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Une Femme Coreenne

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.25/5

vos avis

28 critiques: 3.2/5

visiteurnote
750XX 3.75
Bamboo 2.25
Bastian Meiresonne 3.5
Black_pantha 3
Cassiel 2.75
chronofixer 2.25
cityhunter 3.5
Dooliblog 3.5
eniger 1.75
Feid 4
Illitch Dillinger 3.75
Izzy 4
jep 2.25
JoHell 3.75
joream 3.75
koalaurent 3
Kokoro 3
Oh Dae-soo 3
Pikul 3.5
punkfloyd 2.75
shaya 3.75
Titeuf@ 3.75
Toxicguineapig 3.75
Tred 3
tu0r 3.25
wa 2
zybine 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Lelouche coréen

Ayant fait scandale en Corée pour ses nombreuses scènes de nudité, il était intéressant de découvrir ce film pour le juger à sa juste valeur : simple provoc' dans un pays en passe de se libèrer ou véritable oeuvre d'auteur. La première - bien trop longue et bavarde - partie laissait présager le pire : patchwork de plusieurs individus, les longues bavardages et scènes d'exposition semblent n'aller nulle part et ne sont que rarement entrecoupées de scènes de sexe sans grand intérêt pour le spectateur pourri-gâté à la moindre pub de yaourt/lessive/voiture incluant une femme nue. Arrive soudainement le point de bascule totalement inattendu du film, qui surprend et choque réellement, avant d'amorcer un revirement de ton total. L'on comprend alors l'importance de toute la première partie (qui aurait pourtant mérité à être coupée d'une bonne demi-heure), mettant tranquillement en place les différents protagonistes et bercant le spectateur dans une sorte de transe polie, dont il sera brutalement arraché pour être plongé dans une étude de caractère et de situation d'un couple sur la voie de la destruction. Seconde partie, qui est terriblement poignante et criant de réalisme. Le jeu des acteurs est véritablement bouleversant et par moments, l'on oublie même d'assister à un film et de "vivre" de scènes certainement encontrées dans nos propres vies (la scène du jeune faisant l'amour à la femme de l'avocate est très certainement le meilleur exemple...PARFAITE dans le jeu, la construction et la mise en images). C'est un film parfaitement dérangeant, ne serait-ce que par le sentiment d'avoir été berné par le réalisateur en vue des deux parties tellement distinctes, mais complémentaires. Rien que pour cette prouesse, le film mérite d'être re-vu une seconde fois pour juger de l'adresse de cette manipulation sentimentale et visuelle.

21 mars 2004
par Bastian Meiresonne


Bien vu!

Plus interessant dans le fond que dans la forme, un film qui navigue entre consensus et choix personnels quelque peu troublants, mais assez juste. A voir!!

08 avril 2007
par Cassiel


quel est le propos de ce film?

eh bien difficile à dire! les intentions du réalisateur ne sont pas vraiment claires, mis à part un pseudo côté hédoniste fauusement erotique et provocateur par rapport à la société coréenne. le probleme vient du fait qu'il mélange tout et n'importe quoi: histoires de couple, de fesses, de fait divers glauque... :attention debut SPOILER!!: en gros la vie d'un couple ayant adopté un fils, le mari a une maitresse, le pere du mari meurt, la femme se lie avec un ado puceau, le mari et la maitresse ont un accident avec un postier psycho/alcoolique qui finit par tuer le fils adoptif, le couple se dechirera par la suite.... fin SPOILER. eh oui c'est le bordel vu comme ça, dans le film ça défile naturellement, mais sans avoir aucune profondeur, aucune émotion, aucun sens finalement; rien ou presque n'est justifié; le film aurait gagné à se focaliser sur un des aspect ( n'importe lequel d'ailleurs) plus en profondeur. même si le film se laisse regarder, on s'ennuie un peu et surtout ça sonne archi faux et surfait et au final totalement inutile. grosse déception donc meme si le film se laisse regarder je le répète (la réalisation n'est pas mauvaise bien que sans véritable talent).

20 janvier 2004
par chronofixer


Pas génial

Je n'ai pas trop aimé ce film, l'histoire est pauvre. Les scènes importantes n'ont rien de génial. Passage "préféré": les scènes où Hojung se confie, et fait de la gym.

