Avis Express
The Big Deal ne s'explique pas. Cette comédie lancée à 200 à l'heure est aussi navrante qu'hystérique. Explications? Non, le film ne s'explique pas, il défie constamment les codes du cinéma ou plus étroitement ceux de la comédie populaire hongkongaise en enchaînant les vannes à un rythme proprement inhumain le rendant alors inclassable. Tous en prennent pour leur grade, Michael Jackson, Ghost Busters, Ultraman, Mickey, Bruce Lee, Andy Lau, Jackie Chan et la pastiche de la musique d'Il était une fois en Chine pour ne citer que ça, dans une confusion et un bordel inimaginables. Maintenant, si le film est une véritable avalanche de gags toutes les trois secondes, ils sont assénés avec une telle répétition qu'il est impossible de rire de tout, le trop-plein de gags à la minute (une bonne dizaine parfois) finissant par provoquer une vraie lassitude chez le spectateur occasionnel de ce genre de cinéma. Si l'on tente de parler cinéma, le film propose parfois des choses intéressantes aussi bien sur le plan visuel que sur le plan de la narration. Parfois cadré avec les pieds, The Big Deal explose lors des scènes de combat chorégraphiées avec sérieux et exécutées avec un punch sidérant notamment celles impliquant Yuen Wah. Il est aussi l'un des rares à proposer quelque chose dans l'attitude, mélange de classe bancale et de nervosité hystérique tandis que les autres sans exception jouent les clowns pour faire les clowns. Sa construction anarchique lui donne aussi un caractère très particulier, brassant les genres avec un je-m'en-foutisme royal. D'où un film qui trouve ses limites très rapidement en dépit de ses qualités précédemment citées. Alors que retenir de The Big Deal? Il est à peu près unique en son genre, se fout des conventions, marche et écrase de sa botte -cachée- les classiques films d'espionnage et de bagarre pour redorer le genre devenu trop galvaudé. Faut-il encore se sentir concerné dans ce déversement de gags non-stop pour prendre vraiment son pied.
The Big Deal est bien fidèle à la réputation flatteuse qui le précède, en effet c’est LA comédie HK. Ça n’arrête pas du début à la fin, au bout de 30 min on se dit que le trou va arriver… toujours pas, puis changement du 1er cd, toujours pas de trou, enfin le générique final défile et on admet épuisé que Big Deal ne s’arrête JAMAIS.
Le film démarre et les tronches connues défilent, ça commence par un Tommy WONG Kwong Leung qui se dédoublent, puis les reines du Girls With Guns Moon LEE Choi Fong et OSHIMA Yukari arrivent (en attendant Sibelle HU Hui-Zhong qui viendra cabotiner quelques minutes plus tard…). Je ne vais pas faire un listing du casting, il suffit de regarder la fiche pour comprendre.
S’il n’y avait que l’humour… l’ensemble est également parcouru de scènes de fight très agréables (vu le casting c’est normal) dont un final très plaisant. Ce qui est éreintant dans The Big Deal c’est qu’il se passe toujours quelque chose, Sibelle et Tommy se balladent dans la rue et discutent, bing Tommy se tape une poubelle, suivi de vampires qui arrivent en courant puis la police et ça y est ça part dans tous les sens. Les temps-morts ne dépassent jamais les 15/20 secondes et il faut être à l’affût de tout, que ce soit dans le cadre ou dans les vannes…
Je n’aime pas mettre 5 car pour moi aucun film n’est parfait… aucun sauf celui-là...
Coup de coeur inargumentable par excellence. Impossible ne serait-ce que tenter de décrire ce qui peut se passer dans cette fusée lancée dés la première seconde qui ne cesse de gravir les échelons de la comédie la plus tarée du ciné HK avec un rythme épuisant qui défie les lois de la nature. Plaisir ultime avec une bande d'énervés fans de Yukari Oshima, Moon Lee, Sibelle Hu, Yuen Cheung Yan et Yuen Wah entre autres, qui boivent sans la plus petite baisse de régime, les yeux sidérés, un geyser, que dis-je une éruption, une éjaculation chevaline de parodies et de débilités ultimes interprétées par ses prétresses du girls with guns bien grave et noir qui pètent ici littéralement les plombs dans un festival reléguant tout autre concurrent au rang de petit joueur.
