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6 Years in Love

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 1.88/5

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3 critiques: 2.67/5



Elise 1 Ronron
Xavier Chanoine 2.75 Sans surprise, une histoire bien négociée
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Ronron

Comme il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent ces temps-ci niveau cinéma coréen, on fait avec ce qu'on a. Et en l'occurence, on a le retour de Kim Ha-Neul après son rôle aux cotés de Kwon Sang-Wu. Ce duo aura prouvé qu'il a du potentiel, mais que vaut Kim Ha-Neul avec d'autres partenaires ? Et ben pas grand chose manifestement. Mais il faudra reconnaître qu'elle n'est franchement pas aidée par le scénario. Son personnage est certes un peu plus mature qu'auparavant (elle commence à prendre de l'âge la demoiselle quand même), mais elle est embarquée dans une histoire tristement trop courante et qui n'a absolument plus rien à apporter, surtout dans ce cas-ci où il est traité bien trop académiquement, sans originalité de fond, et à mourir d'ennui. On s'endort presque devant une histoire qui suit les chemins trassés par la bonne conscience coréenne, dans le moindre détail (le billet Korean Air, les affiches de Manchester United, où évolue Park Ji-Sung...). Le seul petit amusement est le rôle de la deuxième fille qui est un peu taré et a un potentiel comique, malheureusement peu exploité. Bref, Kim Ha-Neul ne transcende pas, et le scénario ne décolle jamais.

14 juin 2008
par Elise




Sans surprise, une histoire bien négociée

Sans être le naufrage annoncé, 6 Years in Love est intéressant uniquement lorsqu'il est borderline sur les émotions des protagonistes. La déconstruction petit à petit du couple Da-Jin / Jae-Yong entraîne ainsi des situations compromettantes pour chacun et au spectateur d'être plus ou moins empathique selon les divergences sentimentales. L'un fait la connaissance d'une étrange demoiselle, l'autre rencontre un type qui a des liens étroits avec son entreprise. La lassitude et les querelles du couple, après six ans de vie commune, vont entraîner leur chute et de nouveaux chemins vont alors se tracer : entre conquêtes d'un soir et plus si affinités, 6 Years in Love ne pousse pas assez loin son sujet et évoque sans grande énergie l'idée du couple blasé. Le film démarre pourtant plutôt bien avec une séance photo ratée au restaurant où le vent essaie de tout faire capoter (métaphore du couple qui part à la dérive) : de tempêtes en naufrages, le couple résiste pourtant jusqu'à l'explosion suggérée par le désintérêt des deux loustics. Jae-Yong trouve une confidente (Da-Jin, venue pour faire une surprise, les surprendra au téléphone) et Da-Jin s'emmêle les pinceaux entre sa vie professionnelle et sa vie privée, un classique de la comédie dramatique avec une définition du couple plutôt pessimiste : c'est lorsque l'on commence à avoir de véritables projets et une vision plus large sur son couple que la lassitude et l'absence de motivation -parfois sexuelle- commencent à pointer le bout de leur nez. Le cinéaste dresse alors un constat plutôt pessimiste sur la société coréenne à ce niveau là, mais ne partons pas dans des théories farfelues surtout lorsqu'on doute, légèrement, des ambitions du cinéaste à ce niveau là. Plutôt que de creuser un minimum un scénario servant de prétexte à une énième comédie romantique, Park Hyeon-Jin préfère s'attarder sur le sort des protagonistes, en insufflant un semblant de suspense avec cette histoire de tumeur au sein, suspense sans grande envergure cela va de soit. Non, le plus intéressant intervient lorsque les nerfs commencent à lâcher des deux côtés, car au cinéma ou dans la réalité il n'y a pas plus pénible que de suivre un couple toujours "borderline".

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A un moment donné cela doit exploser, irruption des sentiments de haine et d'amour, torgnoles et aventures sexuelles rock’n roll. Evidemment, 6 Years in Love n'ira pas jusque là, mais passe la seconde lorsque Da-Jin finit par aller vivre quelques temps chez sa mère et que pendant ce temps là, Jae-Yong s'amuse avec une autre fille. Toute la partie antérieure au déménagement est sympathique mais ne relève pas le niveau de la première comédie romantique coréenne venue. Des différences avec le tout venant du pays du matin calme? Oui, l'absence de scope et l'absence de personnages issus des soirées Lounge ou de milieux sociaux -très- aisés, point de costumes chics et de décors épurés pour faire tendance, 6 Years in Love se déroule en appartement et point barre. La modestie est de mise, mais cette modestie n'est pas une excuse quant à l'absence de véritable parti pris formel et l'absence de vrais rebondissements. Tout le monde est au courant que les techniques de drague dans les films coréens sont fantastiques et que les gamines rêvent d'être abordées de cette manière (avant d'être déçues par la vie, parce que la vie, à ce que l'on sache, n'est pas celle que l'on voit dans le premier drama à la mode visionné en streaming), le cinéaste nous convie à y assister par l'intermédiaire de belles séquences intimistes. Mais ni la bande-son assez moyenne dans l'ensemble ni le filmage plat et sans relief ne donne du corps à ce qu'on appellera une comédie dramatique pas formidable, certes, mais loin d'être aussi prétentieuse que ce que l'on a l'habitude de voir ces temps-ci. Malgré l'interprétation plutôt correcte de Kim Ha-Neul, formidable et déglinguée dans Don't Believe her : She's too Beautiful To Lie (pas le classique de Scorpions, mais une comédie bien barrée), 6 Years in Love ne bouleverse pas la donne et empêche une lecture plus ample dans la mesure où il se clôt sur un happy-end. Pour les amoureux du genre.

18 juin 2008
par Xavier Chanoine


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