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Fatal Move

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3 critiques: 1.67/5

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Anel 2.5
Astec 1.5 Un film qui fait tâche
Xavier Chanoine 1 Excès, frime et stylisation impersonnelle
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Un film qui fait tâche

Comme indiqué un peu partout, pas écrit, mal filmé, avec une tâche/gerbe de sang en synthèse qui tourne très vite au running gag... Une ou deux passes d'armes martiales banalement sanglantes, vite vues et vite oubliées, entre deux tunnels narratif, font de ce film un fatal movie plutôt qu'un actioner cat 3 digne de ce nom. Après ça on se dit que ça ne pourra qu'aller mieux pour Wu Jing dans le futur.



22 décembre 2008
par Astec




Excès, frime et stylisation impersonnelle

Voilà un film qui n'aurait jamais du sortir de son placard et que l'on aurait du boucler à double tours afin que la chose ne s'échappe pas pour polluer les rayons DVD imports et le lecteur dans lequel on l'aurait glissé. Fatal Move c'est une pastiche absolument grossière du tout venant polar Hongkongais rehaussé à la sauce Hollywood Night, syndrome déjà présent dans le surestimé SPL de Wilson Yip, qui partage ici malgré lui des caractéristiques et des tics que l'on aurait aimé ne plus voir. Parce que ce qui ne convient pas dans ce film de triades classique c'est son avalanche de scènes complaisantes proprement navrantes, que l'on retrouve à maintes reprises, sorte de mélange indigeste entre un polar classique Hong-Kongais et le pire d'un blockbuster fantastique nippon. On y trouve aussi bien de la pose, entre un Sammo Hung classe mais bien trop mis en avant lorsqu'il est face à la caméra (dont une magnifique scène où ce dernier fait taire toute une audience composée des sbires d'un Danny Lee vieillissant et ceux de Simon Yam) et la clique des méchants composée d'un clone de Jacky Cheung affublé d'une coupe ridicule, que de poncifs du genre qui auraient pu faire sourire voilà 15 ans mais qui se vautrent ici parce qu'ils ne font que recycler des scènes que l'on a déjà vu ailleurs (la séquence du tabassage dans l'ascenseur en hors champ, celle où Simon Yam et Sammo Hung entament une partie de marelle telle une scène que l'on aurait pu voir chez Kitano durant les années 90, la scène classique du repas d'anniversaire, l'interrogatoire musclé, la fille qui urine par hasard près d'un macabé...). Mais Fatal Move, en dehors de sa complaisance assumée juste là histoire de donner du plaisir à celles et ceux en manque de Cat III (arrachage de dents d'une pauvre jeune femme, affrontements gores), est une défilé d'ordures tellement friquées qu'elles nous en font profiter le temps d'une pause entre deux affrontements à l'arme blanche, ô joie donc les parties de golf, la Porsche 911 et les soirées avec des filles et en prime des cachetons.

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Avec un pareil titre, est-ce que Fatal Move bouge bien? Sans doute que oui même si personne ne criera au géni devant des affrontements correctement chorégraphiés que l'on a déjà vus dans le dernier Donnie Yen ou chez Wilson Yip. Idem pour la photographie, baignée dans un bleu chromatique fait de nuances aussi lourdes qu'un stabylo rose. A ce stade, le costume blanc nickel de Simon Yam se marie parfaitement bien question mauvais goût pourtant assumé comme si de rien n'était. Passons outre les différents climax que l'on a déjà vu chez Johnnie To ou Tarantino (à croire que Reservoir Dog en a inspiré plus d'un ici), les séquences inutilement violentes bousillant une belle partie du -mince- fil dramatique, et cette exagération dans la violence symbolisée par le personnage psychopathe interprété par Simon Yam. Le spectateur même désireux de passer un bon moment devant un film "pour homme" pourra aller se rhabiller tant le film paraît superficiel de bout en bout, calculé et poseur, sorte de défilé de stars sans âme alors que le résultat aurait pu être meilleur sous la direction d'un autre cinéaste. On se consolera avec le duel final opposant Sammo Hung au clone de Jackie Cheung pour trouver un semblant de plaisir coupable. Mais qu'est-ce que c'est frimeur. Et au passage, effectivement, les geysers de sang sont sans doute les moins réalistes que l'on ai pu voir au cinéma depuis très longtemps.



02 mai 2008
par Xavier Chanoine


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