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Sin Sisters 2

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Bastian Meiresonne 0


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Promotions canapés pour un grand four

Ami lecteur, si tu possèdes l'intégrale Max Pecas, que les comédies coquines italiennes et allemandes (ahhhh…Les "Schulmädchen-Report" ou "Mir juckts in der Lederhose" !!)  des années 1970s te font un effet bœuf et que tu jures par le plan sous le pagne d'Evelyn Kraft dans "Le colosse de Hong Kong", "Sin Sisters 2" est fait pour toi !
 
Graveleux, jamais drôle et tout sauf érotique, cette suite totalement inutile de l'une des pires comédies / drames coquins de toute l'Histoire de cinéma thaï n'a qu'une raison d'être: celle d'être la toute première production à avoir été interdite aux moins de 20 ans sous la toute nouvelle loi de censure adoptée en 2010 – ce qui fera, que le films va rester dans les annales du Cinéma Thaï en plus – la honte absolue !!! En gros, aucune personne sous papiers ID et sous l'âge de 20 ans ne pourra voir ce film (au cinéma) – une interdiction qui a également touchée "Bad Lieutenant: Call of New Orleans" et…"Mundane History" (notez l'énorme écart entre ces trois titres).
 
Petit rappel des méfaits précédents d'ailleurs, pour jauger de la "qualité" de la série: le premier film était une suite de 5 "sketches", qui tentait – en gros – d'inciter à utiliser des préservatifs lors de toute relation sexuelle. Parmi d'autres histoires, une infirmière se fait un attardé mental, une tante couche avec son neveu, une femme est victime d'une tournante et une autre victime d'un viol – et comme elle adore se faire violenter, elle sera punie en étant infectée du virus du sida. La classe.
 
Cette fois, ce sont 5 femmes, différenciée par une chemise de couleur différente pour chacune d'entre elles, plus ou moins déboutonnée pour jauger de leurs avantages plus ou moins naturelles – difficiles à voir finalement en raison du soutif d'acier, qui empêche de bien voir…et encore moins de s'imaginer…Quand on compare d'ailleurs leurs tailles avec celles furtivement montrées au cours des différents sketches (oui…c'est dur de prendre les critiques sur cinemasie très à cœur), on se rend rapidement compte, qu'elles ont toutes été visiblement doublées…à commencer par la première, qui se voit affublée de la plus laide paire de seins refaits de toute l'histoire du cinéma…Les autres se sortiront un peu mieux, bien que la rapidité des plans, la maladresse de la mise en scène et le désintérêt total de ce qui se passe à l'écran empêche finalement de pleinement en profiter…
 
Bref, ces cinq femmes sont toutes enchaînées dans une mystérieuse pièce sombre et sont forcées à devoir avouer leur crime "passionnel" le plus coquin. Quatre d'entre elles périront (ou plutôt…sont menacées de devoir sucer des glaces pour l'éternité en enfer), tandis que celle, qui aura commis le plus grand méfait serait épargnée par le mystérieux hôte, parlant avec la même voix que le méchant de "Scream" sous hélium.
 
En avant donc des histoires de coucheries et de tromperies en tous genres, la plupart ancrées dans le monde du showbiz, car, c'est bien connu, c'est là que ça bai** le plus fort et de la manière les plus déviées (comprenez: utilisation d'autres positions que celle, visiblement préconisée pour ne pas pourrir en enfer, du missionnaire). La suite de "sketches" réserve des scènes d'attouchements, à deux, entre femmes et à plusieurs, le tout soulignée par de la grosse musique de métal à la limite de la caricature et entrecoupée par des longues plages de dialogue inutiles et soporifiques et des scènes de comédie du genre du gros producteur en train de se faire faire du bien par une actrice en herbe planquée sous le bureau, pendant qu'il s'adresse à un acteur…Les blagues homophobes fusent, mais els transsexuels sont curieusement absentes / épargnées.
 
Dans le casting des malheureux acteurs, qui feront certainement tout par la suite pour rayer ce titre de leur CV – à moins de retrouver évidemment du boulot suite à leur prestation tout sauf mémorable, on retrouve notamment Rungrawee Barijindakul (auaparavant belle à croquer dans "Ong-Bak 1", "Takien" et "Lizard Woman" notamment) et Kom Chuanchuen, surtout connu pour ses pitreries dans des nombreuses comédies horrifiques comme les "Buppah Rathree 3.1 et 3.2" ou "The Ghsot and Master Boh").
 
Evidemment, le scénario réserve un ultime rebondissement à l'attention de tous ceux, qui auraient eu le courage de rester jusqu'au bout (et ils étaient étonnamment nombreux dans la salle de diffusion avec une majorité de mâles japonais et coréens, dont certains, qui se sont bien bidonnés et d'autres…étrangement trémoussés, allez savoir) – rebondissement, qui ne vaut absolument pas le coup de tenir, si ce n'est que pour admirer l'admirable laideur d'un plan infernal tout droit sorti d'une cinématique de SNES de la grande époque.
 
Quitte à choisir, je préfère me laisser envoûter par l'autrement plus érotique "Jan Dara" – dont la fameuse scène de massage est d'ailleurs pastiché avec jaquette tendue vers la caméra à la main pour bien que l'on saisisse la référence.


12 octobre 2010
par Bastian Meiresonne


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