Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

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02/10/04 19:41 

http://www.sancho-asia.com/article.php3?id_article=567

Juste un petit mot, outre le fait que l'interview de Sancho...est extrêment bien faite, avec d'excellentes questions (bravo!!!), c'est plutôt l'une des réponses de l'intéressé qui me choque...
Si je n'ai - j'avoue - jamais vu aucun film de Olivier Assayas, lorsque Sancho lui dit qu'il le compare "dans une certaine mesure à Zhang Yimou, chen kaige, quant à sa trajectoire de faire des films de plus en plus accessibles", il répond qu'il ne ressent aucune comparaison ("affinité) mais même que zhang yimou l'insupporte à la base, dans sa démarche...

Comme je l'ai dit je ne suis pas en mesure de juger la qualité du travail de M. Assayas mais malgré le derniers film américain de Chen Kaige (feu de glace) qui il est vrai est certainement très mauvais, c'est tout de même lui qui a réalisé "adieu ma concubine" et "l'empereur et l'assassin", ce qui n'est tout de même pas rien. et non pas "des films chinois lourdingues, aproximatifs"
De plus Zhang Yimou, reste selon moi un réalisateur majeur.

Aussi, je n'ai peut-être pas bien compris le sens de la réponse ou même de la question. Mais je trouve encore plus choquant de voir que Olivier Assayas dire par la suite essayé d'avoir une démarche proche de celle de wong kar wai...j'ai du mal à accroché...
Ca fait un peu étudiant en cinéma qui se la donne (attention je n'ai rien contre les étudiants en cinéma, sauf ce qui se la donne genre "tu vois moi et kubrick on est pareil...")

Donc que pensez vous de tout ça...

P.S. : Olivier Assayas dit aussi qu'il a travaillé dans les cahiers du cinéma, ce qui m'amène à une dernière question : que pensez vous de ce magazine et de ceux qui écrivent dedans...?



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02/10/04 20:56 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

>Donc que pensez vous de tout ça...

Je me rapelles d'un samedi après-midi pluvieux il y'a quelques mois où j'allume ma télé et que j'y vois cette chère Virginie Ledoyen. N'ayant jamais été insensible à ses charmes et comme ça faisait longtemps que j'avais plus vu un film français je suis resté devant la télé et j'ai suivi ce film dont je ne savais rien, même que je croyais que bernard henry-levy jouait dedans(en fait, c'est françois cluzet mais bon ...). C'était moins pompeux que "Je vous salue, Marie" mais putain, je me suis jamais autant fendu la gueule tant ça ressemblait à de la caricature de film français (étant étranger, la "différence culturelle" est encore plus flagrante). Enfin bref, après cette bonne tranche de rigolade devant ce cinéma de bande-mous, j'ai été checké IMDB pour voir que c'était en fait "Fin Aôut, Début Septembre" de cher monsieur Assayas donc depuis, j'ai mis ce monsieur sur ma liste des personnalités françaises absolument inintéressantes et qui méritent aux mieux en silence poli donc autant clôre ce topic que de faire de la publicité à ce genre de pleutre...



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02/10/04 22:35 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

1. l'interview d'Assayas n'est pas bonne. Rapprocher Assayas et Zhang Yimou, c'est quand-même à hurler de rire. D'ailleurs on sent qu'Assayas est plutôt offensé.

2. Comment te donner tort Alain ? "Fin Aout..." ressemble tout à fait à une caricature. Pourtant Assayas avec Demonlover et Clean me paraît rester l'un des cinéastes français les plus intéressant. Le seul à penser le cinéma en dehors de ses frontières. Ce qui est rare voir exceptionnel.



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03/10/04 00:51 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

Les Cahiers du cinéma?

Chiant..... mais c'est un magasine majeur.

Je suis pour l'évolution, l'expérimentation. Il y a quand meme un avant et un apres Godard (que l'on aime ou pas) et les Cahiers c'est un peu cela... c'est pas mal la Nouvelle Vague. Je suis justement en train de lire un truc sur les apports au ciné que l'on doit aux types comme Godard. Donc les Cahiers...

Assayas au Cahier? Tu connais le numéros special HK fait en 84? Tres respectueux et tres.. fan boy finalement. He Oui, Assayas aime Chang Cheh!!!

