ma note
-/5

moyenne
3.38/5

Iron Fisted Monk

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 8nombre de notes: 11nombre de notes: 5nombre de notes: 1

les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.55/5

vos avis

22 critiques: 3.43/5



Anel 3.5
drélium 4 Premier film de Samo et déjà, tout est là !
François 3.5 Une première réalisation convainquante
jeffy 3 un film un peu trouble et daté
Neil 3.75
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Premier film de Samo et déjà, tout est là !

Une scène de comédie passe d'une seconde à l'autre à une violence des plus extrême... La femme n'a décidément aucun traitement de faveur à attendre de Samo... Ce premier film nous la dépeint (plus encore que ses autres films) femme-objet qui n'a aucune bonne raison de ne pas s'en prendre autant dans la tête que les mecs, mais pire encore, le viol est un danger récurrent qui vient avant le tabassage... troublant pour un kung fu qui se veut comédie, mais entièrement typique de Sammo...

 

Le parcours classique maître/élève est un peu laissé de côté pour mieux développer la violence et l'âpreté de la vie quotidienne... Pourtant, la comédie et l'humour survivent et traînent leur odeur par bribes au milieu des maisons closes et des méchants manchous...

Samo, habitué très tôt à la souffrance physique, distille sa vision très directe de la kung-fu/demi comédie... Les combats ne sont pas encore au top comme dans Warriors 2 mais restent d'une énergie folle, déjà incontournables... Seule la scène de la teinture rouge m'a semblé un peu hors-sujet mais il fallait bien de bonnes raisons pour lancer le combat final... fulgurant, c'est le mot... ambiance unique garantie..



30 avril 2003
par drélium




Une première réalisation convainquante

Pour son premier film en tant que réalisateur, force est de constater que le jeune Samo promettait déjà beaucoup. Evidemment, cet Iron Fisted Monk n'est pas du niveau d'un Warriors 2 ou Prodigal Son, les deux sommets du kung-fu terrestre réalisés quelques années après. Mais on y trouve déjà ébauché ce qui fera la force (et la faiblesse) du cinéma du grand Samo.

Force principale, les chorégraphies évidemment. On commence ici à voir la rupture avec le kung-fu de papa et maman, les combats font moins téléphonés, moins maniérés, plus naturels. Cela reste tout de même du kung-fu des années 70, mais la transition avec celui des années 80 avait commencé. La plupart des combats sont de très bons niveaux, bien mis en valeur par des plans d'une longueur parfois très impressionnante. On dénote aussi une légère accélération de certains passages à la fin, là aussi ébauche d'une pratique qui deviendra courante dans les décennies suivantes. La principale qualité de l'ensemble reste comme souvent avec Samo la variété: peu de passages répétitifs, usage de techniques et d'armes différentes. Bref, de l'excellent travail, surtout pour l'époque.

Autre intérêt, le classique mélange des genres, avec d'un côté la comédie très théâtrale et de l'autre du drame violent. Cette dualité sera présente dans quasiment toute la filmographie de Samo. On retrouve également sa défiance vis à vis de l'autorité et sa distanciation par rapport aux règles (son personnage s'enfuit de Shaolin alors qu'il y été entré simplement pour pouvoir se venger ensuite, son mentor n'hésite plus à massacrer à tour de bras à la fin du film). Mais d'un autre côté on retrouve les travers du bonhomme, notamment une mysoginie qui fait grincer des dents. Les personnages féminins s'en prennent à nouveau plein la figure dans ce film, plus au sens propre qu'au sens figuré d'ailleurs. La première scène de viol est un moment assez pénible dans un film jusque là plutôt drôle. Autre défaut assez classique, l'interférence entre les genres, la comédie venant parfois casser une ambiance dramatique qui fonctionnait pourtant très bien. La gestion des deux genres n'atteindra son paroxysme que dans Progidal Son, cinq années plus tard.

Si l'on s'éloigne un peu du cas Samo, les qualités et défauts du film sont bien répartis. La réalisation, la photographie et les décors sont tous d'un excellent niveau pour l'époque (peu de passages en studios, décors naturels de qualité). On remarque notamment quelques idées très intéressantes à la réalisation (un split-screen, une variation accéléré / arrêt sur image). L'interprétation est également très convainquante. Par contre le scénario est le gros point faible du film, malgré ses côtés non-conformistes. Ce n'est après tout qu'une énième histoire de vengeance, et certaines ficelles un peu grosses viennent ternir le déroulement (la soeur violée, ok, mais la femme violée et la mère assassinée, ça commence à faire beaucoup de malchance pour un seul homme)... Autrement c'est du typique de l'époque, kung-fu, un peu de sexe, comédie très typique, méchants mandchous (-Japonais - Blancs, rayer la mention inutile), bouffons habituels (avec l'inénarrable Dean Shek).

Au final, Iron Fisted Monk est un kung-fu comedy au-dessus des standards de l'époque, mais qui n'atteint pas la maîtrise assez hallucinante des futurs réalisations de Samo. On peut le voir comme une ébauche de ce que sera le summum de la carrière de l'artiste martial, et tout simplement comme un très bon divertissement pour les fans du genre.



21 avril 2003
par François




un film un peu trouble et daté

Pour un premier film, le ton est un peu décalé balançant entre violence et farce. Personnellement j'apprécie peu Samo Hung à l'écran, encore moins crédible que Jackie Chan daans le rôle du vengeur impitoyable. Coté performance c'est surtout Chan Sing qui se montre à son avantage. Se laisse voir sans plus.

25 juin 2003
par jeffy


achat
info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio