Bruce Lee et John Lennon… L’acteur de cinéma et la rock-star… 2 figures majeures du 20ème siècle qui partagent un parcours hors du commun et une destinée tragique.
Quel lien existait-il entre Bruce Lee et John Lennon à part le fait qu’ils aient été contemporains l’un de l’autre ? En apparence, pas grand-chose. Bruce Lee sera pour toujours l’homme qui a fait connaître le Kung fu au monde entier tandis que John Lennon a été un artiste de génie, rebelle iconoclaste et porte-parole de toute une génération. Pourtant les destins de Bruce Lee et John Lennon sont étroitement liés à jamais.
Voici 5 points communs que partagent ces 2 monstres sacrés de la culture populaire.
1. Bruce Lee et John Lennon sont nés à quelques semaines d’intervalle. Lennon est né le 9/10/1940 à Liverpool, Lee est né le 27/11/1940 à San Francisco. Ce qui veut dire qu’ils sont tous les deux du signe du dragon dans l’astrologie chinoise. Et effectivement, ils possèdent tous les deux un caractère teigneux, un ego surdimensionné et une ambition dévorante.
2. Bruce Lee est John Lennon ont chacun eu un mariage inter-racial. Bruce Lee s’est marié avec une jeune américaine, Linda Emery, qu’il avait rencontré sur le campus de l’université de Washington à Seattle, où il étudiait la philosophie. John Lennon s’est marié avec l’artiste japonaise avant-gardiste Yoko Ono, qu’il a rencontré dans une exposition d’art moderne. Ainsi, ils ont tous les deux véhiculés, à travers leur union, un message d’ouverture, de tolérance et de métissage des cultures.
3. On le sait de notoriété publique, John Lennon était toxicomane (ce qui était de toute façon le cas de toutes les vedettes hìppies des sixties). Au cours de ses nombreux voyages initiatiques en Inde, en quête de spiritualité, John Lennon a expérimenté à peu près toutes les drogues dures ou douces (du LSD, à l’héroïne, l’opium, les champignons hallucinogènes…). Cela l’inspirait pour l’écriture de ses chansons et beaucoup de ses titres les plus psychédéliques furent composés en Inde.
Bruce Lee, vers la fin de sa vie, a intensément fumé du cannabis pour échapper à sa paranoïa grandissante par rapport à son environnement anxiogène lié à la pression des médias et de ses fans. Il est fort probable que l’œdème cérébral qui a tué Bruce Lee n’était pas dû à une allergie médicamenteuse comme cela est mentionné dans le rapport officiel (pour éviter un scandale) mais causé en vérité, par une overdose de drogues.
4. Bruce Lee et John Lennon étaient des artistes engagés.
John Lennon après son assassinat, a été hissé au rang de symbole universel de la paix. Son hymne « Imagine » (1971) appartient au patrimoine humain (il a été interdit aux Etats-Unis après le 11 septembre). Mais au-delà de son statut de rock-star et de l’image (quasi christique) véhiculée par la presse faisant de lui un barde pacifiste utopique, apôtre de la paix et de la non-violence, John Lennon a également été une figure révolutionnaire marxiste, prônant la lutte des classes, utilisant sa notoriété pour réveiller les consciences occidentales, militer contre la guerre du Vietnam, dénoncer l’illusion de la religion et les dangers du nationalisme.
Quand à Bruce Lee, même s’il a beaucoup moins revendiqué que Lennon ses opinions politiques et idéologiques, il a contribué, en tant que première superstar internationale de couleur, à briser la barrière culturelle entre l’Est et l’Ouest, entre l’Orient et l’Occident. Il a révolutionné le monde du 7ème art et celui des arts martiaux. De l’Asie à l’Afrique, en passant par l’Amérique latine, il est devenu le symbole du soulèvement des peuples du Tiers-monde opprimés durant près d’un demi-siècle par l’hégémonie colonialiste blanche. Pour preuve, en novembre 2005, a été inauguré à Mostar (en Bosnie-Herzégovine) une statue de Bruce Lee, qui y commémore moins l’acteur qu’un symbole de la lutte pour la justice et contre les haines interconfessionnelles.
