un coup de gueule qui a son importance si vous aimez le cinéma. La cérémonie a été ponctué d'interventions visant à défendre les intermitants du spectacles et dénoncer la politique générale du gouvernement concernant les droits des citoyens et la culture. Surprise, depuis ce matin aucun journal n'a fait, ne serait ce qu'allusion à ces interventions.
Peut être que je suis naif, peut être que je suis trop pressé, mais il me semble important que tout le monde sâche ce qui s'est passé et ça m'énerve que ce soit passé sous silence.
Il y aura une manifestation le 13 mars.......
Si si ils en ont parlés. Sur LCI et ITV en tous cas. Le reste, j'en sais rien. Sans doute sur le site de Libé. Ou dans le numéro de demain. M'étonnerait qui saute pas sur l'occaz. De même pour Le monde.
Ca serait sympa que les médias filent la parole à tous les gens qui se font licencier après des années de bons et loyaux services, aux SDF qui se demandent de quoi demain sera fait, etc... maintenant les intemittents quand il ne bossent pas dans leur domaine, ils cherchent autre chose hein...
De toute façon les Césars, ça fouette.
C'est pour ça qu'ils prennent des comiques pour animer la soirée maintenant, sinon c'est le grand sommeil garanti.
je suis curieux de lire vos commentaires quand il n'y aura plus que des taxi XX en film français à voir dans les salles.
c'est quoi la philosophie du moment..... "j'aime le cinéma mais pas qu'on me casse les noix" ?
Mais c'st vrai que le cinéma français est pourri, au tant qu'il crève, mais en silence de préférance.
Afin d'éviter de tomber dans le débat poltique stérile on va parler de cinéma français, ok.
Le cinéma français va bientôt faire parler de lui mais pas avec les Besson, Kounen et Cie.
Allez je cite Alexandre Aja et Eric Valette... Que pensez-vous de ces deux jeunes trublions ?
Aja parle d'un remake de The Hill Have Eyes, ça peut être sympa, et le génial Eric Valette prépare un western pur et dur...
- Iron ? (99% des cinémasiens à part ma copine Tanuki et le sympa Metalseb)
- Quoi ? (moi)
- Tu vas pas encore nous les briser avec tes western ! (les mêmes qu'au-dessus, y compris Tanuki et MS)
- Ben, Drelium il aime bien quand je lui parle de western italiens ! (moi, étonné)
- Ouais, d'accord mais... bon Drelium c'est quand même quelqu'un de très gentil, plus proche de l'esprit soeur Thérésa que de l'ogre du petit poucet. (François qui tente de sauver ce qui est sauvable)
- Bon d'accord je me tais, alors (moi, ... euh blessé dans mon orgueil)
- L'homme est un loup pour l'homme qui pense donc il est (signé Jérôme)
- Un intello ! Les intellos ça me fait peur, d'abord je comprend jamais leur critique de films, et puis ils font des critiques trop longues, moi je préfère mater mes vesterns avec John Vayne ! (moi)
- Intello moi ! Que nenni, quel gueux peut prétendre atteindre ma personne ? (Jérôme, qui a plus d'une réplique prête à être envoyée)
- Bon vu que je suis un gueux au QI de macaque (pourtant j'ai lu tout Nietzche) je ne parlerai plus qu'avec Kamiku !
PS : Tout ceci n'est que purement fictif, toutes personne se sentant visée ne l'est que peu ou prou. :)
Je suis ecoeurée qu'ils n'aient même pas donné de césar du meilleur film ou de meilleure première oeuvre aux "Triplettes de Belleville"... Vraiment, nos académiciens n'ont pas su voir quel était le VRAI film français de l'année!
Le comble serait qu'il ait un Oscar du meilleur film d'animation! Alors là ce serait génial! Un comme David Lynch qui se chope des Césars chez nous et qui n'a pratiquement jamais aucune nomination aux USA!
Et rien pour Eric Valette et son génial Maléfique ! Bon, un prix du jury à Gérardmer quand même.
