En attendant notre premier compte rendu de l'année 2004 à HK, lançons le débat: année très pauvre à nouveau, ou nouvelle progression? A vos claviers : ) Les réactions apporteront peut être un peu de matériau pour le dossier.
Rapelle-moi, c'était quand les bonnes années du ciné HK ?
Et hop, je me fais plein de nouveau amis en une seule phrase !
Non je plaisante bien sûr, quoique... ;)
Sinon pour l'année 2004, du mieux je dirais, mais encore largement en dessous de ce qu'il se fait à côté de lui (Corée et Japon essentiellement), qu'il demeure l'un des cinémas les plus pauvres du moment taloné par les US (qualité/quantité). Affaire à suivre...
"Kung fu hustle", "New police story", "Colour of the truth", des films que je n'ai pas encore vus mais qui si j'en crois les critiques sont excellents: "Love battlefield", "One nite in Mongkok", "Beyond our ken"...et des films que je n'ai pas aimés mais que d'autres ont apprécié comme "Breaking news", "2046"... Mais bon sinon y a avait rien. :)
Ce qui est bizarre c'est de voir quasiment un bon titre par mois en moyenne mais que l'enthousiasme n'y est plus pour les nouveautés. Ca se reporte je pense sur le feu roulant des sorties zone 2.
>Il me semblait qu'ils étaient sortis quasi simultanément.
Le temps n'a pas l'air de s'écouler de manière naturelle chez les Babusik :)
Les deux films sont bien sortis en Juin, mais pas de la même année. Regarde l'agenda pour les deux films, c'est écris noir sur blanc. Enfin gris sur beige vu le nouveau design.
>mais encore largement en dessous de ce qu'il se fait à côté de lui (Corée et Japon essentiellement),
Le problème, c'est de savoir si on juge une cinématographie par rapport à ce qu'elle a à proposer de meilleur à un moment donné ou sur l'ensemble de sa production de l'année. Dans le second cas, je veux bien qu'on compare HK et la Corée du Sud vu que leur production cinématographique récente est facilement disponible en DVD sous-titré anglais. Mais je doute personnellement qu'on puisse vraiment juger l'ensemble de la production cinématographique du Japon de 2004 via les quelques rares DVD japs sous-titrés anglais, les quelques rares titres sortis à HK ou ceux visibles en France après avoir été "filtrés" par les festivals ou les distributeurs. Ou alors c'est que tu parles japonais couramment, que tu as un compte en banque solide (le DVD jap n'est pas bon marché) et/ou que tu habites au Japon.:)
même s'il reste des films qu'on a plaisir à voir, il me semble qu'aucun film majeur ne soit à retenir. Avec 2046, Wong Kar Wai à bien raison: rien de présent ni d'avenir ne semble bien intéressant, restons donc concentré vers la nostalgie d'une époque clairement révolue.
Johnnie To est devenu, dans ces années noirs pour le cinéma de hk, une référence. Sans dénigrer son cinéma, je me demande souvent si son envol ne vient pas d'un déclin des grands, d'un affaiblissement du cinéma même. C'est bien connu, il est plus facile d'être le meilleur quand on est seul.
Dans une thématique large, je qualifierais son cinéma "d'événementie", ce qui me pousse à le mettre en lien avec l'événement de 1997. Et c'est bien de là que tout pars. Pour le cinéma de hk en général, tout lemonde craignait cette date, cette date a façonné le cinéma dans ses formes et ses thèmes pendant près de 10 ans. C'est aussi a cette période que beaucoup ont fuitl (outenté de fuir) le navirre et que To s'est retrouvé avec le champs libre.
hk semble vivre un peu au jour le jour, répondant de façon impulsive aux événement qui lui arrive, un peu comme le cinéma de To qu'une information modèle en un instant.... c'est un cinéma qui ne construit plus rien.
>hk semble vivre un peu au jour le jour, répondant de façon impulsive aux événement qui lui arrive, un peu comme le cinéma de To qu'une information modèle en un instant.... c'est un cinéma qui ne construit plus rien.
