Aoi, c'est pour toi, et rien que pour toi, que je fais tout ça 
Si ça c'est pas une preuve d'amour ! Se taper tous tes films, mêmes les plus pourris, et Dieu sait que tu m'avais déjà déçu avec le navrant
Heavenly Forrest (auquel
Virgin Snow ressemble d'ailleurs en de nombreux points), tout ça parce que je t'aime et que je crois en ton talent !
Et il en faut de l'amour et de l'abnégation pour oser s'attaquer à un film dont ne serait-ce que le titre laisse entendre qu'il sera une anthologie de clichés, et pour résister jusqu'au bout alors que le premier plan déjà synthétise tout ce que je déteste dans le cinéma. Et cette baltringue de
Lee Yun-Ki, idole pour adolescentes dont le jeu se résume à sourire à la caméra en prévision des gif animés que se concocteront ses fans prépubères dont le pseudo msn est " LYK4ever <333 ". Toi biensûr t'es au dessus de tout ça, ne serait-ce que ton adorable bouille qui me redonne à chaque fois un peu de courage dans mon calvaire, mais même toi as bien du mal à donner un minimum de consistance à un personnage qui n'est qu'un grossier stéréotype, une caricature de toi-même au service d'un réalisateur qui ne comprend décidément pas que c'est pas en te faisant sembler cinq ans de moins que ton âge que tu peux t'épanouir.
Virgin Snow tout entier est caricature, vide de sens, de sensations et de sentiments, évoluant dans un monde de dépliant touristique asseptisé jusqu'à la nausée et cultivant les plus gros poncifs de la comédie romantique pas finaude, balade en barque et promesse avec le petit doigt compris.
Aoi écoute-moi, ressaisis-toi, ces films ne te méritent pas et tu vaux bien plus que ces idioties.
Et puis je t'aime, donc tu peux pas me faire ça !
30 janvier 2008
par
Epikt