Plus encore, Yuen Cheung Yan chorégraphie avec le soin habituel les combats plutôt réguliers qui n'ont pas à rougir des précédents films très sérieux de l'équipe. Wong Chun Yeung réalise et décide simplement de péter un câble plus haut que quiconque. Lui le spécialiste du girls with guns haineux tel Devil Hunters nous offre ici une bombe débile et débridée absolument incroyable !
Certes, il y a des gags à ne plus savoir qu'en faire, certes le casting est bien sympathique. Mais franchement, combien de gag font vraiment rire ? Combien de scènes d'action suscitent réèllement de l'intérêt. Hum...
Je défie quiconque de me trouver un autre film avec autant de gags à la minute. Et surtout qui tienne ce rythme jusqu’au dernier plan et ce, sans AUCUN temps mort. Attention il n’y a absolument aucune exagération dans mes propos !
Un film à voir plusieurs fois car pendant que vous rigolez de Tommy Wong qui glisse SPOILER sur une peau de banane FIN SPOILER, il y a dans le fond un prêtre taoïste qui chasse des vampires. Comment je le sais ? Car on était plusieurs à cette séance. On se divisait l’écran en plusieurs parties et chacun se racontait les gags que les autres ne pouvaient voir.
Il faut donc avoir l’œil partout pour être sûr de ne rater aucun gag ! Mais de toute façon vous en raterez forcément car c’est une avalanche sous laquelle se cache une autre avalanche.
Enfin pour ceux qui ont peur qu’il y ait forcément des déchets parmi ces (estimation moyenne ex-post) 200 gags, n’ayez crainte car même si vous êtes difficile, ils vous auront à l’usure.
Malgré un budget serré, c’est un film qui propose en revanche une grande diversité de décors extérieurs (certainement sans autorisation vu la tête des passants). En effet ça commence sur une plage où (pour l’anecdote) l’on joue au mahjong avec des moineaux à la place des tuiles. On nous balade ensuite dans Tsim Sha-tsui, Jordan Chan…puis cerise sur le gâteau à Ocean Park (chose assez rare aussi donc je suppose que le casting a dû passer par dessus les barrières) pour le grand final. Inutile de préciser que les décors sont parfaitement exploités.
Bref si vous êtes réalisateur de films comiques et que vous avez peur de la panne alors ayez toujours à portée de main "The big deal" car il y a assez d'idées pour combler des dizaines de comédies !
J’allai dire que "The Big deal" est le "Police story" de la comédie mais ce serait oublier que ce dernier comporte des trous…
Que ceux qui pensaient avoir vu la comédie la plus débile de la terre avec Future Cop ou autre Wong Jingerie, essaient donc ce monument du cinéma de Hong Kong, on ne ressort pas indemne de The Big Deal, arpès une heure trente de film sans temps mort on sort lessivé avec un mal de ventre presque aussi fort que les 3 fantastique supermen !
Plus impressionnant que Mirage, plus rapide qu'un combat signé Robert Tai, plus drole que la VF de la Guillotine Volante, plus entrainant qu'un film Indien, plus HK que My Hero 2 ou King of Comic : C'est The Big Deal.
Vous avez toujours rêvé de voir Yuen Wah sur un trone ? De faire un tour de bateau pirate avec Moon Lee ? De voir Sophia Crawford avec une perruque ? Ruez vous sur ce chef d'oeuvre du nawak réalisé par le Dieu du GWG !
Équation simple: Girls with Guns+Mo Lei Tau+Philippe Clair+Benny Hill=The Big Deal...
Épuisant de connerie, toujours pied au plancher mais sans grand intérêt...
Pour les (rares) bon combats et Moon & Yukari...
Superbe casting et rafales de gags. Malheureusement, la plupart des gags sont assez moyens et je n'ai pas eu le plaisir de me pisser dessus comme avec les meilleurs Stephen Chow. Tommy Wong remporte les meilleures scènes.
Les fights sont peu nombreux et surtout concentrés sur le dernier quart d'heure, et toujours entrecoupés de gags. Cette réalisation est surtout appréciable pour son approche comique du genre Girls With Guns, mais attention, ce n'est pas bien finaud.