Enfin un cinéaste français comme l'Aja de Haute Tension, qui réussit pleinement son incursion dans le genre horrifique. Pas d'humour niais à deux balles, aucune ironie puante (ce second degré qui finira par tuer les tentaives de genre), pas la moindre trace de tentative de rationalisation du genre. Tout est filmé au premier degré avec une vraie ambiance, gothique, surréaliste, des personnages tout sauf stéréotypés, et une véritable maîtrise de la mise en scène. Des centaines de plans, du plus subjectif au plus démonstratif, des scènes gore très réussies pour un film au budget étriqué. Les acteurs assurent parfaitement leur rôle et la mise en scène est ingénieuse et pas frimeuse pour un sou.
Un grand réalisateur français de film d'horreur qui me fait penser au Sam Raimi de ses débuts, ça change quand même de tous ces Kounen et consorts qui croient qu'il suffit de mettre trois scènes qui en font voir et un morceua de techno pour créer une ambiance. Le cinéma français, si l'on veut bien y regarder à la loupe n'est pas si mort que ça mine de rien...
Un réalisateur de film d'horreur (de vrais, de purs, de durs), ... pas vu ça depuis... Franju... allez Jean Rollin ! :)
Oui le Cinéma Francais est mort, oui cette "grande famille" qui s'auto congratule pitoyablement et érige Les Invasions barbares, film pédant et rance de bouffonerie en meilleur film francais (?) de l'année, cette famille est en état de putréfaction et ca ne date pas d'hier. Mais faisons confiance aux parias, aux geeks, à Aja, à Valette, à Siri et tous ces gars qui osent s'aventurer hors des sentiers battus, des comédies de papa, du film d'action gros beauf, tout comme les Raimi, del Toro ou Jackson. (pfou je sais pas ce que j'ai ce matin mais je me sens d'humeur fracassante)
Moi non plus, j'ai vu la bande-annonce, ça m'a suffi !
" Y-a-t-il un 'nisme que nous n'ayons pô été ?
Le crétinisme "
Oulala, stop l'humour là, un truc comme ça, ça peut tuer des gens.
Je suis d'accord évidemment: cette blague de la bande-annonce est loin d'être la meilleure. Cela dit, si je devais me baser sur les bandes-annonces (orthographe?) pour décider d'aller voir un film, j'irais presque jamais au cinéma tant elles sont généralement mauvaises (et ca ne date pas d'hier: voir les BA des classiques hollywoodiens dans "Stars en Stock" qui passait sur Paris Première).
Faire une bande-annonce est un exercice très périlleux: il faut susciter l'envie sans raconter le film. Dommage que ca soit baclé 9 fois sur 10.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé la bande-annonce d'Uzak (parait que je suis le seul): sans paroles, intrigante...Et beaucoup celle de "Bon Voyage", sous forme de très courts extraits...
Je persiste: en dépit d'une réalisation parfois faiblarde, "Les Invasions Barbares" est un film remarquable, que j'ai suivi avec un réel plaisir.
c'est naze, c'est bien, c'est bouffon, c'est neuf, c'est naze..... mon souci vient plutôt de cette fabuleuse aptitude qui se développe en France à détruire un droit plutôt que de sanctionner les abus.... il y a toujours des stagiaires avec un 15ème mois et un salaire de fou, et des gens qui bossent sans savoir de quoi il vivront demain.
La vie serait belle si le "c'est bien, c'est pas bien" pouvait régler tous les problèmes.
> Bon vu que je suis un gueux au QI de macaque (pourtant j'ai lu tout Nietzche) je ne parlerai plus qu'avec Kamiku !
Eh oh ça va hein, je m'absente quelques jours et t'en profite pour rabaisser mon QI !
Au passage, sache que j'ai récemment fait un test, que mon QI se porte très bien, et sans vouloir évoquer les mots "exceptionnels" et "hors du commun", ça va être difficile d'en parler tout en restant modeste (l'ai-je jamais été ? ;-D).