Pertinent et faux en même temps. Le ciné de HK a TOUJOURS vécu au jour le jour, en fonction des modes. HK fonctionne en fonction des modes, pas seulement son cinéma. Si une fringue devient à la mode, le lendemain les gens feront la queue pour l'avoir. Donc oui, HK vit au jour le jour, mais ta dernière phrase n'est pas vraiment valable. Le cinéma de HK ne s'est jamais construit à long terme, il a toujours vécu sur des modes ponctuelles. Le kung-fu marche? tout le monde fait du kung-fu. Le polar marche? Tout le monde fait du polar.
Là n'est pas vraiment le problème à mon avis. Ce mode de fonctionnement a toujours été là je pense.
Et quant à parler de 1997, tu dis que c'est de là que tout part. Oui, mais pas seulement la crise. L'âge d'or d'avant a aussi à voir avec 1997. 1997 n'a pas façonné seulement le cinéma en crise, mais aussi en partie le ciné d'avant crise.
Un TOP20 du cru HK2004 qui oscille entre une moyenne de 3,25 et 3,9 est assez explicite je pense. On est très loin d'un fabuleux "A Touch of Zen" et ses 4,25 de moyenne par exemple (dont je suis heureux d'avoir pu emputé quelques points).
Ordell Robbie me reprenait sur le ciné coréen ou jap, avant de répondre j'aimerais bien connaître également le TOP20 pour ces deux pays si c'est possible svp.
Faudrait aussi voir le contenu des critiques... Par exemple, je me trompe peut-être mais il me semble que les films les plus récents y sont beaucoup plus discutés. De là à dire qu'il portent d'avantage à une certaine réflexion ou au moins une appréciation plus recherchée...
c'est vrai que les débats sur new police stroy, 2046, breaking news et autres, on en a eu en ligne, en long, en large et en travers, alors qu'un bon débat sur Touch of zen, nada. Ce n'est pas l'actualité ok, mais dommage quand même qu'il n'y ait que des conquis pour en parler (à une exception ;)), cela me semble pourtant aussi enrichissant que de discuter de new police story.
Tiens mais d'ailleurs, je vois que koalaurent a daigné épaissir quelque peu sa critique de touch of zen tout en gardant une hargne sans faille envers ce qu'il considère comme une grosse bisserie, ça mérite un topic ça.
Tiens faudrait faire ca sur le site : faire chacun un classement de ses films preferes de l'annee (tout pays confondu) avec resultat generé automatiquement et on verrait ce qui ressortirais de cette annee florissante. C'est pas ce soir que je vais me faire aimer du programmeur moi :D
>La grosse différence est sur les 5-6 premiers films je pense. Avant on avait 5-6 grands films, entre 4 et 4,5, qui manquent depuis quelques années.
Oui, c'est exactement ça. Ça répond donc à ta question : rien de mieux en gros (enfin de réellement notoire).
>Tiens mais d'ailleurs, je vois que koalaurent a daigné épaissir quelque peu sa critique de touch of zen tout en gardant une hargne sans faille envers ce qu'il considère comme une grosse bisserie, ça mérite un topic ça.
Le topic existe déjà, tu ne te souviens pas ? Koa et le Wu Xia :)
Disons qu'une discut' via IRC serait quand même plus sympa ; je vais essayer de m'y rendre un de ces soirs de la semaine (jusqu'à présent je suis toujours tombé tout seul dessus). Enfin comme on dit, revenons à nos moutons et "ne polluons pas le topic du webmaster" :D
françois, nous ne nous mettrons probablement pas d'accord et ce n'est pas grave. Cependant je voudrais te faire remarquer une nuance importante: je n'ai pas dit que le cinéma de hk se construisait, mais construisait. Et, de surcroît, construisait quelque chose en rapport avec la rétrocession. Ainsi, nous sommes, sans nous être entendu d'accord sur ce point: 97 participe au cinéma qui lui précède.
Quand tu parles des arts martiaux, d'une approche des genres et de la mode, je suis entièrement d'accord pour dire que le cinéma vit au jour le jour. Cependant, dans un rapport plus large, il me semble que le cinéma, en un sens très large, s'est construit sur des questions lié à la rétrocession. Les grands classique sont wkw avec son travail sur la mémoire définissant une identité, tsui hark avec son travail sur « la tradition » comme identité.
Ce qui proposait une construction était l'instant de la rétrocession, cet instant vers lequel tout était sous tension. C'est en ce sens que je dis que le cinéma construisait quelque chose. Il est possible de prendre beaucoup d'autres exemples que wkw ou tsui hark, mais déjà avec ceux là il y aurait beaucoup à dire sur cette question de l'identité du « qui suis je dans ce contexte où hk, sans avis de ses résidants, retourne à la chine continentale.
