bruce lee et nouvelle vague

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13/06/08 07:18 

quel rapport me direz vous ? Aucun. Sauf deux questions distinctes auquelles je ne peut trouver de réponse d'où je suis. Je pose donc ce petit quizz où la seule récompense sera ma gratitude (pour ce qu'elle vaut).

1- est ce bien dans Fist of Fury que Han Ying Kit se fait tuer par Bruce Lee ?

2- je cherche des citations précises des cahiers du cinéma et/ou de positif et de Hk vidéo datant de la grande époque entre milieu 80 et milieu 90 où les critiques ont utilisés l'expression "nouvelle vague hongkongaise". Du coup je me demande bien qui est le premier à avoir utilisé cette expression.



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13/06/08 08:34 RE: bruce lee et nouvelle vague

1/ oui, mais pas seulement. Dans fist of fury il joue le cuisinier, alors que dans "big boss", il joue le boss final et s'y fait eviscerer à mains nues.

2/ aucune idée.



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20/06/08 18:01 RE: bruce lee et nouvelle vague

Conscient qu'il ne parviendra pas à s'imposer aux U.S.A, il revient à Hong-Kong, le paradis de la série B. Pour lui un simple purgatoire en attendant la consécration. La rage au ventre, il va ainsi s'intégrer dans le système local.
Sans avoir vraiment le choix, il accepte de tourner dans les "petits films" que lui concocte la Golden Harvest. Des bandes avec lesquelles il va dynamiter tout le système. Le parcours comme la méthode, rappellent finalement ceux des cinéastes de la Nouvelle Vague qui allait exploser cinq ans après sa mort; Comme Tsui Hark ou Ann Hui, Lee a été formé à l'étranger. Il a connu une autre industrie du cinéma que celle de Hong-Kong et cherche à en modifier les codes. Il détruit méthodiquement tous les principes du héros chinois, y injectant des corps étrangers qui en pulvériseront jusqu'à l'essence. Une démarche qui fait de lui le précurdeur de tout le cinéma hongkongais moderne.
(...)
Bruce Lee va ainsi manipuler avec brio les paradoxes. Son personnage présente toutes les caractéristiques d'un "Sifu" classique du kung-fu: le respect du maître, la chasteté totale, la rigueur de l'entraînement. Pourtant, sa représentation de l'art martial à l'écran fait voler en éclat toute idée d'obédience à la tradition. En recherchant l'efficacité à tout prix, en revenant aux sources du combat, il donne un nouveau sens au geste martial et devient une sorte de guerrier originel, incroyablement brutal, sensuel et animal, le contraire d'un maître. Dans la très touchante interview que Liu Chia Liang donnait en 1984 aux Cahiers du cinéma, LE réalisateur kung-fu par excellence, le gardien de la tradition, regrettait l'absence chez Lee de wude, la courtoisie martiale. On comprend son désarroi. Car Bruce Lee est bien l'anti Liu Chia-liang. Son kung-fu, séduisant et violent, est un outil détourné de son sens premier. Un outil de cinéma plié à la volonté de l'auteur. Il ne vise plus le bien de la communauté toute entière mais la seule glorification de la star.





article de Julien Carbon, paru dans HK numéro 7, juin 1998

chais pas si c'est ce que tu cherchais?



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25/06/08 07:38 RE: bruce lee et nouvelle vague

c'est exactement ce genre de chose, merci beaucoup. Je note tout ça et retourne à mon petit travail


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25/06/08 08:16 RE: bruce lee et nouvelle vague

c'est exactement ce genre de chose, merci beaucoup. Je note tout ça et retourne à mon petit travail


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