Requiem for a Hsu Hsia
Crystal Hunt, c'est tout d'abord l'histoire d'une déchéance. Cette déchéance, c'est celle d'un homme, Hsu Hsia. Comment cet homme, qui a un jour été acteur de petits rôles et chorégraphe pour la célèbre Shaw Brothers, puis dans un second temps réalisateur pour cette même compagnie, à put devenir le réalisateur de ce nanar nommé Crystal Hunt ? (Je ne mentionnerait même pas son films suivant, celui qui a le nom du singe pote avec Tarzan). Comment le réalisateur qui a réalisé Lion VS. Lion et quelques films avec Bill Tung a-t-il put commettre ça ? (car comme chacun sait, aucun film avec Bill Tung n'est mauvais, même si celui-ci n'est crédité que cuisinier sur le tournage).
On se retrouve donc avec Donnie, déjà poseur et mal fringué, qui essaie de faire bonne impression. Mais force est de constater qu'il n'y a pas Yuen Woo Ping à la chorégraphie pour que la sauce prenne. Chui Fat, réalisateur d'un Holy Virgin vs the evil dead, de sinistre mémoire occupe ici le rôle de producteur et directeur des combats. Ceci explique donc cela.
Ce n'est pas le reste du casting qui parvient à empêcher le nanar de sombrer dans le navet. Carrie Ng, le brave Ken Lo et la sublime Sibelle Hu n'y feront rien, tout comme le reste du casting "gweilo approved" (Michael Woods et John Salvitti). Et ce ne sont pas les caméos de Gordon Liu et Leung Kar Yan qui rattraperons un niveau déjà bien enfoncée dans les profondeurs.
Les décors de ce qui semble être la Thaïlande auraient fait un si beau cadre pour une aventure qui aurait put lorgner du côté d'A la poursuite du diamant vert, mais en vain. Non, même niveau action, le film ne parvient pas à se montrer attrayant. A dire vrai, on pourrait même parler d'un film de m... non, promis, je ne sombrerai pas dans la vulgarité.
Que dire donc de ce film ? Eh bien c'est simple, rien! Il n'y a rien à dire sur un film qui n'a rien à raconter et rien à proposer. Pourquoi en avoir faire une critique alors ? Car il fallait au moins ça pour se rappeler que Hsu Hsia faisait auparavant de bons films...
Donnie Yen
Le film se résume à lui seul, car si on on l'enlève du film, il ne resterait pas grand chose (le plus malheureux, c'est qu'il n'est même pas bon dans ce film).
scénario débile et festival de mandales.
Effectivement Donnie est assez mauvais dans ce film. Mais l'intérêt de ce film au scénario plus que débile repose surtout sur cette succession de castagnes avec quelques bonnes brutes comme Michael WOODS, qui a souvent donné la réplique à Donnie, ou Ken LO qui la joue kicker décontracté. Sinon côté demoiselle on n'est pas en reste avec Sibelle HU qui joue le side kick après qui Donnie courre comme un chien qui tire la langue et qui remue la ...
Un nanar tourné en thailande qui servira vraisemblablement de brouillon à Donnie et Michael Woods pour leurs prochains combats. On est très loin du Sens du devoir 4 mais l'ensemble se laisse regarder comme une vraie curiosité.