En ce sens, ma phrase me paraît tout à fait valable... ce qui ne t'oblige pas à être d'accord avec elle.
Et maintenant, quel moment dans le devenir de hk pourrait être un point de tension vers lequel les choses tendent ? Qu'est devenu, au delà de sa mode, le cinéma de hk au passage de cette année ?
C'est pour moi le sens de ta question, puisque désormais nous avons du recul et de la matière pour discuter de l'impact de la rétrocession sur le cinéma.
2004 ? c'est une marche sur un chemin qui commence à se dessiner pour cet espace où tout reste à définir
yep MLF!
Le cinéma d'auteur mais aussi le cinéma de genre était tout aussi concerné par cette echéance. Une telle derive exploitationiste n'était pas concevable dans une situation politico-socialle sereine, la retrocession a sous tendu tout un pan du cinéma HK ...1995-2005... celebrons les dix ans de la mort du (vrai) ciné HK!!
Si je compte bien... 1997 (rétrocession) - 1967 ("One armed swordsman") = 30.
Alors selon vous, il nous faudra encore attendre jusqu'à 2016 (= 2046 - 30) pour revoir des films qui osent innover, de peur de ne plus avoir le temps de le faire ensuite ?...
J'oserais me montrer plus optimiste et au moins imaginer que la soi-disant baisse de régime actuelle n'est qu'un mauvais contre-coup fataliste ("1997 est passé, c'est foutu !...").
Et puis finalement, je veux bien admettre l'évidence que 1997 a changé quelque chose mais je ne pense pas que cette échéance ait forcément motivé les productions passées. A considérer encore que cette échéance de 1997 était dans l'esprit de tous les géniaux créateurs passés... Pour une période relativement proche, je veux bien. Mais peut-être pas pour les années 70... C'est peut-être juste que le contexte pré-rétrocession était suffisament particulier pour permettre cette folie.
Imaginez des personnes ayant échappé à la prise en main communiste, se retrouvant presque chez eux avec leurs coutumes et leur histoire mais dans un lieu contrôlé et régulé par des anglais (BRRRRR !...). Isolés dans cette bulle contextuelle particulière, garants d'une culture chez eux en destruction et en même temps d'une certaine manière libérés de ses contraintes, quelle plus belle manière d'exister et d'évoluer entant que peuple avaient-ils que ces créations cinématographiques mélant le traditionnel et l'invention ?!... En comparaison ceux qui se sont échappés vers Taiwan, se retrouvant entre eux dans un contexte contrôlé par eux-mêmes, n'ont pas fait preuve d'autant de folie.
Pour moi, cette créativité passée du ciné HK était d'avantage liée à un contexte immédiat que projectif. Contexte qui a maintenant changé, ne conservant plus que les traces nostalgiques d'une folie passée... snif...
[au fait, on n'est pas un peu hors sujet, là ?...]
Les années 70 sortent complètement du cadre de la rétrocession. On parlait plutôt des années 90. t'es dur de ne pas citer la période 85-95 dans les périodes positives. Mais c'est un point de vue intéressant justement. Ca pourrait être l'objet d'une autre discussion par contre.
Pour MLF:
>Il est possible de prendre beaucoup d'autres exemples que wkw ou tsui hark
Cela me semble difficile d'en trouver tant que ça. Tu prends les deux grosses exceptions à HK, les deux réalisateurs au dessus du lot. L'influence de la rétrocession était plus inconsciente qu'autre chose pour la majorité des cinéastes à mon avis, la plupart voulaient juste gagner de l'argent. Des cinéastes avec de vraies intentions personnelles à HK, tu n'en trouveras pas des masses hélas. La mode a tendance à écraser un peu tout.
Et puis à dire que le cinéma de Hk construisait à l'époque mais plus maintenant, on pourrait très bien dire que maintenant il construit, mais vaguement, sans identité, il se cherche. Il se construit plus qu'il ne construit. Que ce soit en période de crise ou de prospérité, un cinéma va toujours construire quelque chose. Voir 30 mauvais films dans l'année à HK t'apprendra autant de chose qu'une année avec 30 grands films, du moins au niveau de l'évolution de l'industrie, pas au niveau de l'intérêt spécifique de chaque film. Simplement les films sont moins intéressants.