5. Bruce Lee et John Lennon savaient qu’ils mourraient jeunes.
Linda Emery, la veuve de Lee avait déclaré que « Bruce ne se voyait pas vieillir. Il ne supportait pas l’idée de voir ses capacités physiques et intellectuelles décliner ». Lorsqu’il meurt subitement le 20/07/1973 à Hong-Kong d’u oedème cérébral causé par une allergie au cannabis, il n’avait que 32 ans.
John Lennon, lui croyait au « karma », cette doctrine hindoue selon laquelle chacun se réincarne sous une forme plus ou moins élevée selon la pureté de la vie qu’il a menée. Il était convaincu qu’il mourrait jeune et d’une mort violente parce qu’il avait, dans sa jeunesse, rossé un marin anglais durant le séjour des Beatles à Hambourg. Lorsqu’il emménagea à New-York, il avait même renvoyé son garde du corps. John Lennon meurt le 8/12/1980, à New-York, assassiné par Mark Chapman, un fondamentaliste chrétien déséquilibré, qui l’a abattu de 5 balles calibre 38, tirées à bout portant. Il avait 40 ans.
BONUS : La rencontre Bruce Lee/John Lennon en 1969, LE CLASH par l’agent spécial du FBI Fox Mulder.
Entre 1967 et 1971, Bruce Lee entretenait des liens très étroits avec quelques unes des plus grandes stars hollywoodiennes. En plus d’être chorégraphe des scènes de combats de nombreux films, il donnait des cours privés de self-défense à des stars du showbiz tels que James Coburn, Steve McQueen, James Garner ou Roman Polanski…Ce dernier justement était marié à la superbe et regrettée actrice Sharon Tate. Un an avant sa mort atroce en 1969, Sharon Tate avait rencontré Bruce Lee sur le plateau de tournage du film « Wrecking Crew » (avec Dean Martin) (1968). Il réglait les scènes de combat du film et donnait des conseils aux acteurs pour les scènes de bagarre. C’est Sharon Tate qui avait présenté Bruce à son époux, le réalisateur Roman Polanski, qui deviendra un élève assidu et un ami de Bruce. Hélas, un an plus tard, Polanski allait être confronté à la plus grande douleur qu’un homme puisse connaître de son existence. En effet, sa femme, Sharon ainsi que nombreux de ses amis ont été massacrés avec une sauvagerie et une barbarie inouïe par la bande de Charles Manson, grand prêtre de l’Eglise de Satan. Ce dernier, fou à lier, et sa bande de tueurs sataniques se sont introduits, un soir, où Polanski était absent et où Sharon organisait une petite soirée avec ses amis, dans leur villa de Bel Air. Tous les convives seront tués, la malheureuse Sharon Tate sera poignardée avec son enfant dans son ventre. Une ignominie sans nom…
Plus tard, le luciférien Manson, et sa bande furent arrêtés. Interrogé par la police sur les motivations de ses horribles meurtres, Manson déclara avoir été inspiré par deux chansons de « l’album blanc des Beatles » publié en 1968. La première est « Helter Skelter », écrite par Paul McCartney. Elle avait été désigné à l’époque par la presse anglaise, comme « la chansons la plus violente et la plus sauvage jamais écrite par un groupe anglais », quasiment la première chanson punk de l’histoire. Les Fabfour avaient volontairement donné un ton plus radical et agressif à cette chanson car ils voulaient impressionner les Who et les Rolling Stones. La deuxième chanson était appelée « Piggies », c’était une caricature un peu simpliste des bourgeois en cochon.
Manson crut y déceler un message personnel. Selon lui, les Beatles étaient les 4 anges du « Livre des révélations » du Nouveau Testament. Testament qui ordonnaient à lui et à ses disciples de préparer l’apocalypse et la guerre raciale. Manson considérait ces chansons comme un appel au meurtre. Dans son esprit dérangé, Manson croyait que les Beatles lui ordonnaient de « saigner ces bourgeois qui se prélassent dans l’abondance et la luxure au bord de leur piscine ».
C’est pour cela que les mots « Helter Skelter » et « Piggies » furent retrouvés inscrits en lettres de sang (avec celui des victimes) sur les murs de la maison de Polanski.
L’AUTEUR :
Au cœur de cette forteresse qu’est le FBI (Bureau Fédéral d’Investigation), reposent des milliers de dossiers mystérieux et d’affaires non résolues. On les appelle les « dossiers X » (ou « X-Files). Le premier d’entre eux fut ouvert en 1946, par le légendaire directeur du FBI, John Edgar Hoover. Pendant 50 ans, ces dossiers furent oubliés de tous, jusqu’à l’arrivée d’un jeune agent qui en fit sa priorité et son idée fixe.
