Rhaaaaaaa ça fait du bien!!! J'avais trouvé excellent 28 jours + tard & très bon le remake de Dawn of the dead mais alors là, Romero remet carrément les pendules à l'heure. Il est trop riche ce film, y'a à boire (du sang!) et à manger (beaucoup de chair fraîche!) mais comme d'hab, ce qui prime ce sont les persos, le scénar, le fond... Géant, à tel point que la fin surprend vraiment, comme le serait celle du pilote d'une série de 15 saisons. Y'a tellement de choses excitantes qu'on voudrait que ça continue, suivre encore ces gens, ces zomblards.... Ah la vache!! Trop de trucs, du post-11 septembre ça oui mais surtout un pamphlet contre la haine ordinaire, une telle générosité ambiante dans un film gore, faut vraiment être un génie pour arriver à pondre un truc pareil. @!#$ c'est beau, j'en pleurerais!! De la BO & un rythme + à la Carpenter sur ce coup là... Et pas d'"autocitation" ou même des recyclage - à part une ou deux tripes par ci par là -, que du neuf. Pour un film de zombis fallait le faire!! J'avais peur que Romero fasse son cake ou autre mais non, on a là le 4ème volet d'une série de films parfaits, chacun abordant un thème différent. Excusez, là c'est décousu mais... Rhhhaaaaa!! Même pas envie de prendre un paddle et de shooter du mort tiens, j'ai trop de respects pour eux maintenant. Mince, c'est malin... Ah il les aime ses zombis le père Georges, et il sait faire partager ses sentiments... Bon j'arrête là... REVOLUTIOOOOOONNNNN!!
Il manque un peu d'humain, de sentiments, je trouve, c'est dommage, une demi heure de plus avec quelques situations plus approfondies (encore plus de scènes avec le chef zombie, jen veux!!!!, c lui le film) quelques belles micro idées plus exploitées, comme c'était le cas pour Zombie, et c'était un pur chef d'oeuvre j'en suis sûr. Mais bon Georgio reste un grand.
Qui a dit qu'on s'ennuyait ces derniers temps au cinoche ? Land of the dead est un excellent film d'action, efficace et polémique, du niveau d'un New York 1997 dans les années 80, rien que çà !
Oui très bon, super rythme, bien violent, scénario qui parvient à ne pas être trop répétitif alors que le genre le veut, c'est excellent. Manque effectivement un peu de développement des personnages pour amener un peu d'émotion (le perso d'Asia Argento est inutile par exemple). Donc oui Ghost Dog, y a des films très bien actuellement, mais c'est fait par Romero qui est plus près de la fin que du début. Les réalisateurs contemporains, c'est Micheal "Big chevilles" Bay avec son Island. J'attends des avis, faudra des critiques de choix pour me pousser à le voir celui-là. Romero rules! Vive les vieux!
Apprécié aussi Land of the dead, de la série B comme on en fait plus où les thèmes de Romero retrouvent une résonance contemporaine. Défaut pour moi: pas trouvé que les punchlines fassent mouche et du coup moins jouissif que ça le devrait.
>Donc oui Ghost Dog, y a des films très bien actuellement, mais c'est fait par Romero qui est plus près de la fin que du début.
Quand il faisait il y a 20 ans Il était une fois en Amérique, Leone était aussi plus près de la fin que du début. Il n'a d'ailleurs par la suite pu trouver des financements pour son projet suivant. Et quand Cimino faisait l'Année du Dragon il était aussi déjà fini comme à Hollywood. Comme quoi pour un cinéaste ambitieux ayant besoin de budget, c'était pas forcément mieux il y a 20 ans.
>Les réalisateurs contemporains, c'est Micheal "Big chevilles" Bay avec son Island.
Quitte à en prendre un, autant en prendre un apparu depuis 2000, pas un "vieux" des années 90.:) D'ailleurs ce genre de comparaison j'aurais pu la faire dans les années 80 en la faisant: "Rusty James, c'est bien mais c'est de Coppola. Les cinéastes contemporains c'est Alan Parker, Adrian Lyne, Hugh Hudson et Tony Scott.". Je veux bien que tu sois nostalgique mais les années 80 ce n'était pas que l'Année du Dragon, c'est aussi ce cinéma-là. D'ailleurs pas mal de films des années 80 sont aujourd'hui irregardables parce que l'esthétique années 80 a pris un gros coup de vieux. L'un dans l'autre, ça met sans doute 2000 et 80 à égalité comme l'a souligne Ghost Dog sur l'autre topic.:)
Dans le domaine du pur film d'exploitation zombiesque c'est un Roméro disons ...bien, mais quand même loin des standards précédents du monsieur. Loin d'être aussi flippant qu'un Night Of The Living Dead ou aussi hard teigneux qu'un Dawn Of The Dead.
Par contre il y a toujours la hargne et l'esprit de controverse. La société productivo-consumériste en prend plein les gencives. L'idée du chef zombie meneur est excellente, le perso principal est très bien. La mise en scène est nerveuse et bien désservie par une photographie très 'Silent Hill', le jeu, donc parfaitement de mise.
Le grand retour du maître ? ... pas vraiment, mais c'est quand même du très bon film d'horreur pur et dur.
Je conserve quand même une petite préférence pour le remake de Zack Snyder.
Même avis qu'Iron en moins conciliant.^^
Romero est un grand, pas de problème, il ne foire pas tout sur son sujet chéri déjà hyper exploité et y apporte encore du neuf et laisse entrevoir même beaucoup d'autres thèmes abordables par le genre zombie. Oui il les aime ses zombies et c'est bien ce qui fait et défait Land of hte dead.
Big Daddy et sa bande, c'est eux le film. Comme Tahar, plus de Big Daddy ! Parce que les humains, il les aime pas autant et là c'est très visible, la méchante déception. Dans les autres opus du maître, tout était vu du côté des humains, Georges tente de faire basculer ça ici et apporte du frais mais en même temps, il garde une bonne partie du plot tournée vers l'intérêt humain. Or quasiment tous sont inintéressants, inutiles, insignifiants, ne véhiculent aucun attachement ou sentiment qui ferait qu'on veuille les voir s'en sortir. Toute la sympathie va à Big Daddy, sa moeuf et son boucher. Hopper est une mauvaise caricature, le héros désabusé typique joue comme une savate (et ses punchlines oulaa), Asia est complètement sous exploitée, dans un rôle qui est sa propre caricature, réduite à sortir des pseudo blagues assez navrantes. Le reste de la troupe est invisible quasiment à part le brûlé et la Samoan mais si peu. Reste Leguizamo un peu plus hargneux mais là encore, ses punchlines sont toutes frippées. J'ai vraiment trouver peu d'implication dans tout ce qu'ils traficottent les uns avec ou contre les autres, j'attendais plutôt avec impatience les moments où Daddy à des éclairs de génie, là c'est booon.
Reste que les rebondissements sont nombreux et s'enchaînent sans temps mort, reste la réal, la photo, du bon gore bien old school, Tom Savini tjrs là pour son caméo, reste du massacre de friqués bien jouissif, reste une ambiance à la NY1997 qui fait plaisir, reste donc pas mal de choses mais les humains, leurs intérêts et leur blabla futile m'ont bien casser l'ambiance. Dommage c'est une bonne partie du film quand même. Vive Big Daddy !