Je viens ajouter ma pierre aux nombreuses critiques faites sur ce film. En tant que découvreur de la "chose", je ne pouvais donc passer à côté des amoureux du Big Deal, ce grand nimportanawak made in HK. Tout a déjà été dit : c'est vraiment un délire monstrueux du début à la fin, avec des acteurs qu'on n'a pas trop l'habitude de voir dans ce genre registre comme l'affreux Tommy Wong ou la coriace Yukari Oshima. Bref, même si il est parfois difficile à trouver, il faut à tout prix vous le procurer pour voir de vos yeux cet OFNI !!!!
Collection de gags a un rythme d'enfer, un des film HK les plus catharsistique tous genres confondus, restent des gags Plus ou moins drole...nous parlerons plus d'une ambiance délirante reussie que d'une serie de gag reussis, en fait j'en viens a regretter "Diary of a big man" qui meme si moins taré et beaucoup moins speed est surtout plus drole .Document historique incontournable !
Comédie cantonnaise dont la lourdeur n'a d'égal que la débilité. On passe vraiment un moment agréable grâce à cette ambiance de malade, provoquée par un enchaînement de gags à un rythme soutenu.
On se croirait souvent dans un dessin animé, bref du bonheur bien qu'effectivement la plupart des gags tombent à plat.
Par ce 5, je fais officiellement entrer "the big deal" dans le top 100. Cependant, ce n'est pas par obligation que j'attribue cette note. Il existe des films dont les défauts n'ont pas d'importance, face à l'enthousiasme de l'équipe et au rythme infernal, l'énergie communicative qu'ils dégagent, les idées plus folles les unes les autres qui se bousculent à chaque instant.... "the big deal" est un des meilleurs représentants de ce genre de films.
Que ce soit un duel aux flingues provoqué par un pet, une séance de possession ou autres, chaque gag est joué avec une énergie hallucinante. On ne peut même plus parler de surjeu, et c'est un plaisir de voir ces actrices plutôt habituées aux rôles sérieux se la joeur fofolles. Il suffit de voir Moon Lee et Yukari se battre à mort avant d'être pourchassée par un Yuen Cheung Yan qui a pété un boulon, armé d'un hachoire! Même en tant que fan des twins, je dois avouer que je ne peux plus regarder le combat pour un nounours du même oeil. Autant de séquences cultes qui font que le rythme ne faiblit jamais.
Tous les gags ne se valent pas, c'est souvent un peu gras, bien badigeonné d'huile, mais tant de bonne volonté, difficile de ne pas rentrer dans le délire.
Mais "the big deal" est un film qui se vit, il ne se raconte pas. J'espère juste que les dommages occasionnés à mon cerveau ne seront pas irrémédiables.
Fantastique ! Que dire si ce n'est que ce film délicieusement stupide est sans doute la comédie HK qui m'aura le plus fait marrer. Pas très difficile me direz-vous tant la comédie n'est pas le genre le plus savoureux du cinéma Hong Kongais, et pourtant dans le cas présent ce film est indéniablement un sommet d'humour débile.
Un film complètement ouf d'une efficacité redoutable sur le neurone unique laissé en éveil pour l'occasion. Amateurs de comédie déjantée et de fights bien balèzes, précipitez-vous, The big deal, c'est que du bonheur !
Comédie tout bonnement incroyable, la touche HK poussée dans ses derniers retranchements! Rythme véritablement effrayant un OVNI qui relègue Future Cops au rang d'aimable plaisanterie! L'Everest du genre qui fait bonne figure à coté de Disco Dancer!! !
PS: notons le bel hommage rendu par ordell robbie sur le forum: 'The Big Deal est au-delà de la vulgarité d'un Wong Jing, il n'est même pas racolleur, il est ailleurs.' .... 'nuff said!
Coup de coeur inargumentable par excellence. Impossible ne serait-ce que tenter de décrire ce qui peut se passer dans cette fusée lancée dés la première seconde qui ne cesse de gravir les échelons de la comédie la plus tarée du ciné HK avec un rythme épuisant qui défie les lois de la nature. Plaisir ultime avec une bande d'énervés fans de Yukari Oshima, Moon Lee, Sibelle Hu, Yuen Cheung Yan et Yuen Wah entre autres, qui boivent sans la plus petite baisse de régime, les yeux sidérés, un geyser, que dis-je une éruption, une éjaculation chevaline de parodies et de débilités ultimes interprétées par ses prétresses du girls with guns bien grave et noir qui pètent ici littéralement les plombs dans un festival reléguant tout autre concurrent au rang de petit joueur.