>Une telle derive exploitationiste n'était pas concevable dans une situation politico-socialle sereine
En même temps, c'est tout de même la situation économique florissante qui a permis à ces films d'exister. Sans le public pour aller voir tout et n'importe quoi, cette vague n'aurait jamais pu tenir le coup.
yep aussi, mais quand on voit certain films, ça cache une gravité souterraine incontestable. Blue Jean Monster par exemple, un film tellement cretin qu'il en devient carrement effrayant!
j'ai l'impression qu'on est en plein dans le sujet au contraire. Qu'est 2004 (sans péjoration) ? Le cinéma a une histoire, est une histoire. Il me parait fondemental de l'inclure dans sa continuité.
françois, je n'ai jamais dit que cela était volontaire. Je prendrais le temps de proposer un autre réalisateur qui me paraisse un peu moins important, mais je ne le peux pas pour lemoment. Tsui Hark, wkw, nous connaissons tous très bien ces réalisateurs, ce qui m'évite d'être trop précis. J'écris depuis mon travail et si on découvre que j'ai internet..... on va me le supprimer illico. mea culpa, ce n'est pas une xcuse pour tomber dans la facilité je sais :p
>> Les années 70 sortent complètement du cadre de la rétrocession. T'es dur de ne pas citer la période 85-95 dans les périodes positives.
Heu... je n'ai pas non plus dit que 85-95 n'était pas une période positive (moi, j'aime autant les deux, de manière différente). C'était juste pour dire que je ne pensais pas que l'influence de la rétrocession future allait si loin dans le passé.
D'ailleurs, j'aimerais bien savoir à quand tu dates l'entrée en jeu de cette prise de conscience. Où peut-on en voir les premières traces ?... Et considérant un cinéma populaire ou "de divertissement" (WKW ou Tsui Hark, puisqu'on en parle, en font partie) comme celui qui a probablement le plus d'influence et de représentativité de par son audience, je ne vois pas où cette angoisse de la rétrocession serait particulièrement visible. Et du coup, je ne vois pas non plus en quoi cette influence aurait disparu (suis-je le seul ?...).
Si tu as des indices là-dessus, je reverrais probablement ces films avec une vision enrichie (j'suis encore assez basic / "populaire" dans mes visionnages...).
>j'aimerais bien savoir à quand tu dates l'entrée en jeu de cette prise de conscience
les films des années 82/83 sont empreintes d'un vrai pessimisme palpable, pour moi cela marque le debut de la folle marche en avant jusqu'a l'implosion finale (94).
Déjà, voici le "Top 20 HK 1995" cinemasie sur le même principe que précédemment, limité aux films à 5 critiques minimum pour faire d'avantage dans le populaire selon la raison invoqué plus haut :
1- Les Anges Déchus (WKW) - 4.43 (43 Critiq.)
2- The Blade (Tsui Hark) - 4.39 (59 Critiq.)
3- A Chinese Odyssey - A Pandora's Box (Jeff Lau) - 4.19 (27 Critiq.)
4- Man Wanted (Benny Chan) - 3.88 (6 Critiq.)
5- The Eternal Evil of Asia (Cash Chin) - 3.77 (12 Critiq.)
6- A Chinese Odyssey 2 - Cinderella (Jeff Lau)- 3.71 (18 Critiq.)
7- Out of the Dark (Jeff Lau) - 3.71 (6 Critiq.)
8- The Adventurers (Ringo Lam) - 3.67 (10 Critiq.)
9- Loving You (Johnnie To) - 3.63 (15 Critiq.)
10- Sixty Million Dollar Man (Raymond Yip) - 3.6 (12 Critiq.)
11- Le Festin Chinois (Tsui Hark) - 3.58 (32 Critiq.)
12- High Risk (Wong Jing) - 3.51 (28 Critiq.)
13- Love in the Time of Twilight (Tsui Hark) - 3.5 (11 Critiq.)
14- Full Throttle (Derek Yee) - 3.38 (6 Critiq.)
15- The Red Wolf (Yuen Woo Ping) - 3.21 (6 Critiq.)
16- Rumble in the bronx (Stanley Tong) - 3.11 (33 Critiq.)
