Du 30 octobre au 6 novembre 2012 se tiendra au cinéma Saint-André des Arts la 7ème édition du Festival du Film Coréen à Paris, le FFCP pour les intimes. Si la programmation reste encore un mystère, on connait au moins le film de clôture.
The Thieves, sorti en juillet dernier en Corée du Sud et carton historique au box office local, rassemble un casting « all star » comptant notamment sur la rescapée Jeon Ji-Hyeon, et quelques têtes d’affiche hongkongaises comme Simon Yam ou Derek Tsang. Le réalisateur et la productrice feront le déplacement jusqu'à Paris.
Enfin, le festival rendra hommage à LEE Jeong-Jae en sa présence.
Plus d’informations prochainement !
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Au milieu d’une rentrée particulièrement chargée chez l’éditeur Kaze - Blue Exorcist, Switch Girl, Ikigami, Bleach, One Piece La malédiction de l’épée sacrée, Beelzebub, Code Geass… - l’on trouve une annonce de poids, celle d’une édition en Blu-ray du génial Patlabor de Mamoru Oshii. Test à venir au plus vite mais, déjà, les quelques images aperçues donnent l’impression de découvrir la chose pour la première fois. Sachant que je me suis déjà avalé cette péloche plus de dix fois, c’est peu de le souligner !
A noter : Patlabor 2 est prévu pour novembre (arghl !), Patlabor 3 décembre.
La Septième édition du Festival du cinéma chinois de Paris se déroulera du 19 septembre au 4 octobre 2012 dans les salles de cinéma Les 3 Luxembourg, Publicis Champs-Elysées, La Pagode, Lincoln et Max Linder. On ne pouvait pas faire plus simple.
Au programme, une rétrospective du cinéaste du renouveau du cinéma chinois de gauche des années 30, Sun Yu, auteur de films au studio Lianhua visant, entre autre, à produire autre chose que des films d’arts-martiaux pour un public plus exigeant. Il réalisera notamment le classique La Route en 1935. Le cinéaste mettra petit à petit fin à sa carrière suite à un éditorial de Mao Zedong dans Le Quotidien du peuple, critiquant La Vie de Wu Xun, production du studio KunLun de 1950.
Plus connu en Occident, Wang Xiaoshuai aura droit à une rétrospective sélective consacrée à 6 de ses œuvres. La plus célèbre étant Beijing Bicycle (2001).
Documentaires, ciné-concerts et films d’animation complèteront une sélection de films récents dont on recommandera le très beau A Simple Life de la réalisatrice Hongkongaise Ann Hui.
Toute la programmation est disponible sur le site internet du festival.
Du 17 octobre au 12 novembre 2012, la Cinémathèque consacre à KAWASE Naomi une rétrospective en présence de la cinéaste. Est également annoncée pour le courant de l'hiver, sans date à ce stade, une rétrospective du travail de SOMAI Shinji, cinéaste dont KUROSAWA Kiyoshi fut l'assistant-réalisateur et qui fut une personnalité marquante des années 80 aux yeux de la critique nipponne.
La Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris. Métro: Bercy.
L’actu, la grosse, la vraie, c’est Paris Cinéma et son monstrueux programme consacré au cinéma de Hong Kong. C’est en ce moment que ça se passe et c’est tout simplement une forme d’aboutissement, un cadeau pour les fans, avec des bons films à profusion, des invités de prestige, et, à ce que j’en lis sur les réseaux sociaux, moi qui suis si loin de Paris, si loin de cette famille qui est aussi un peu la mienne, règne là-bas comme une ambiance bon enfant. Cela me procure un sentiment de bien-être assez stupéfiant. Si loin, si proche. Peut-être me trompe-je, ne vois-je pas tous les tenants et aboutissants de l’évènement, mais enfin, quand je vois tous les copains d’ailleurs qui rencontrent ces personnalités de choix (Yuen Woo-Ping, Sam Ho, Allen Fong, Kara Hui, Johnnie To… oh !), mitonnent des interviews à n’en pas douter jubilatoires sans oublier de mitrailler à tout va nos stars – You shoot, I shoot ! –, je me dis que, là, c’est du bonheur en barre que ce festoche.