LOL j'en demande pas tant, mais tout de même, rabaisser mon QI à celui d'un macaque... ou alors un macaque en fer, à la limite, mais sinon... ;)
Au fait, apparemment on n'a pas eu besoin de l'éternité pour qu'un singe lise tout Nietzsche, alors que jusqu'ici aucun singe n'a tapé Shakespeare ou "Les fleurs du mal" à la machine...
Une soirée limite soporifique avec si peu d'originalité. Et j'en reviens à me dire à quoi ca sert ce genre d'événemment? enfin je veux dire pour nous, les spéctateurs. A comparer nos préférences avec celles de la "césar Ac"? (au passage , j'ai déja vu Gad Elmaleh plus inspiré question humour, trop de Sar Ac dans ses vannes). Parce que la, question résultats j'ai vu aucune tentatives de sortie des chantiers battus, que la récompense de films et acteurs attendus dits "récompensables".
Le débat eternel sur la santé du cinéma en France n'a pas lieu d'etre je pense mais plus celui de l'institution du cinéma.
je dis chantiers parce que je crains un peu en fait. pas fait attention a ce que j'ai dit. un peu de fatigue aussi. (trop de TP d'immuno ca vous flingue son homme) .mais n'y voyez la aucune tentative de trouvaille d'invention de ma part.
Sur les invasions barbares, chère girardasse, j'essaie de comprendre, comment au delà d'une mise en scène proche du degré zéro (et qui se résume à gros plan sur celui qui se la pète/ plan large sur les intellos qui rient/ gros plan émotion sur celui qui va bientot mourir/ plan large émotion sur les copains) on peut être touché par cette logorhée de "bons mots sur la vie" qui exhalent tant de préjugés et de haine: en gros les jeunes sont des petits cons analphabètes drogués ou capitalistes qui ne savent plus comment apprécier la vie (très fort la jeune fille qui d'un coup de cuillère à pot arrète la drogue et de réconcilie avec sa mère) et ceux qui n'ont pas bac+32 des ignares corrompus (voir la scène avec les ouvriers). Ne restent que ces soixantehuitards prétentieux et bande-mou qui se croient cools et raffinés parce qu'ils parlent de cul, savent employer des mots de plus de 5 syllabes et parce que bigre, leur ami pédé italien sait vachement bien faire la cuisine. Ces espèces de résidus soixantehuitards l'amer Denys en fait les derniers détenteurs de la bonne parole d'une humanité où quand on s'exprime, c'est sans personnalité (jamais vu un film aux dialogues à ce point interchangeables l'un pourrait dire ce que dirait l'autre on y verrait que du feu, un peu comme les power rangers) et pour affirmer tout son mépris intellectuel ("po le crétinisme"). Alors pourquoi? pourquoi autour de moi dans la salle de ciné des gens qui pleurent? pourquoi m'a-t-on conseillé de voir ce film? Peut-être parce qu'en voyant le film on a aussi l'impression d'être un intello raffiné. Peut-être parce qu'on a eu un grand parent décédé pendant l'été. En tout cas pour moi, c'est sur j'ai passé un très mauvais moment.
>>Sur les invasions barbares, chère girardasse, j'essaie de comprendre, comment au delà d'une mise en scène proche du degré zéro (et qui se résume à gros plan sur celui qui se la pète/ plan large sur les intellos qui rient/ gros plan émotion sur celui qui va bientot mourir/ plan large émotion sur les copains) on peut être touché par cette logorhée de "bons mots sur la vie" qui exhalent tant de préjugés et de haine: en gros les jeunes sont des petits cons analphabètes drogués ou capitalistes qui ne savent plus comment apprécier la vie (très fort la jeune fille qui d'un coup de cuillère à pot arrète la drogue et de réconcilie avec sa mère) et ceux qui n'ont pas bac+32 des ignares corrompus (voir la scène avec les ouvriers). Ne restent que ces soixantehuitards prétentieux et bande-mou qui se croient cools et raffinés parce qu'ils parlent de cul, savent employer des mots de plus de 5 syllabes et parce que bigre, leur ami pédé italien sait vachement bien faire la cuisine. Ces espèces de résidus soixantehuitards l'amer Denys en fait les derniers détenteurs de la bonne parole d'une humanité où quand on s'exprime, c'est sans personnalité (jamais vu un film aux dialogues à ce point interchangeables l'un pourrait dire ce que dirait l'autre on y verrait que du feu, un peu comme les power rangers) et pour affirmer tout son mépris intellectuel ("po le crétinisme"). Alors pourquoi? pourquoi autour de moi dans la salle de ciné des gens qui pleurent? pourquoi m'a-t-on conseillé de voir ce film? Peut-être parce qu'en voyant le film on a aussi l'impression d'être un intello raffiné. Peut-être parce qu'on a eu un grand parent décédé pendant l'été. En tout cas pour moi, c'est sur j'ai passé un très mauvais moment.