17- Tough Beauty and the Sloppy Slop (Yuen Bun / Alan Tsui) - 3.1 (5 Critiq.)
18- Don't Give a Damn (Samo Hung) - 3.08 (6 Critiq.)
19- Dr. Mack (Lee Chi Ngai) - 3.05 (5 Critiq.)
20- Thunderbolt (Gordon Chan) - 3.05 (21 Critiq.)
OK, WKW et Tsui Hark aux 2 premières places. Mais à ce que je vois, c'est surtout du divertissement, genre comédie et/ou action avec des big stars en tête de casting. Et surtout, rien qui m'incite à imaginer une quelconque rétrocession à venir. Et question qualité purement cinématographique, créatrice ou quoi que ce soit d'inspiré et d'inspirant, je ne vois finalement rien de bien particulier...
Bon, pour 85, je laisse tomber le "top 20". A plus de 3 de moyenne avec au moins 5 critiques, je ne trouve que ça
1- Police Story (Jackie Chan) - 4.23 (45 Critiq.)
2- Mr Vampire (Ricky Lau) - 4.08 (19 Critiq.)
3- Heart of Dragon (Samo Hung) - 3.51 (17 Critiq.)
4- Les Disciples de la 36ème chambre (Liu Chia Liang) - 1985 3.48 (10 Critiq.)
5- Yes Madam ! (Corey Yuen) - 3.39 (23 Critiq.)
6- Twinkle Twinkle Lucky Stars (Samo Hung) - 3.33 (9 Critiq.)
7- Le Flic de Hong-Kong (Samo Hung) - 3.03 (25 Critiq.)
Et puis en fait, ça ne veut pas dire grand-chose : il faudrait faire l'expérience sur un cinemasie "made in HK" ou dans les box-office.
Quoi qu'il en soit, je ne vois là toujours rien de transcendant au sujet d'une certaine angoisse ou de grande différence par rapport à 2004... Il faudrait peut-être enrichir le site de quelques textes et notes pour des films "de qualité" et d'avantage représentatifs de ce que l'on imagine d'ici être le sentiment local de HK. Toute une oeuvre à construire, en somme !... ;-)
La soi-disant pauvreté créatrice des récentes productions, tout autant que la légendaire richesse passée, ne serait-elle finalement qu'une impression infondée due à notre mémoire d'amoureux nostalgiques?...
>si sylvain était encore parmi nous...
il aurait certainement dit "une année sans Hard boiled 2" est une mauvaise année de plus...
>je ne vois pas où cette angoisse de la rétrocession serait particulièrement visible.
Plutôt d'accord. A peine quelques petites références & trois quatre descentes musclées à la "Red shield".
Le cinéma hong-kongais s'est calmé à partir du moment où le public local s'est tourné vers les blockbusters américains. C'est depuis "Terminator 2" et autres "Jurassic Park" que le cinéma hong-kongais s'est petit à petit assagi car le public devenait plus exigeant. Mais pas exigeant dans le sens que bcp de fans occidentaux pré-94 l'auraient voulu.
Pour la date du début de l'influence de la rétrocession, facile, 84, la date de son annonce. Avant elle peut difficilement influencer vu que les gens ne savent pas ce que c'est...
Ensuite je ne suis pas forcément d'accord avec le fait que pré-rétrocession = pessisme, moi je ne vois pas forcément ça mais plutôt l'opposé, à savoir de l'euphorie pour masquer la crainte.
Explication, la rétrocession c'est quoi ? C'est un enfant de parents divorcés, le père est très cool, tu fais ce que tu veux avec lui. La mère est super stricte, tout est cadré avec elle. HK a vécu avec son père pendant des années, sans vraiment connaître sa mère. Pire, il se moque un peu d'elle, on est mieux chez papa, on fait la fête quand on veut, on se couche à minuit, nananère. Sauf qu'un jour, on dit à HK, tu vas partir vivre avec ta maman maintenant. Et là c'est la grosse interrogation, même si la maman a promis que ça serait aussi cool qu'avant, HK n'est pas dupe, il ne sait pas trop à quelle sauce il va être mangé. Et qu'est-ce que tu fais quand tu ne sais pas trop de quoi demain sera fait? Tu fais la nouba jusqu'à minuit!