30 octobre 2004
par eniger


vraiment sympa

Je ne suis pas un habitué de la croisette ou des autres festivals, et n'était donc pas au courant du "parfum de scandale" qui entoure ce film. Quoi qu'il en soit, les passages choquants ne sont pas ceux que l'on croit, les passages érotiques étant filmés avec beaucoup de finesse (effet voyeurisme? je dirais plutôt qu'ils permettent de comprendre les sentiments des protagonistes.). Il est vrai que c'est le bordel pendant le début, et même si ensuite le rythme s'installe, plutôt lent, on se laisse porter agréablement... jusqu'à ce que la violence sous-jacente (mais on s'en rend compte après) surgisse au grand jour. Dès lors, on a l'impression que le couple s'en sort par le biais de ses amants respectifs, le sexe étant le catalyseur... Finallement, j'ai apprécié le ton, l'ambiance général, le jeu des acteurs (tous nickels!). On regrettera peut-être le vilain tour que nous joue Im Sang-Soo, obligés que nous sommes de revoir le film pour mieux interprêter ce que nous révèlent les personnages.

03 janvier 2006
par joream


Grand prix du festival de Deauville, mouaiiiiiisss :/

Un bon film, certes. De là à le placer à la plus haute marche du festival de Deaville, moi je trouve pas qu'il la mérite vraiment. A good lawyer's wife n'est ni plus ni moins qu'une romance triste sur l'adultère. Les deux personnages sont bien exploités par les acteurs, mais le film ne peut dépasser les limites de son scénario qui demeure assez classique en fin de compte.

20 mars 2004
par koalaurent


Short cuts

Réalisée avant un PRESIDENT’S LAST BANG qui fera parler de lui en Corée, c’est bien d’une comédie dramatique dont il s’agit ici, puisque l’histoire bascule de plus en plus dans le drame après avoir flirté avec la comédie de meurs libertaire durant plus d’une heure. IM Sang-Soo choisit d’abord de nous conter la vie plutôt banale d’une femme d’avocat, les tromperies de son mari, ses relations avec les grands-parents, la place du fils adopté dans son couple, les frustrations de sa vie sexuelle, bref un portrait sans concession d’une coréenne moderne de la bourgeoisie moyenne. Il faut bien l’avouer, cette chronique n’est pas complètement convaincante. Les scènes se télescopent d’un lieu à l’autre sans beaucoup d’homogénéité, les situations s’étirent jusqu’à l’ennui et ne font pas dans l’originalité, bref tout cela n’est pas bien passionnant, surtout que les personnages n’ont rien de très remarquable ni d’attachant, à part peut-être cet adolescent obsédé par sa belle voisine. Le ton employé rappelle parfois celui des films européens du début des années soixante-dix, dans cette manière d’aborder la sexualité sans pudeur et de l’intégrer dans une vision plus sociétale du cinéma. Il faudra quand même attendre plus de 1H15 pour en arriver au climax du film. On pourra dire que le concept de montrer la platitude de ces existences est réussi, mais sa concrétisation sur l’écran n’est pas très concluante, l’ensemble souffrant d’une réalisation plutôt impersonnelle. Et pourtant, quel choc surprenant ! Une séquence terrifiante dans sa concision, son réalisme et sa brutalité, qui fait basculer l’intrigue dans une longue chute sans véritable fin : tout se déglingue autour des protagonistes, les habitudes d’avant apparaissant maintenant comme une succession de prémices à la décadence. Les derniers moments ramènent une fausse sérénité, les choses ayant trop changé pour qu’il y ait un possible retour en arrière, à commencer par la propre place de la femme dans son environnement. On pensera fortement au SHORT CUTS de Robert ALTMAN et sa fin apocalyptique après une succession de sketches anodins et parfois décousus, mais le procédé est ici moins brillant. Dommage que UNE FEMME COREENNE souffre de ce manque de rigueur, esquissant pas mal de thèmes sans vraiment les cerner avant de rentrer véritablement dans une histoire plus forte. Il reste finalement une œuvre globalement loin d’être désagréable, mais pas non plus inoubliable. Le sujet méritait mieux que ça.

12 octobre 2005
par Kokoro


Hauts et bas

A l'encontre des autres commentateurs, je trouve que c'est tout le sel du cinéma coréen actuel (on pourrait en dire autant de Hong Sang-Soo ou de Lee Chang-Dong notamment ) que de nous proposer ce type d'oeuvres à la fois totalement élégantes et maîtrisées formellement et foutraques, imprévisibles voire incohérentes dans leur propos. Ces ruptures de ton, ces échappées hors d'une narration trop huilée, ces brusques accélérations font tout le prix des ces films si attachants. 
Dans le genre, Une femme coréenne est remarquable par sa bifurquation inattendue dans le drame, qui éclaire rétrospectivement toute la première partie d'un jour nouveau et justifie en fait la conclusion finalement très morale (au sens rohmerien - auquel on pense) de ce film non pas érotique mais sensuel.

20 juillet 2009
par zybine


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