J’ai demandé à Anel Dragic, qui s’éclate sur place le sagouin (avec l’équipe bien active d’Eastasia.fr), si je pouvais lui piquer cette photo pour Cinemasie histoire qu’on ait un petit quelque chose à grailler. Merci à lui. Je me suis fait mendiant. C’est la plus belle que j’ai vu passer. Johnnie To, hilare, devant un DVD import de Happy Ghost 3, une sucrerie 80’s que, du coup, je veux absolument découvrir. Il fallait oser lui ressortir ça en interview ! Son deuxième film après The Enigmatic Case si j’en crois notre base de données. Une Maggie Cheung pimbèche, un Tsui Hark qui joue Dieu, une poursuite en bagnole sur un immeuble, une comédie balourde… Vite, le coffret collector ! Parce qu’un Johnnie To en papi rigolard qui tente de se rappeler le tournage de la chose avec cette nostalgie malicieuse dans le regard, ça, ça n’a pas de prix. Merci les gars.
A noter : HK Cinemagic couvre également bien comme il faut la chose ici :
http://hkcinemagic.blogspot.co.uk/
Le festival se propose de dresser un panorama exceptionnel, qui reviendra, en plus de 80 films, sur plusieurs périodes majeures et talents essentiels des années 1950 à nos jours.
Si le cinéma hongkongais a connu plusieurs âges d’or, il en est un qui reste relativement méconnu : celui des années 50 et 60.
Pourtant, cette période est passionnante à plusieurs titres. La production locale a atteint 280 films par an, cinéma mandarin et cantonais ont coexisté et brillé chacun à leur manière, et nombre de ces films donnent à voir les profondes transformations économiques et sociales, ainsi que l’évolution des mentalités, dans le Hong Kong d’après-guerre.
Du chef-d’œuvre de Zhu Shilin, Sorrows of the Forbidden City, aux deux premiers films de la réalisatrice Tang Shu Shuen (The Arch et China Behind, précurseurs de la Nouvelle Vague), le Festival Paris Cinéma reviendra sur une période fascinante et méconnue du cinéma hongkongais. L’occasion de découvrir sur grand écran une dizaine de chefs-d’œuvre de grands noms tels que Lee Tit, Lung Kong, ou encore Li Han-hsiang et Wong Tin-lam (respectivement mentors de King Hu et de Johnnie To).
Le festival proposera par ailleurs un focus exceptionnel sur la Nouvelle Vague, qui débute en 1979, avec de nombreux titres rares ou inédits en plus de classiques de réalisateurs tels que Tsui Hark. Des films méconnus de cinéastes pourtant essentiels, tels que Yim Ho, Alex Cheung, ou encore Peter Yung, feront de ce focus un véritable événement.
Ce programme sera l’occasion de mettre en lumière trois personnalités essentielles de cette période : Ann Hui, Patrick Tam et Allen Fong
De nombreux autres titres rares ou essentiels des années 70, 80, 90 et 2000 viendront compléter ce panorama du cinéma hongkongais. Et pour défendre la jeune génération, un parrain de choix : Johnnie To, qui viendra soutenir deux programmes de courts métrages du festival Fresh Wave, qui vise à découvrir et soutenir les talents de demain.
Hommage à l’une des cinéastes les plus importantes de Hong Kong avec une sélection d’œuvres rares et essentielles, dont ses deux premiers films, The Secret et The Spooky Bunch.
L’occasion également de revenir sur ses débuts à la télévision, qui faisaient de son passage au cinéma une évidence, tout comme l’arrivée d’une Nouvelle Vague dont elle a été l’un des chefs de file.
Outre ses collaborations avec Wong Kar-wai et Johnnie To, Patrick Tam a surtout été l’un des piliers de la Nouvelle Vague hongkongaise, avec des films comme The Sword et Nomad. En plus de ses longs métrages, le festival proposera une sélection de ses travaux télévisés, annonciateurs des profonds bouleversements qu’allait provoquer le passage au cinéma d’une nouvelle génération de réalisateurs venus de la télévision.
Allen Fong, une des figures de proue de la Nouvelle Vague, a signé des films parmi les plus importants de l’histoire du cinéma hongkongais. Le festival présentera son chef-d’œuvre, Ah Ying, plusieurs autres films-clé de sa carrière, ainsi qu’une sélection de ses travaux pour la télévision.
Deux nuits seront également proposées (du vendredi 29 au samedi 30 à partir de 21h30) :
NUIT JOHNNIE TO avec au programme The Mission, Loving You, Lifeline et The Longest Nite.
NUIT CATEGORIE III avec au programme The Untold Story, Crazy Love, Story of Ricky et Sex and Zen 2.
Enfin, une Master Class de Johnnie To sera organisée le dimanche 1er juillet à 18h30 et une table ronde en compagnie de Patrick Tam et Allen Fong le mercredi 4 juillet à 19h30.