HK a fait la nouba jusqu'à minuit pour profiter jusqu'au bout, avec excès bien sûr, avec une pointe de crainte également. Mais globalement je suis plus partisan de ce concept qui expliqueraient les excès des années 85-95. Le ciné HK a tiré sur la corde jusqu' à la casser. Quelque part il n'y avait pas forcément à le faire, 97 n'a pas changé tant de choses que ça finalement, mais l'industrie s'était déjà tiré une balle dnas le pied et a subi d'autres phénomènes aggravant. Bref, y a de quoi en écrire des articles sur cette histoire, faudrait d'ailleurs que je réactualise les miens tiens...
Allez tant qu'on est dans la nostalgie mon année magique à moi c'est 1999 (ROOT, the mission, Metade Fumaca, bullets over summer et même un petit Little Cheung (Fruit Chan ne serait pas un des réal auquel tu pensais MLF?) voir un fly me to polaris pour detendrl'atmosphère). Depuis là, 2004 à certainement été la meilleure année au niveau qualité de production même si il n'y a pas de monument qui s'impose (enfin sauf WKW of course).
>> Pour la date du début de l'influence de la rétrocession, facile, 84, la date de son annonce.
>> Avant elle peut difficilement influencer vu que les gens ne savent pas ce que c'est...
Pour mémoire, les négociations sur le transfert de souveraineté entre Hong-Kong et la Chine avaient commencé dés 1982. C'est peut-être à ce moment-là, lorsqu'on ne savaient ni quoi ni quand mais seulement que ce serait (chose beaucoup plus inquiétante en soi), qu'il faudrait chercher des indices.
Pour le coup du gosse qui fait la nouba tant qu'il peut, c'est tout à fait plausible également. Il doit effectivement y avoir un mélange de ça et de la nécessité de s'affirmer telle que je la voyait. Cette dernière composante, plus ancienne, a dû façonner les premiers pas euphoriques de l'accès à la prospérité (l'époque des grands studios, la SB en tout premier si on ne veut pas remonter trop loin), tandis que le spectre de la rétrocession en aurait accéléré la folie (qui soit dit en passant commençait à cette époque à faiblir quelque peu).
Mais maintenant qu'il est plus ou moins retourné chez maman, je crois que le gosse lorgne aussi grandement chez tonton US. Non seulement il a grandit, s'est d'avantage contruit et structuré par rapport à lui-même, mais il cherche maintenant de nouvelles références ailleurs, avec les reconnaissances qui pourrait en découler. Il n'y a qu'a suivre la carrière tout à fait emblématique d'un Stephen Chow pour le constater. Du rigolo-bricolo du début n'oeuvrant que selon des références locales au super producteur-acteur-réalisateur de "Kungfu Hustle", c'est carrément évident.
Et tout cela est la marche naturelle des choses... Ce qui a peut-être été perdu en couleur locale a été contreballancé par des standards de production plus compatibles avec une industrie de niveau mondial. Cela ne veut pas dire que les films sont forcément meilleurs mais on peut en espérer que les meilleurs d'entre eux bénéficieront d'un traitement les rendant plus puissant et en même temps mieux distribués.
Je reste donc optimiste, pour lorsque cette nouvelle évolution du ciné HK sera suffisamment digérée pour avoir acquis sa maturité.
Pour cet exemple précis, je pense qu'il a plus à voir avec la fin de règne de la Shaw Brothers qu'avec la rétrocession. Ce qui n'enlève rien aux qualités du film bien sûr :)
bah voila, on n'a qu'à dire que c'est d'ma faute...
Alors pour en revenir à 2004, donc...
Quand je regarde le "Top 20 HK 2004 cinémasie", je le trouve plutôt intéressant. Question contenu, il y a une belle variété allant de l'introspection nostalgique à l'expérimentation, abordés aussi bien sur des modes de comédie, de drame ou d'action (voir même le tout mélangé). Et question standards cinématographiques, ça vole quand même assez haut.
>Pour cet exemple précis, je pense qu'il a plus à voir avec la fin de règne de la Shaw Brothers qu'avec la rétrocession
oui bien sur, mais une telle noirceur a aussi du forcement du etre le fruit d'un certain climat de l'époque. (sans compter le fait que la tete a claque se soit scratchée)
Pour les cinéphiles historiens, jetez vous sur les tops de meilleures recettes, année par année, c'est très instructif!
