dépêches
15/11/2020 10:17
RIP Soumitra CHATTERJEE
Il fut le premier visage du cinéma indien dans les grands festivals et dans le monde: Soumitra CHATTERJEE est décédé à 85 ans. Il fut Apurba ROY dans
Le Monde d`Apu qui révéla Satyajit RAY, cinéaste avec lequel il continua à travailler.
Ordell Robbie
24/8/2020 13:43
Fin de romance
Benny CHAN est décédé à 58 ans d'un cancer. Avec ce bon artisan c'est encore un peu de l'âge d'or HK qui s'en va tandis que
les bad boys motards de HK et leurs amoureuses des beaux quartiers de l'ex-colonie britonne sont en deuil. RIP.
Ordell Robbie
14/8/2020 19:11
RIP WATARI Tetsuya
Figure mythique du yakuza eiga, WATARI Tetsuya est mort le 10 août 2020. Ses rôles les plus marquants furent pour SUZUKI Seijun (
Le Vagabond de Tokyo) et FUKASAKU Kinji (
Le Cimetière de la morale) tandis que KITANO lui offrit un petit rôle dans
Aniki mon frère. RIP.
Filmographie et portrait de WATARI Tetsuya
Ordell Robbie
10/4/2020 22:14
RIP OBAYASHI Nobuhiko
Le réalisateur du singulier
House est décédé le 10 avril 2020 dans sa ville natale d'Onomichi, dans la préfecture d'Hiroshima. RIP.
Filmographie et portrait du cinéaste
Ordell Robbie
10/2/2020 19:32
Oscoréanisé
"Grand gagnant des Oscars 2020, Parasite vient de bouleverser l'histoire du cinéma. Face à 1917 et Once Upon a time... in Hollywood, le film sud coréen a remporté quatre statuettes, devenant la production la plus récompensée de cette 92e cérémonie des Oscars. Déjà primé à Cannes, le film de Bong Joon-ho est reparti avec l'Oscars du meilleur film, meilleure réalisation, meilleur film international et enfin meilleur scénario original. C'est la première fois depuis 1929, date de création de la cérémonie de remise de prix, que l'Académie des Oscars récompense une oeuvre non anglophone dans la catégorie Meilleur film. C'est également la première fois qu'un film sacré de l'Oscar du meilleur film international remporte également l'Oscar du meilleur film." (linternaute.com)
Qu'un film issu d'un pays un brin parasité par les USA fasse ainsi l'histoire du 7ème art là-bas, c'est troublant. Selon la grille de lecture, c'est soit un formidable pied de nez, soit une récompense allouée à une colonie lointaine, soit un hasard total lié à la configuration des astres... soit la simple reconnaissance d'un bon film, ok. Dans ma chronique à moi j'écrivais :
"Bong Joon-ho arnaque à l'international en métaphorisant – c'est euphorisant - de ci de là son histoire et il ne s'en cache pas. Ca marche, hop : Palme d'or.". Re-belote.
Arno Ching-wan
3/2/2020 20:41
Last Wuhan For Chinoiseries
Coronavirus. Fut un temps, j'aurais causé Ebola Syndrom en rigolant, de cette insouciance d'ado attardé toute française désormais autant menacée que possiblement menaçante si récupérée par la bête. C'est d'ailleurs peut-être une des raisons pour lesquelles Hazanavicius répugne à pondre un 3ème OSS117, me dis-je - car voici là un billet tout personnel qui n'engage que moi, n'est-ce pas.
Si je me suis parfois demandé si ça n'était pas une forme de racisme inversé que d'adorer à l'excès le ciné HK, me voilà rassuré devant une forme de rejet "épidermique" que je ne partage en rien et qui ramène à une époque que je n'ai pas connu, mais qui manifestement peut réapparaître en un claquement de doigt. La cinéphilie n'empêche pas la conscience de son environnement, et il va ici de soit que si quelque humble occidental peut être enclin à soutenir l'identité hongkongaise à l'heure d'un rapprochement difficile avec la mère patrie, ce même caucasien est bien triste d'assister à cet horrible drame en Chine - possiblement le nôtre un jour - ainsi qu'à, chez nous, des réactions racistes dégueulasses envers nos cousins et amis. En espérant que toute cette folie ne soit que passagère.
Arno Ching-wan
21/1/2020 10:03
RIP SHISHIDO Jo
Les pommettes les plus mythiques du cinéma japonais ont rendu l'âme le 20 janvier 2020 à 86 ans. Il fut bien sûr l'incarnation parfaite de l'approche surréaliste, toute en ruptures (de tons, de rythme), toute en défi des conventions narratives du polar proposée dans les années 60 par
SUZUKI Seijun. Mais on le vit aussi dans un polar sous influence western spaghetti (
A Colt is my passport) , un estimable yakuza eiga stylisé (
Massacre Gun) et un GOSHA marquant la fin des années fastes du jidaigeki (
Bandits contre Samouraïs).
Ordell Robbie
21/1/2020 8:08
HK Video, le retour ?
La nouvelle affole la toile. Lu sur Twitter :
Après quelques sorties sporadiques le label #HKVidéo va faire son grand retour avec #ChristopheGans à sa tête. Le renouveau est prévu pour Juin 2020 (sous réserve) avec l’un de leur titre culte, «Zu Les Guerriers De La Montagne Magique» chef d’œuvre de #TsuiHark en blu-ray.
Effet Spectrum ? Nostalgie 90's ? Back to the roots pour les vieux de la vieille ?... Si Zu est annoncé, je parierais sur une ressortie des oeuvres phares de la nouvelle vague (les philtres The Lovers / Green Snake passent-ils en HD, me demandé-je ?)
Perso "a priori" je préfèrerais de l'inédit, en polar surtout (Milkyway), sinon autre (Pekin Opera Blues, tout ça), mais sur du support HD, s'il existe une copie magnifique d'un film sympa, ça peut payer aussi et... bref. Ne nous emballons pas. C'est peut-être de l'intox, du fake, mais l'envie d'y croire entretien l'espoir. Et l'espoir, on le sait, ça fait vivre les oiseaux, chanter les abeilles et donne des couleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Arno Ching-wan
12/1/2020 9:49
Spectrum-man
J'avais hésité à en faire de la pub gratos ici, mais vu le catalogue, on peut y aller. L'éditeur français de films asiat' Spectrum Films nous a sorti déjà quelques bombes en BR, dont des pépites de GwG, et il compte bien continuer : Devil Hunters et The Dragon Fighter sont dans les tuyaux. La grosse actu, chez eux, se concentre sur Ronny Yu, avec les sorties prochaines de The Bride With White Hair et - surtout pour moi - The Saviour, que je n'ai pas encore eu l'occasion de visionner. Voilà un bien beau projet, qu'on espère pérenne.
Arno Ching-wan
25/5/2019 22:25
Palme d’or à Bong Joon-ho
Il a été "reçu" à Cannes pour son intriguant Parasite, un film a priori axé sur la lutte des classes via le prisme familial qui nous renverrait presque à du Bunuel. Toujours est-il que ce prix balaye à la fois le film Okja et la polémique d'antan sur sa distri Netflix qui avait alors "infecté" le festival. Aux exploitants de cette fois lui dérouler le tapis rouge avec un grand sourire, au réalisateur de Memories of Murder. C'est une très bonne nouvelle pour lui, pour nous ainsi que pour tout un pan d'un certain ciné de genre coréen (photo ®Lemonde.fr).
Arno Ching-wan