura aient carréement influé l'œuvre de Takahachi, qui se met à rajouter des touches humoristiques et à faire "respirer" ses cases depuis que les deux hommes aient collaboré. "Alive" est donc avant tout une étude sur ce sentiment d'emprisonnement de l'être humain et de la paranoïa de manipulation de certains hommes (hauts responsables) sur plus faibles (ou contrôlés, en les ayant "enfermés") pour en faire ressortir le mauvais côté (l'isomètre est métaphore du déchaînement de violence provoquée par d'autres hommes).
L'adaptation de Kitamura du manga originel est superbe…visuellement. Le traitement particulier de l'image est tout simplement renversant, et le budget consacré au décor était un choix avisé, la prison étant carrément un personnage à part. SAUF que Kitamura a une nouvelle fois mis trop d'importance au visuel. Décors parfaits, costumes particuliers et looks des personnages approfondis ne font pas un film. Il manque l'âme; donnée d'autant plus essentielle dans ce conte métaphysique. Kitamura n'arrive à approfondir la psychologie de ses personnages; alors il prend le temps de filmer pour tenter de comprendre et met le paquet côté visuel pour tenter de maladroitement cacher ce manque qu'il ne saurait combler. Et finit par céder à ce qu'il sait faire de mieux, de peur de décevoir ses fans de la première heure: il rajoute un personnage – absent du manga – et dénoue l'intrigue en un affrontement mythique entre deux personnages…là, où il aurait fallu du combat d'un seul homme contre lui-même, un combat intérieur.
Voilà le principal défaut des films de Kitamura; qui se trouve, petit à petit. Et choisit, lui, de vivre!
Sans doute le projet le plus ambitieux de kitamura
Adaptation du manga éponyme, "Alive" peut facilement se voir sans connaître l'oeuvre de TAKAHASHI Tsutomu, même s'il est intéressant de comparer les deux oeuvres afin de comprendre certains parti pris de Kitamura. Le choix de privilégier un huis clos alors que tout le monde attendait un "versus 2" est courageux.
Et même si le réalisateur ne peut s'empêcher de nous rappeler sa passion pour l'action, l'ensemble relève davantage du film intimiste de science fiction que de l'actionner. Le choix de replacer le récit dans un contexte temporel précis alors que la notion de temps est totalement absente de l'oeuvre originale peut déstabiliser, mais cela permet de suivre plus clairement l'évolution psychologique des personnages. A ce titre, on regrettera les différences de traitement entre le personnage de SASAKI Hideo et les autres. Les seconds rôles restent trop dans l'omber de cet anti-héros mystérieux et paradoxalement attachant. Son calme apparent, parfaitement retranscrit par l'acteur en fait un personnage à part, dont les motivations peuvent paraître troubles, et qui n'en devient que plus attachant à mesure que le film avance.
Si l'enjeu de départ est fascinant et la première heure particulièrement efficace, malgré un déroulement plutôt lent, on regrettera, comme l'a souligné tanuki dans son excellente critique du manga le passage dans la science fiction pure en deuxième partie. On s'éloigne alors complètement du drame humain. Et même si on ne s'ennuie pas et que le tout reste intéressant, on perd en profondeur, et le suspense paraît plus artificiel, davantage axé sur l'action.
Pourtant, Kitamura réussit à conserver la bonne impression de départ. Sa volonté de ne jamais s'échapper d'une ambiance intimiste et son parti pris de créer un film avant tout sensoriel envoutent de bout en bout. A ce titre, l'excellent travail fait sur le décor contribue grandement à cette réussite. Oppressante malgré sa dimension démesurée, la cellule est un compromis parfait entre lumière et obscurité.
D'un point de vue technique, "alive" est une réussite, n'abusant jamais des sfx, mais s'en servant pour appuyer l'horreur des situations. La réalisation de Kitamura, très dynamique, ne cède jamais aux impulsions hystériques qu'on lui connaît, même les combats sont cadrés et montés plus sagement qu'à l'accoutumée. On appréciera les mouvements incessants de la caméra, qui, loin de sentir l'esbrouffe, contribue à l'ambiance agressive de l'histoire.
Le casting n'est pas mauvais, mais les seconds rôles patissent d'un traitement trop léger et de l'interprétation habitée de SASAKI Hideo. De fait, seul Tak Sakaguchi laisse un souvenir mémorable. Son costume est à moitié raté, du fait de plis qui trahissent immédiatement le caoutchouc, mais lui donne un look incontestablement cool, dans un style très jeu vidéo. On pense immédiatement à un boss de fin, ce qu'il est en quelque sorte. Le combat les opposant est par ailleurs très réussi, mélangeant efficacement effets spéciaux de toute beauté et chorégraphie type combat de rue. Ce final peut paraître imposé, mais met finalement bien en valeur l'étendue de l'évolution du héros, avant une scène de fin qui n'est pas sans rappeler celle de "ouvre les yeux", et provoque le même életrochoc.
Autre élément important, la bo, sobre, mais qui accompagne parfaitement le récit et le fait vivre.
