Enfin un four pour ce bon vieux Michael Bay, il était temps... Ca lui dégonflera peut etre un peu les chevilles et l'incitera à faire des Bad Boys like bien crétin mais très sympa plutôt que des trucs ambitieux et navrants (Pearl Harbor, dur de s'en remettre quand même...).
>> Pearl Harbor, dur de s'en remettre quand même...
Merci, merci... J'en pleure de joie. Moi aussi j'ai souffert. Mais dans l'incomprehension la plus totale (mon pere : "bah, il est bien ce film, on voit plein de spitfires, qu'est-ce qu'il y a ?" ; ma copine : "rhaaa ! Josh il est trooooop beaauuuuu !" ; ma soeur : "BWWAAAAAHAAAAAHAAAA, c'est troooop triiiiiiiste !" ; etc...)
Rhhhhhhhhhaaaaaaaaaa ! Au moment ou je tappe ces lignes passe la pub pour The Island a la tele, c'est la millieme fois en 3 jours ! :'(
Et puis, qu'est-ce qu'il est alle faire la-dedans Obi-Wan, hein ?
>> Montre la fiche cinemasie de pearl harbor à ta copine et à ta famille Aurélien. mouhaha !
Je ne savais pas qu'il y avait une fiche sur ce film... Merci pour le conseil : je viens de lire les critiques et ca vaut son pesant de cacahuettes... Bien marrant, ca m'a remonte le moral.
J'étais bien content que Bay se prenne un four sur the island avant de l'avoir vu. Problème, je l'ai vu et j'ai kiffé. Pour moi, le talent visuel de Bay fonctionne sacrément mieux sans Bruckheimer (aka broutamere) et j'espère vraiment que ce four ne va pas le bloquer pour retravailler avec Spielberg et de bons acteurs, car ça fait vraiment du bien comparé à ses daubes infâmes pleine de confiture. Avec Dreamworks au scénar et Bay à la caméra, on a droit à un mélange inédit de recyclage. Un mélange de THX, Gataka, 1984 pour commencer, puis une éjaculation Bayienne à la Bad Boys 2.
Alors, forcément, l'idée de base du scénario prometteuse ne peut mener bien loin lorsque les deux gamins de 15 ans commencent à échapper par une fulgurance de scènes à la Bay à un commando hyper mortel dont il est normalement impossible d'échapper (super balèzes les gamins), mais en attendant, la première partie ne déméritte pas et Bay installe une bonne ambiance clinique comme je les adore avant de tout faire péter dans une chaleur pompée et à peine cachée de BB2, comme la suite tant attendue d'un THX qui virerait à l'actioner pachydermique mais dantesque. ça tombe donc irrémédiablement dans les raccourcis impossibles et la fin grandguignole et ça peut déplaire à tous les cinéphiles qui ne supportent pas les incohérences et légèretés scénaristiques, mais perso, ça fait rudement plaisir ce mélange entre fiction sérieuse d'une part et débridage total par la suite. De plus, avec un Mc Gregor très collé serré du départ, l'arrivée de son double frôle le jubilatoire. Ewan a travaillé sa double identité avec soin et ça goupille encore mieux le grand écart propre au film.
Bref, dans le genre anticipation+actioner à prendre à la légère au final, c'est classe. J'ai vraiment pris mon pied.