Comme quoi aimer (et faire) un genre de ciné n'empeche pas d'en aimer un autre.
PS Je ne suis pas interessé par le ciné d'Assayas, j'aime bien les films chiant mais je me tape pas mal plus de films un peu con.. et finalement je m'en porte assez bien.



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03/10/04 19:51 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

par -Julien-
Euh Christian, personne n'a parlé des Cahiers... Dans le genre "Je réponds à une question que personne n'a posée", c'est plutôt pas mal...


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03/10/04 20:10 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

par -Julien-
Oups mea culpa, je viens seulement de lire le ps du message de sylence... Et maintenant, qui est ce qui a l'air d'un con ?


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04/10/04 13:54 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

Assayas connait un peu trop bien Maggie Cheung à mon goût, et ça c'est impardonnable.
Sinon les cahiers sont plutôt sympas, ils ont un son de cloche qui leur est propre & je trouve ça complémentaire à d'autres revues. Tout ça quoi.
Maintenant, de là ce que Marc Lavoine leur chante des louanges, là faut peut être pas exagérer...



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04/10/04 20:26 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

Le spécial asie de 84 reste une référence et les articles d'Assayas, notamment sur King Hu, sont excellents.


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04/10/04 21:48 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

par Rico
Le cinéma d'Olivier Assayas a ses adeptes et ses détracteurs. Pour ma part, si certains de ses films m'ont convaincu ("Irma Vep" surtout, et dans une moindre mesure "Les Destinées sentimentales" et "Fin août, début septembre"), d'autres m'ont laissé beaucoup plus circonspect ("Demonlover", "Clean").
Assayas a une vraie ambition cinématographique, il possède une place particulière dans le paysage du cinéma français, c'est indéniable. Néanmoins, ses films manquent souvent de maturité, je trouve. En les voyant, je ressens souvent le sentiment que de bonnes idées de départ n'ont pas été poussées jusqu'à leur terme. C'est assez dommage et du coup, je préfère de loin le critique de cinéma au metteur en scène. Car si sa filmographie est inégale, Assayas a été par contre un critique solide, alliant une belle écriture à une réflexion argumentée et construite.

Si l'on n'aime pas les films d'Assayas, il faut pourtant reconnaître qu'il a été (entre autres choses) un des précurseurs de la reconnaissance du cinéma hongkongais en France. A cet égard, le hors-série "Made In Hong Kong" des "Cahiers du cinéma qu'il a rédigé avec Charles Tesson est un concentré d'intelligence critique. Pile 20 ans après sa publication, ce hors-série reste encore aujourd'hui l'un des très rares ouvrages français de référence sur le cinéma hongkongais.
Et il fallait une sacré audace en 1984 pour oser défendre des cinéastes comme Michael Hui, Chang Cheh ou Tsui Hark !

Quant aux Cahiers du cinéma, il est difficile d'exprimer un avis en une phrase. L'histoire de cette revue est longue et mouvementée. En 50 ans, elle a connu des périodes fastes et d'autres nettement moins glorieuses.

On lui impute souvent les travers suivants :
- le copinage. Qui est indéniable, il est de tradition aux Cahiers de défendre les cinéastes issus du sérail. Un exemple parmi tant d'autres : Olivier Assayas, justement, propulsé en couverture des Cahiers dès son premier film !
- un certain intellectualisme. Qui est plus discutable. Il est vrai que la tendance à l'intellectualisme est plus prononcé aux Cahiers que dans Studio ! En même temps, les Cahiers ont toujours aussi défendu un cinéma populaire, notamment hollywoodien. Ainsi, quelques mois après la couve sur le premier long métrage d'Assayas, il n'est pas incohérent de faire une couve sur "Batman". Les Cahiers ont été les premiers à défendre les films de cinéastes comme Hitchcock contre d'autres cinéastes établis et cette tendance de critique franc-tireur influence toujours l'esprit de la revue, je trouve, même dans les mauvaises époques. Ce que j'aime dans les Cahiers, c'est qu'ils peuvent à la fois défendre les films de Marguerite Duras et "True Lies" de James Cameron !

La période au cours de laquelle Assayas a collaboré aux Cahiers fait partie des bons millésimes, autour d'un groupe d'excellents critiques (Serge Daney, Michel Chion, Louis Skorecki). Aujourd'hui, on est plutôt au creux de la vague. Le début des années 2000 a été assez laborieux, avec des choix pour le moins discutables (dresser les louanges de "Loft Story" et "Popstars" jusqu'à les classer dans la liste des meilleurs films de l'année, franchement !), et depuis le rachat par "Le Monde" et la reprise en main par Frodon, c'est franchement n'importe quoi. Les articles sont de plus en plus stériles et les choix éditoriaux très middle-of-the-road empêchent la nouvelle équipe d'exprimer une réelle personnalité.

