Dommage par contre de ne pas avoir tenter le remixage en 5.1 en plus du mono... La musique de Morricone méritait bien un peu d'ampleur, @!#$! Laissez les bruitages et les voix sur la centrale, et faites péter la musique dans tous les sens!
Un truc m'a choqué sur ce DVD: la seule citation presse figurant sur le coffret vient de DVDRAMA. Les professionnels et aficionados de revues papier ont de quoi flipper...
Bah, c'est p't'être juste paskeu ce film appartient maintenant d'avantage au public qu'aux réseaux de distribution et/ou aux professionnels du cinéma sur papier qu'ils nourissent... ;-)
Et en pasant, c'est vrai que la musique de Morricone méritait plus d'espace.
D'ailleurs, cette BO est un de mes tous premiers disques de gamin (à l'époque du vinyl...) et je la ré-écoute chaque fois que je retourne chez ma maman qu'a une tourne-disque... Bref, c'est dire comment que je l'adore, cette BO.
Et puis, la horde sauvage chargeant dans le salon et se faisant exploser à la Winchester et à la dynamite en 5.1, sûr que ça aurait pu faire quelque-chose de grand !
Dans les suppléments, on apprend que Leone ne pouvait pas sentir les autres réalisateurs du western all'italiana. D'ailleurs dans l'interview des scénaristes Vincenzoni et Donati, on apprend tout un tas d'anecdotes croustillantes, mais qu'est-ce que ça balance sur les Argento, Bertolucci, Di Leo, Corbucci et Sollima.
Leone ne pouvait pas saquer les autres cinéastes italiens de son genre de prédilection, il trouvait que leur cinéma était une insulte au genre. Sans doute parce que Leone était un vrai grand amoureux du western classique. Dans la majorité des cas, il avait quand même raison. Mais on s'aperçoit quand même aujourd'hui que même sans l'avoir jamais égalés, certains cinéastes comme Sergio Corbucci et Sergio Sollima, pour citer ces deux meilleurs "concurrents", et d'autres plus inégaux comme Tonino Valerii ou Enzo G. Castellari, ont tout de même réussit des oeuvres solides et tout à fait intéressantes.
Leone, génie du 7ème art mais quand même un peu mégalomane, ça parait complètement indéniable.