Aaaa, merci Ordell.
Je n'ai malheureusement vu que "pluie noire" et de "l'eau tiède sous un pont rouge" (j'ai honte), déjà deux très beaux films aussi subtiles qu'opposés. Je ne manquerais pas de voir le reste.
Je ne saurais que trop te conseiller son énorme "Vengeance is mine", sorti chez Mk2 dans un coffret avec "Eijanaika" (autre bon film), ou dans la collection "Masters of cinema" d'Eureka (z2 UK). A voir aussi le classique "La ballade de Narayama" ; il va ressortir chez Mk2 dans quelques temps (le DVD actuel n'est pas terrible mais il est trouvable pour pas trop cher). "L'anguille" et "Dr Akagi" sont eux-aussi bradés.
Mon top 5 Imamura :
- Desir Meurtrier
- Vengeance is mine
- The Pornographers
- Pluie Noire
- La Ballade de Narayama
Sa version de "La ballade de Narayama" fut l'une de mes premières rencontres avec le cinéma japonais et demeure parmi mes plus forts souvenirs cinématographiques.
GRAN LUX
11 bis, rue de l'égalerie / 42100 St Etienne tramway : arrêt place Bellevue. renseignements : 04 77 25 44 82.
adhésion Coxa-Plana 2005/06 obligatoire : 2€
SESSION DE VISIONNAGE N°15 — du 1° au 18 juin 2006.
ven 2 juin
20h30--L'évaporation de l'homme-------paf : 5€
Dim 4 juin
17h30—L’évaporation de l’homme-------paf : 5€
L'EVAPORATION DE L'HOMME (NINGEN JOHATSU)
Japon - 1967 - N&B - 35 mm - VOST - 2h10.
de Shohei IMAMURA
produit par S. Imamura
montage : Matsuo Tanji
avec Yoshie Hayakawa, Shohei Imamura, Shigeru Tsuyugushi.
En 1967, Imamura se prête au jeu de l’enquête filmée en répondant à la sollicitation d’une jeune femme dont le fiancé a disparu.
La première partie du «film» prend la forme d’une enquête policière et se déploie dans l’espace japonais où ces «évaporations d’individus» sont monnaie courante.
Les impasses, l’enlisement et petit à petit la caméra se retourne, se centre sur cette femme (qui manipule qui ?), sur ses rapports avec sa sœur haïe (ancienne geisha). Puis, on glisse jusqu’au plongeon vertigineux.
La vérité, le cinéma-vérité, la fiction croque le documentaire, la mise à nu/à mort du dispositif cinématographique.
6 . 7 . 8,5 . 9 3/4 et 10 . La scène finale comme ultime poupée gigogne.
Imamura grand ordonnateur, garde barrière de la frontière ou simple passager clandestin l’œil ouvert comme nous, spectateurs.