>>>Johnnie To est devenu, dans ces années noirs pour le cinéma de hk, une référence. Sans dénigrer son cinéma, je me demande souvent si son envol ne vient pas d'un déclin des grands
Complètement d'accord avec ça ! Voilà une rélexion encline à faire sortir quelques primiates de leur mutisme. ;)
Rien que pour te revoir passer Iron, il faudrait des provocations de ce genre plus souvent ;-)
Quant à Johnnie To, son style colle parfaitement à son époque, cela fait partie sinon du génie du moins du talent de savoir naviguer avec le courant. On peut aussi lui reconnaître que ses films font quasiement toujours un sans-faute coté casting, chacun trouvant l'emploi qui lui convient. En ce qui concerne la thèmatique, c'est bien camoufflé sous l'aspect commercial mais il y a un rapport jeu-amour-mort qui est quand même assez intéressant à suivre sur plusieurs années. Globalement s'il n'était pas là, il manquerait quand même quelques chose à HK aujourd'hui, c'est difficilement niable.
...le casting et la thématique, même camouflée. Mais aussi l'invention (avec des résultats variés, certes, mais le fait est là). Là dessus, il ne se contente pas de suivre le courrant. C'est un touche à tout qui ose encore faire des tentatives relativement novatrices, voire délirantes, à une époque où beaucoup ont démissionné. Et n'est-ce pas là ce que l'on apprécie dans le ciné de HK ?... En plus, il ajoute à ces films une qualité d'ensemble qui ne peut pas faire de mal (expérimentateur mais pas bricolo, le gars...).
>Voilà une rélexion encline à faire sortir quelques primiates de leur mutisme. ;)
Personne ne crie au génie quand on parle de Johnnie To. Tu n'as pas de fans hardcore ici qui vont aller coller des notes délirantes à chacun de ses films. Personne ne va non plus le présenter comme le successeur de Tsui Hark ou Wong Kar-Wai. Simplement sa filmographie parle pour elle, il a fait de sacrés bons films, point à la ligne. Et quand on voit le côté mouton de 95% des cinéastes HK, les petites variations que Milkyway a pu apporter autour des genres très cadrés sont intéressantes. Simplement ni To ni la Milkyway ne lancent les genres. Ils jouent dessus.
Des visionnaires à HK, il n'y en a jamais eu beaucoup, et je n'ai pas l'impression que c'est l'image que veut se donner To et la Milkyway. To est un peu comme Derek Yee, des gars qui ont roulé leur bosse, ils savent ce qu'ils valent et comment faire de bons films. Le débat "pro / anti Johnnie To" n'existent que par quelques fans à mon avis.
Enfin,pour résumer le topic:le ciné hk depuis 1er juillet 1997 c'est tout pourri et c'est un miracle quand on a 1 chef d'oeuvre et/ou 2 bons films;et qu'en plus ce sont les keums d'avant 97 qui font le survivre!...Sans espoir!Et ça risque pas de changer puisque on ne retrouvera jamais la folie crescendo 1985/95*(et pour cause).
*je dis 1995,car je trouve qu'il y avait un certain "flottement" en 96 et 97,c'est bizarre j'arriverais pas a expliqué ce sentiment.
Et ça va pas en s'arrangant:tsui hark et stephen chow espace de plus en plus leur réalisations;ringo lam a disparu de la circulation(enfin presque);ect...
>Enfin,pour résumer le topic:le ciné hk depuis 1er juillet 1997 c'est tout pourri et c'est un miracle quand on a 1 chef d'oeuvre et/ou 2 bons films;et qu'en plus ce sont les keums d'avant 97 qui font le survivre!...Sans espoir!Et ça risque pas de changer puisque on ne retrouvera jamais la folie crescendo 1985/95*(et pour cause).
On devrait encadrer ce genre de remarque, c'est bien typique du fan 85-95 qui reste sur son trip et descend tout ce qui sort depuis ou presque. Le top 20 2004 ne contient aucune bombe c'est clair, mais dire que tout est pourri est aussi faux que de dire que de 85 à 95 il ne sortait que des bombes. Il est sorti tellement de grosses bouses entre 85 et 95 que ça a en partie entraîné la période 95-2005, il ne faut pas l'oublier non plus. Chercher la folie des années 85-95 dans une période complètement différente, c'est comme de dire que la période 85-95 est pourri parce qu'elle n'a pas la maturité des films des années crises. Si je prends Made in Hong Kong comme référence du ciné HK, je peux très bien annoncer que 85-95 était une période complètement puéril et sans intérêt si je suis le même schéma de pensée.
