Pour ceux du forum qui s'interressent à autre chose que Kitamura, je signale la mise à jour de mon site avec notamment un retour sur Yusaku Matsuda et des critiques de films de Okamoto, Kumashiro, Ishii; Fukasaku, Murakawa, Suzuki...
il est évident que je n'ai pas trouvé ces films a la fnac. Le marché parrallèle est assez hallucinant à vrai dire, on trouve enormement de chose en se donnant de mal (et je me donne un mal de chien!). Les Matsuda, le gars qui en parle les a loué dans un video club japonais de paris, une fois rentré tu peux pas les louper!.
Cinemasie reste ciblé sur les editions officielles bien sur, mais quand je vois le nombre de review de Zebraman qui n'est soit disant dispo qu'en DVD jp sans sub, ou la review de Sasori Beast Stable :) ....
en fait il n'y a pas le choix si on veux découvrir cette cinématographie (j'ai pas envie de relancer le débat sur les bootleg)
Tant qu'on y est, la louche de critique de Izo provient tres surement de la reception d'un achat groupé de VHS à 15000 yen pieces!
Arretons l'hypocrisie, c'est du bootleg et il n'y a pas de honte à le dire. La date d'arrivée des critiques coincide avec l'arrivée tout recente des sous titres alors que le divx non sous titré traine depuis début janvier. Alors, que tout le monde regarde son bootleg en paix...
Moi qui pensais te faire plaisir en recasant cette phrase que tu sembles aimer teeeeeeeeeellement fort qu'on la trouve deux fois à l'identique dans ton texte sur Contes cruels... ;o
les reviews sont fin pretes, mais un détail technique d'importance nous oblige a retarder la MAJ a mardi soir...ta patience sera recompensée soit en sur :-)
Pour fêter l’arrivée des beaux jours, rien de tel qu’une toilette de printemps ! Un mois de mai chargé avec une approche résolument éclectique comme à l’habitude.
Le film du mois La Condition de L’Homme. La rencontre au sommet entre Masaki Kobayashi et Tatsuya Nakadai. Un classique du cinéma mondial reconnu mais pourtant peu cité. Critiques des trois volets : il n'y a pas de plus grand amour, Le Chemin de l'éternité et La prière du soldat.
Détour du coté du yakuza eiga contemporain avec deux figures phares du genre. Rokuro Mochizuki avec Another Lonely Hitman et Shinji Aoyama avec Chinpira.
Le cinéma indépendant a accouché de beaux portraits d’hommes et de femmes. Des films à l’économie qui représentent un contrepoint bienvenu à un cinéma mainstream peu inspiré.
Tout d’abord Shinji Imaoka avec Lunchbox et Despite all that, Makoto Shinozaki ensuite avec le réputé Okaeri pour enfin finir avec le très beau Lost Virgin de Toshiki Satou.
Si le jidai-geki est pour beaucoup synonyme de samurai, le goyokiki a aussi droit de citer. Ce policier féodal possède un genre bien à lui, quasiment inconnu en occident. Au programme le classique Le samurai et les justiciers avec en complément déviant la fameuse trilogie Hanzo the Razor avec Shintaro Katsu en personne : Sword of Justice, The Snare et Who’s got the gold.
Un détour sur un genre encore peu traité dans ces pages : le chambara. Du classicisme des années 60 à la dérive exploitationiste des années 70. Retour sur Samurai Assassin, Goyokin, Shadow Hunters et Demon Spies.
Retour de nos jours avec deux réussites marquantes du pinku-eiga contemporain, deux films pour le moins singuliers et dépressifs : Snow Woman de Mitsuru Meike et Raigyo de Takahisa Zeze.
Et pour conclure en beauté, trois célèbres classiques: La Vengeance d’un acteur de Kon Ichikawa, Chien enragé de Akira Kurosawa et Élégie de la bagarre de l’iconoclaste Seijun Suzuki.
Chouette boulot pour ce qui est du visuel du site. Vais lire les articles durant mon long week end ; le sommaire est alléchant en tout cas et toujours aussi éclectique.
Et puis tiens, puisque je suis là, je voulais te soumettre une idée : pondre des articles sur les films de Matsumoto Toshio, pour que ce cinéaste (important) sorte un peu de l'ombre : )
>>(N'oubliez pas d'actualiser le cache: F5)
ça c'est un petit conseil pour les blaireaux comme moi qui ne voyait tjs pas la maj malgré quelle soit bel et bien là...
>> l'ATG sera tres largement representé par la suite!
Euuuuh... c'est quoi ça, l'ATG ?...
Ce qui me fait penser qu'un petit lexique serait assez bienvenu... histoire de permettre au novice captivé mais inculte de s'y retrouver dans le vaste monde du cinéma japonais et de ses multiples genres (yakuza eiga, jidai-geki, matatabi, goyokiki, goyotabi,...).
Art Theater Guild, compagnie independante fondée dans les 60's qui était le fer de lance d'un cinéma independant d'avant garde et ambitieux aux fortes resonnances socio-politiques: Yoshida, Terayama, Oshima,Wakamatsu, Mastumoto et plein d'autres!
Bonne idée pour le lexique, mais je n'ais pas la science infuse pour faire un truc satisfaisant..avis aux amateurs!
Moi aussi. (mais je ne connais Sword of Justice, The Snare et Who’s got the gold .. donc Henzo)
J' aime bien ton site. Je vais de ce pas voir ta critique de Samurai Assassin: excellent film que j' aimerais bien revoir (ma k7 est quelque part dans ma cabane au Canada).
Cool ! Dans ce cas, je crois que je survivrais également à leur coffret "Toshiro Mifune", voire même à leur coffet "Samurai Collection" qui me fait bien envie aussi ("Red Lion" + "Ambush At Blood Pass" + "Zatoichi Meets Yojimbo", ce dernier que je considérerais juste comme un bonus aux deux autres).
Ouais en quelque sorte. Ça fait des mois que j'ai pas entendu ou prononcé un seul de français.... et des mois que j'ai pas eu trop de nouvelles sur le ciné Asiatique.
Red Lion est très sympa. Si tu aimes les films sur la fin du Bakufu, celui çi est très sympa. Le changement vu par le biais des paysant.
Par contre Ambush At Blood Pass est une occasion raté. 3 grands du chambara (Mifune, Katsu et " je me souviens plus de son nom") coincés dans une auberge. Sur papier ça sonne super. C'est assez bien au début... mais Inagaki est vraiment pas un grand réalisateur. Les combats sont ennuyeux et la tension psychologique n'est pas au rendez-vous.
>> Quoi, encore ?!... Les serveuses y sont certes très sympatiques mais faudrait pas non plus en abuser sans quoi ça paraitrait suspect ^___^
C'est seulement qu'en terme de films d'auberges, King Hu c'est le maitre.
"Ambush at blood pass" gache une bonne idée: Mifune en Yojimbo (plus ou moins le meme perso que Yojimbo et Sanjuro), Katsu en renégat et Kinnosuke en yakuza errant coincés dans une auberge.
Mais c'est comme la trilogie Samurai. Classique (trop), sans imagination et avec des duels meme pas beaux.
Par contre je trouve Red Lion d'Okamoto vraiment tres sympa. Mais bon je suis fasciné par la transition Edo/Meiji. Mais c'est bien foutu... PAS du calibre de Sword of Doom/Kill/Samurai assassin....
@Merci des conseils et bon vagabondage...@
Merci.. peut-etre viendrais-je un jour faire un bout de chemin sur le sol Européen.. (je sais pas encore ce que je vais faire).