Là, je souscris à la moindre virgule. ; )
Mais moi aussi j'ai beaucoup aimé la bande-annonce d'Uzak.
un peu facile le "n'importe quoi", mais effectivment si tu n'as pas envie d'entrer dans le débat... sinon pour revenir sur le sujet initial, j'ai un peu eu le sentiment d'avoir revu la même chose que pour les césars hier soir à l'occasion de la fète de la musique. Mais voir n'importe quel artiste déblatérer les mêmes discours rédigés à la va vite, ca commence à devenir saoulant.
>>un peu facile le "n'importe quoi", mais effectivment si tu n'as pas envie d'entrer dans le débat... sinon pour revenir sur le sujet initial, j'ai un peu eu le sentiment d'avoir revu la même chose que pour les césars hier soir à l'occasion de la fète de la musique. Mais voir n'importe quel artiste déblatérer les mêmes discours rédigés à la va vite, ca commence à devenir saoulant.
Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même, tu n'avais qu'à ne pas regarder. D'autant qu'avec les Vicoires plus que tout, tu sais à quoi t'attendre.
> haine
C’est vrai que c’est un film haineux, j’en suis tout scandalisé...
> voir la scène avec les ouvriers
Référence aux syndicalistes de l’hôpital ?
> en gros les jeunes sont des petits cons analphabètes drogués ou capitalistes…
Au contraire, le fils est plutôt équilibré.
> Ne restent que ces soixantehuitards prétentieux et bande-mou qui se croient cools et raffinés
Il me semble que loin d’en faire l’éloge, Denys Arcand constate leur échec.
> jamais vu un film aux dialogues à ce point interchangeables l'un pourrait dire ce que dirait l'autre on y verrait que du feu.
Les paroles du père et du fils interchangeables ? N’importe quoi !
> Peut-être parce qu'en voyant le film on a aussi l'impression d'être un intello raffiné.
Pas besoin de voir le film pour savoir que je suis un intello raffiné.
> Peut-être parce qu'on a eu un grand parent décédé pendant l'été.
Non. Mais comme tout le monde (ou presque) je suis sensible au temps qui passe…
Pour les victoires, je regardais pas, j'aime bien jouer avec la télé en bruit de fond c'est tout ^^
C'est cool une réaction de ta part G, j'espérais trouver quelqu'un capable de me dire pourquoi il avait aimé aimé ce film, pourquoi pas me convaincre (parce qu'en plus il a eu un oscar waouh). Mais d'abord, ne fais pas semblant d'être nigaud, intello raffiné que tu es ^^, quand j'évoque les dialogues interchangeables, il s'agit de ceux du groupe de vieux qui enchainent pathétiquement les discours à la vulgarité finement élaborée dans ce qu'on pourrait décrire comme une grosse branlette intellectuelle. Pour ce qui est des dialogues père fils, effectivement Arcand joue le jeu du dualisme primaire: vieux/jeune= gauchiste/capitaliste= cultivé/inculte= hédoniste/coincé etc.