Voili voilou.



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04/10/04 22:19 RE: Interview d'olivier assayas sur "sancho does..."

je me contenterai de dire: quelle tarlouze ce assayas!!!


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05/10/04 03:03 Ah Julien!

Euh Christian, personne n'a parlé des Cahiers... Dans le genre "Je réponds à une question que personne n'a posée", c'est plutôt pas mal... @


ben oui c'est dans le post de Sylence: #P.S. : Olivier Assayas dit aussi qu'il a travaillé dans les cahiers du cinéma, ce qui m'amène à une dernière question : que pensez vous de ce magazine et de ceux qui écrivent dedans...? #

la question étant: que pensez vous des cahiers et de ceux qui écrivent dedans....



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05/10/04 07:10 RE: Ah Julien!

>>> Le spécial asie de 84 reste une référence et les articles d'Assayas, notamment sur King Hu, sont excellents

C'est clair que ça demeure une référence. Et l'interview de Michael Hui, croustillante. Le dossier Chu Yuan, les débuts de la FilmWorkshop, Karl Maka et bien sûr celui sur l'ogre de la SB...
A noter que Marc Toullec de Mad Movies a lui également contribuer à la reconnaissance du cinéma Hongkongais, peut-être à une échelle plus grande encore, car plus populaire, avec ce magnifique article sur Tsui Hark et les premières photos de Peking Opera Blues, Swordsman et A Better Tomorrow 3...



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05/10/04 10:47 RE: Ah Julien!

Ouais, Toullec!! Avec Toullec Rittiques qu'il a faites... (ça c'est bon, c'est fait...).
Je suis tombé dans la marmitte un peu plus tard, mais je confirme, toutes ces photos qui me flinguaient les rétines...



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06/10/04 21:10 RE: Ah Julien!

J'aime bcp le spécial HK des Cahiers.
Dans les magazines du type fanzines-fans on ne parle que d'action et dans les magazines de types sérieux on ne parle que des auteurs dit sérieux. Ici on y couvre pas mal de tout.
Et avec le temps je trouve que ce spécial est émouvant.

Par exemple, le cas des freres Hui. Ils étaient les Stars de HK. Plus gros que tout le monde. Et Micheal dans son interview annonce qu'il veut travailler seul, qu'il veut changer de formule. On sait bien sur ce que tout cela va donner. Il ne sera plus jamais le numéros 1. De lire cette interview aujourd'hui me fais penser au ciné Hk avec nostalgie. Et la cruauté du métier d'artiste et les difficultés de l'industrie. Relire cette interview en sachant que les changements qu'il veut faire ne le conduiront pas au succes est assez triste. Le publique voulait les freres et non seulement Micheal....

PS Mais non Julien, tu n'a pas l'air d'un con, je viens moi meme seulement de lire ton post disant que tu venais de lire le PS.
Lire sur le net est difficile et nous sommes tellements pressé :)



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07/10/04 10:22 RE: Ah Julien!

Cf. Muertos de risa!!!

Oui, je vois ce que tu veux dire. Pareil, je lisais pas plus tard que y'a 10 ans chez mon dentiste une interview d'Hervé Villard. Il y annonçait tous ses futurs projets, ses choix, ses certitudes... (soupir). C'était émouvant, touchant. Maintenant quand j'y repense & comme dirait l'autre:

AhahAhahahahAhaHAh!!!



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07/10/04 21:25 RE: Ah Julien!

Claro... Estoy muerto de risa porque no se quien es Hervé Villard!!!

Pardon pour mon manque de culture Européenne.

Le temps fait mal!
Je me souviens lorsque René Angelil disait qu'un jour Céline serait la plus grosse star du monde. Elle n'était qu'une chanteuse du domaine du fromage en creme. Je me disais "putain, il est fou ce type. Jamais le monde, la planete ne fera d'une telle chanteuse de mauvais gout une star!!"}

Merde (ou cri... selon la culture francophone ) il avait raison.

Micheal Hui avait tort et Angelil avait raison.

Pauvre Micheal et pauvre de nous!!!



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