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Quand l'embryon part braconner

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.38/5

vos avis

6 critiques: 2.88/5

visiteurnote
Anel-kun 3.5
Epikt 3.5
hkyume 4
Jérôme.D 0
Mounir 3.5
Pikul 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

de quoi fouetter une chatte ?

Enfin vu la fameuse horreur sataniste dont tout le monde parle, purge immonde pour certains, chef-d'oeuvre subversif pour d'autres, scandale instrumentalisé pour défendre la "liberté d'expression" pour la plupart (qui n'ont pas vu le film mais réagissent de manière automatique)... donc quoi qui n'en reste ? Et ben c'est une bonne surprise cet Embryon. Il est vrai que la trame est connue, classique et rabachée (surtout 40 ans après), mais on en fera pas une montagne, puisqu'elle demeure suffisemment accrocheuse et bien menée pour retenir l'attention. Aussi, qui prettera une trop grande attention au discours du personnage (jusqu'à y assimiler le propos du film, tant qu'à faire) aura vite fait de le trouver fumeux et parfois même incohérent - alors que pris avec du recul (et en fuyant la lettre) le film est une illustration pluot convaincante d'un certain état de fait, la virilité de l'homme japonais en a pris un coup (défaite militaire, occupation, libération progressive des femmes). Reste que le film est très beau - esthétisant même parfois (photo hyper léchée et contrastée, cadres très travaillés,...). En particulier en raison d'un choix du format scope qui parrait étrange à première vue pour filmer un hui-clos, mais qui trouve tout son sens dans une baterie d'inserts en très gros plan de toute beauté, et qui ont la faculté de temps à autre de suspendre délicieusement le film.

10 novembre 2007
par Epikt


...

Faussement expérimental (ah le noir et blanc post expressionniste, oh le gros plan simili pornographique à la Genet, mazette la musicalité atonale et les ruptures de ton, fichtre les incrustations de peintures), lourdement symbolique (tarte à la crème du fétichisme, de la cruauté, la procréation, du sadisme, de la déshumanisation de la femme et des rapports humains et sexuels en général), "Quand l'embryon" tient de la fumisterie, d'un gros gloubilboulga visuel prétentieux et pénible dont l'engouement critique à sa ressortie oblige à la plus grande et saine méfiance. Devant cette oeuvre complètement régressive qui tente de faire oublier sa médiocrité avec un emballage formel bien visible et grossier (on tombe ainsi vite dans le panneau avec un bel alibi intellectuel de faux esthète), mieux vaut s'abstenir et se souvenir d'un Suzuki, par exemple, au pif.

05 novembre 2007
par Jérôme.D


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