D'habitude les biopics me pètent les couettes et les mélos en boucle idem. Là, la scotche du début à la fin. Olivier Dahan filme 'achement bien une Marion Cotillard (Orléans's powâ!) jouant comme une déesse, et les seconds et 36ème rôles assurent dans ce mélo qui m'a sincèrement touché. Une sacrée réussite à laquelle on viendra juste apposer qq bémols pour faire @!#$: il aurait peut être fallu plus encore de passages joyeux - et surtout musicaux (cabaret spirit) - pour renforcer les drames de sa vie. On pleure d'avantage quand on a ri avant, cf au hasard "The Lovers". Là ça fait parfois un peu trop pauv' Cosette. Une version longue à l'horizon??
A noter: j'avais vu il y a qq temps un doc sur Arte où figurait déjà bcp de choses. La mort de cerdan et l'interview sur la plage, où la répartie de Piaf faisait des ravages, bénéficient déjà d'images d'archive il me semble. Ou alors j'ai rêvé. Ce qui est envisageable.
A noter 2: Ce film fait étrangement écho au film "Les jolies choses" et à la star déjà interprétée par Marion.
A noter 3: lorsque Edith chante, malade, il me semble que c'est Marion qui chante, et que ça n'est pas du play back.
je me dois d'intervenir ici étant radicalement en désaccord sur la moooome.
Certes les acteurs sont bons mais c'est bien le minimum avec une distribution pareille. Le probleme c'est que de bons acteurs cela ne suffit pas. Olivier Dahan a un sujet porteur, populaire, de quoi faire pleurer dans les chaumieres et servir une bonne soupe aux amoureux des choristes. Probleme : meme avec des acteurs, du pognon et un sujet facile on en devient pas tout d'un coup un bon réalisateur. Le scénario etait tout trouvé, fastoche il est déjà ecrit mais dès que dahan cherche à faire des effets de narration ça vire à la catastrophe. Les flash back c'est bien mais encore faut-il savoir les manier et dans les 20 dernières minutes ça vire carément au n'importe quoi, il faut vite coller bout à bout tous les morceaux de pellicule que l'on a pas su caser ailleurs. La mise en scène est d'une négligence qui frise le ridicule et malgre les tremolos et 2h20 de souffrances du piaf, pas une larme ne parvient à s'écouler.
En résumé, olivier dahan reussit la gageure de rater un film soutenu, encouragé et facile (cf le budget de production et de promotion...) en laissant le spectateur indifférent à tout cela. Belle performance.
Justement, le sujet était tellement riche que la principale gageur en devenait d'arriver à pondre une oeuvre dramatiquement cohérente. Et c'est le cas. Les flashbacks sont géniaux, à priori bordéliques mais à l'arrivée émouvants, le maelstrom du temps schématisant parfaitement l'aspect justement intemporel et fascinant de toute vie vécue. L'hystérie de Titine, sa copine qui se barre, et surtout ce petit papa qui arrive en souvenirs sur la fin, ce bête souvenir faisant écho à une simple petite scène survenue longtemps avant parvient méchamment à nous taper dans les glandes lacrymales, tout comme l'avait fait Giuseppe Tornatore sur "Cinema Paradiso" à la toute fin de son métrage (Pour son nom j'ai zieuté sur allociné hein, m'en souvenais pas). Dahan filme très bien, et à part quelques bondieuseries ça et là, liées cependant intrinsèquement au personnage, il n'y a rien à en dire, au contraire même, ce fameux plan séquence nous présentant le décès de Cerdan est franchement somptueux. Je n'ai pas ressenti la même chose que toi sur les vingt dernières minutes. Et, précision, j'aime beaucoup les Choristes. La BO doit même traîner quelque part chez moi... J'adore les compos de Bruno Coulais, je suis le bonhomme depuis sa partition sur le film "Himalaya", tuerie de chez tueries. Il est chez nous le nouveau Poledouris!! Bref, je m'égare. "Pouf pouf" comme dirait l'autre, "La môme" est un bon gros film populaire. Et puis il y a Marion, @!#$!!
"Mariooooonnn, I've just met a girl named Mariooooonnnn..."