Son nom : Fox Mulder. Diplômé d’Oxford en psychologie. Il a écrit une monographie sur les meurtriers en série et l’occulte qui a permis d’arrêter Monty Props en 1988. Il est considéré comme le meilleur analyste de la section crimes violents. Surnommé à l’académie « Spooky » (littéralement « le martien ») à cause de ses idées jugées « bizarres », il se désintéresse très tôt des affaires criminelles classiques (et renonce ainsi à une brillante carrière) pour se consacrer avec passion à ces dossiers en marge de ceux que traitent habituellement le Bureau. Il rouvre le « Département des affaires non classées ».
Une différence entre les deux: malgré ses conacts dans le milieu du cinéma hollywoodien, jamais Bruce Lee n'a eu la liberté de faire ce qu'il désirait. La préférence donnée à David Carradine dans la série Kung-fu, lle convaincra qu'il n'a pas sa place dans le cinéma américain (enfin pas la place dont il rêvait). John Lennon lui fût accueuilli les bras ouvert. Comme quoi aux US le talent ne suffit pas et qu'il vaut mieux y arriver avec un statut de star plutôt pour y être reconnu!
la comparaison entre bruce lee et bob marley serait plus interessante,fait le spiderman,tu vas voir,ils sont plus proche(mort jeune;tiers-monde;seventies;ils baisaient tout les deux des blanches;ect...)
Mmh... Kurt Cobain n'aurait jamais pu faire du Kung Fu, avec ses cheveux dans les yeux il se serait fait détruire à chaque fois sans voir les coups venir. Pas si simple avec Che Guevara, vainqueur toutes catégories du t-shirt où sa tête c'est mon ventre. Mais je pense que le jaune ne lui aurait pas été bénéfique. Vas-y pour être crédible en jaune. Et puis dans la jungle tu te fais repérer direct, c'est naze. John Lennon pourquoi pas, ben parce que pas parce que la violence et lui faisait deux.
Démonstration: François Cluzet a joué Lennon une fois dans "Janis a John", il était crédible. Dans "Les apprentis" il se prenait une râclée par des fanas de Bruce Lee & il n'a pas tenu deux secondes face au mec. CQFD.
Pourquoi pas comparer Michael Jackson à Jackie Chan ?
Né à même pas 4 ans d'intervalle,
- Le père de Michael le lance dans la musique alors qu'il n'avait que 5 ans.
- De même les parents de Jackie Chan, l'envoie à l'âge de 7 ans à l'Opéra de Pékin.
Tout deux connurent une première carrière enfant :
- Jackie Chan, au sein des Seven Little Fortunes
- Michael Jackson, au sein des Jackson Five au côté notemment d'un certain Jackie...
(vous remarquez ? Jackie commence à 7 ans dans les 7 Little Fortunes,
et Michael à 5 ans dans les Jackson 5...)
- Jackie Chan n'était pas la première superstar asiatique du cinéma d'arts martiaux
- Tout comme Michael n'était pas la première superstar "noire" de la pop
Et pourtant tout deux devinrent des légendes vivantes et le symbole de toute une génération
Je pourrais continuer, mais je crois que je suis parvenu à démontrer ce que je voulais...
On peut comparer n'importe qui à n'importe qui d'autre et trouver de nombreux point communs.
Le vieux coup de "Kennedy conduisait une Lincoln et la secrétaire de Lincoln s'appelait Kennedy !!!"...c'est moyen, quoi.
Bruce Lee et John Lennon en plus de partager un lien américain évident, sont né à une époque de contestation et de rejet, donc forcément les deux ont un peu revolutionnés leurs domaines respectifs...l'époque voulait ca.
Ne te méprends pas cher ami au pseudo arachnide, mon intention n'est pas de détruire ton raisonnement, simplement, tu as bien fait de baptiser le topic "Hommage" car c'est plus un hommage à ces deux bonshommes
qu'un réelle démonstration de leurs point communs que tu nous fait là...
Ouah !! Bah, il devait être sacrément chargé pour lui faire pousser un oedème cérébral !!!
En tout cas merci pour la rigolade...maintenant, c'est sans doute la version de sa mort que je préfère !