Equilibré le personnage du fils? C'est une grosse usine à fric. Mais grace à son père, il trouve enfin l'amour dans la maison du défunt qui sent bon la naphtaline. Comme c'est touchant et simpliste. Par ailleurs cela n'influence pas vraiment la charge sociale du film, condensée dans la première partie (hopital) où Arcand nous livre sa vision de sa société et je persiste, Arcand se borne à l'équation jeune=con et autres banalités de ce type (par ailleurs si vous cherchez le rapport entre le titre et le film, il se résume à 2 minutes où un vieux bigleux à moustaches nous expose comment l'Amérique est au bord du gouffre (avec l'argument massue 11/09). Super j'en suis tout retourné).
Sensible aussi sur le temps qui passe? Certains cinéastes font des films très beaux à ce sujet (Eastwood par exemple) mais pour ce qui est des personnages du film, comme MLF pour le ciné francais j'aimerais autant qu'ils crèvent en silence au lieu de déblatérer leur mélasse.
Passons sur les petites piques ironiques gratuites pour ce qui visiblement apparait comme le point fort du film. Alors, constat sur l'échec d'une génération qui n'est plus en phase avec la société contemporaine? Je me suis mal exprimé, le personnage principal ne considère pas sa génération comme le dernier bastion devant les barbares. Il vomit tout, prend les gens pour des cons et les vieux pour des ratés. Glissement: on ne pense plus vieux con mais petit con (ne serait on pas con soi même en fin de compte?). Il se complait dans le cynisme, les grands auteurs et le sexe, la chasse gardée de ces intellectuels peine à jouir qui se pament de leurs répliques définitives... Problème, comment être sensible, compatissant pour des individus agités comme les spectres d'une génération en état de moisissure qui se borne à se fermer dans une dichotomie élitiste à 2 balles? La vision de Denys Arcand de la société est bien celle de ses personnages, totalement déréglée et caricaturale, son analyse de la crise que nous sommes censés vivre, on peut largement s'en dispenser.
Tiens, sur le cinéma français, lire la (désormais fameuse) lettre de Bergala dans les Cahiers. Autant dire qu'avant j'étais en profond désaccord, et que sur ce coup là, je partage partiellement son opinion.
> Dualisme primaire ? Simpliste ? Caricatural ?
La différence entre un film efficace et simpliste, mièvre et touchant est souvent très mince.
Souvenons-nous de "L'incompris" de Luigi Comencini (l’un de mes films préférés d’ailleurs). Lors de sa présentation à Cannes/sortie en France en 67, le film a été assassiné par la critique (massacre du Monde notamment). On a vilipendé un film soit-disant commercial, aux effets mélodramatiques grossiers. On a insulté le réalisateur. Quand il est ressorti en France une dizaine d’années plus tard, les mêmes journaux (j’ai les critiques de l’époque) crièrent au chef d’œuvre…Joli retournement de veste et preuve qu’il est bien difficile de donner des leçons sur la sensibilité.
Je persiste et signe: "les Invasions Barbares" m’a touché.
> C’est une grosse usine à fric. La charge sociale du film.
Notre différence d'appréciation du film découlerait-elle de notre opinion politique?
Une fois encore, je répète que le personnage du fils ne me semble pas con. Au contraire, je me sens assez proche de lui à certains égards (peut-être parce que je fais pratiquement le même métier)
Quant aux syndicalistes de l’hôpital, ils me rappellent certaines organisations françaises…
La vision d'Arcand, si elle n'est pas assez creusée, me semble une analyse assez juste de certains clivages de la société actuelle. Les dialogues font très souvent mouche. Arcand se complait dans le cynisme, dites-vous? Peut-être en effet. Encore qu’à mon avis, il est plus désenchanté que cynique. Mais pourquoi n’aurait-il pas le droit de donner la parole à ces vieux élitistes ? En quoi auraient-ils moins de légitimité que d’autres ? J’ai l’impression que c’est ça qui dérange certains…
J'ai trouvé ça sur Internet. Ce Arca1943 fait aussi le rapprochement. Quelle coincidence! J'en viens à me demander si c'est pas moi qui l'ai écrit dans mon sommeil...