Si "Alive" n'est pas un film parfait, la faute en incombe peut être plus au matériel d'origine qu'au réalisateur qui signe là son oeuvre la plus personnelle et la plus prenante.
le moins bon peut être
ayant vu presque toute la filmo de Kitamura je peux dire que celui est son plus faible à mon sens. ce qui ne veut pas dire qu'il est mauvais, mais ces points faibles dynamitent un peu la réussite du film.
la première partie est scotchante commme d'hab, on comprend que l'on assistera à une sorte de huit clos, mais par la suite des problèmes de rythme apparaissent. en fait ALIVE est trop long, il y a donc du superflu, et ces passages en feront décrocher plus d'un. c'est vraiment dommage car la majorité du film est bien trippante, une ambiance claustro intéressante, graphiquement à la hauteur et pas mal de tension dans des scènes clés. ajoutons une bo irréprochable, toujours excellente chez Kitamura, et un zeste d'humour manga-esque.
mon avis est que ALIVE aurait dû être plus court de presque une demi heure, il aurait gagné en force, chose réussie avec ARAGAMI, encore plus minimal mais aussi trippant.
classe, mais long et bancal... mais classe
Y a pas à dire, dès que
Kitamura nous pond quelque chose, ça a de la gueule (même son
Godzilla, même si dans ce cas c'était pas vraiment à propos). Et dans
Alive encore il nous en fout plein la tronche. Et si l'accumulation de travelling et de zoom (surtout de zoom, oh mon dieu !) peut rebuter certains elle dynamise particulièrement un huis clos plutôt statique et lui confère sa personnalité. Car dans toute son artificialité, le "style Kitamura" est inimitable et reconnaissable au premier coup d'oeil. Et c'est classe.
Mais il faut avouer que même dans sa version courte le film traine en longueur et qu'il se construit sur un prétexte assez bancal, d'autant plus quand on essaye inutilement de l'expliquer. Mais qu'il donne lieu à de belles images - parce que c'est là que
Kitamura est fort.
21 janvier 2007
par
Epikt
Sa fait l'affaire
plusieurs approches :
- en temps qu'adaptation du manga, ce film est une réussite, le scénario et l'esprit du manga sont respectés, l'atmosphère aussi, se qui n'est pas évident pour de nombreuses autres adaptations (loin s'en faut ...)
- le film en lui même est agréable, interprétation, éclairage, mise en scène etc.... tout concours à faire passer un bon moment au gentil spectateur que je suis.
- enfin, quand à savoir si s'est le meilleur ou le pire Kitamura, ben là je sèche. Peu-être moins riche que les autres films du réalisateur en terme d'inventivité, le film a le mérite - grâce aux bornes fixées par le scénario du manga - de brider Kitamura et de ne pas partir en sucette sur la fin (ce qui est en règle générale ce que je reproche à ce réalisateur).
il reste au final, qu'il y a là matière a passer un bon moment, bien rythmé, avec de l'action de qualité.
L'isomère.........
C'est toujours avec une grande joie que je regarde un Kitamura, depuis un certains Versus, on peut dire que je mets ds ce cinéaste de grand espoir.Alive qui doit etre son plus gros budget, est l'adaptation d'un manga du même nom n un one shot violent , sombre et tres réjuissant avec un petit coté Akira .
Des le départ, on voit que Kitamura respecte le support original, avec une scéquence d'intro identique (p-e même au niveau des plans )à celle du manga. L'histoire démarre de la même façon, et Kitamura suit exactement le scénario du manga durant au moins les 3/4 du film . Cependant le défaut récurant du réalisateur se fait sentir ,à savoir une mauvaise maitrise du rythme de son film .ce n'est pas que la lenteur me gène ,mais ici la multiplicité des situations associée à la lenteur du film débouche sur un déséquilibre gênant qui empêche vraiment de rentrer ds le film et pour certains cela peut etre le fruit d'un ennui. Mais qu'importe en tant que fan de kitamura on reste captivé ,d'autant plus que pour ceux qui on apprécié le manga on se plait à retrouver l'atmosphère et les situations de ce dernier.A part cela, il reste quoi? Ben pas grand chose jusqu'à la fin kitamuresque avec comme d'hab un duel à un vs un dantesque mais pour cette fois ......raté!!!?? et oui notre petit surdoué des "face à face" livre ici des combats peu inspirés, pas tres originaux et indignes de ces capacités et c grandement dommage. D'autant plus qu'il sait tres bien faire monter la tension avant chacun des affrontements comme il le fait si bien à la fin de Versus ou meme ds Aragami .Ici ça monte ,ça monte pour finalement déboucher sur que dalle.Grande déception !
Au final, ALIVE n'est pas un mauvais film, mais il est très loin d'etre satisfaisant , je dirais qu'il est décevant sur bien des points ; stt pour ceux qui ne connaissent pas le manga est qui risque d'y voir une simple copie de Akira ,Matrix ect... Dommage; car le long métrage à des qualités , on espère à certains moment que le film va s'envoler mais finalement en reste sur notre faim .pu**** quel dommage....!!!!!!