Ensuite libre à chacun de préférer tel ou tel style de film, mais il ne faut pas être non plus enfermé dans son trip et descendre tout le reste à tout va. Quand on voit un film comme Running on Karma qui est quand même bien barré, personne ne vient dire "oulàlà c'est un truc de ouf". Il serait sortie en 1992, il aurait une moyenne d'un point supérieur.
C'est sûrement pour ça que j'ai couru comme un damné après Anita Yuen pour faire une interview.
C'est plus facile d'interviewer des personnes qui ont encore une actualité que ceux qui sont partis à la retraite qui plus est. Moi je n'ai pas de préférence de période, j'aime les films qui me donnent du plaisir. Qu'ils soient de 1946, 1972, 1993 ou 2003, peu importe.
je suis certain de pas parler de Fruit chan parce que j'ai jamais vu un de ses films :p
<<<<<< pourquoi juillet et pas janvier ?
et depuis 95/97 que dalle....!
perso j'aime beaucoup les chineese odyssey 2002, where a good man goes, fulltime killer, legend of zu, time and tide, etc,....
Poser un rapport de bon/mauvais cinéma en rapport à 97 me parait une grosse erreur. On est en droit de la commetre mais ça n'en est pas moins une erreur.
Par contre, il semble y avoir une rupture avec laquelle les modalités du cinéma se transforme; de façon similaire à la transformation du contexte de production.
L'effet premier n'intervient pas, me semble t il sur la qualité, mais sur la codification des genres qui deviennent pour un temps plus obscur pour le spectateur (puisque ces nouveau code sont en rupture avec les anciens.
Ainsi, dans son rapport à 2004, car s'il faut élargir son regard, c'est tout de même de cela que nous parlions à l'origine, il me semble que dans ce mouvement où le cinéma se développe il est important de se demander s'il a trouvé de nouveaux repères, ou s'il les cherche encore.
Quand françois parle du lien entre le cinéma et la mode, il parle clairement de osn implication dans son temps présent. Le cinéma de hk correspond à hk, il lui ressemble, il n'est pas en décalage. Pour moi, cela pose clairement l'idée d'un cinéma vivant et en mouvement et me faire réfléchir a une chose: si le cinéma est un mouvement perpétuel, il est difficile de s'y retrouver, mais ce mouvement ne peut y pas être justement le trait "un peu spécifique" au cinéma de hk post rétrocession ? depuis 97, avec 2004 ou même 2005 en point de chute, ce mouvement n'est il pas entrain de devenir un nouveau repère, une nouvelle forme dans laquelle s'exprimerait la valeur de ce "nouveau cinéma" ?
>Perso je trouve pas les films d'aprés-97 plus mature.
Plutôt d'accord. Ou alors on parle uniquement de maturité de la photographie ou d'autres éléments techniques.
>Quand on voit un film comme Running on Karma qui est quand même bien barré, personne ne vient dire "oulàlà c'est un truc de ouf".
J'avais aussi été surpris du peu d'engouement qu'avait suscitée cette oeuvre marriant justement le coté barré des années "folles" à la réalisation impeccable des années post-97.
>je suis certain de pas parler de Fruit chan parce que j'ai jamais vu un de ses films :p
Ah, là je pense que ça mérite réparation. Au moins sur Made in HK qui est énorme, peut-être un des 10 plus grands films jamais fait à HK, surtout de par sa valeur de documentaire sur les effets de la rétrocession. Pour ceux qui s'intéresse à cet évènement et son influence, c'est LE film, tout simplement.
>ce mouvement n'est il pas entrain de devenir un nouveau repère, une nouvelle forme
Plus précisément, c'est en train de devenir le témoin d'un absence de repère, une forme floue. Comme disait Peter Chan, tant que nous ne savons pas qui nous sommes, nous ne savons pas comment faire des films qui nous ressemblent. Logique implacable.
>Perso je trouve pas les films d'aprés-97 plus mature.
Là on peut débattre. Je ne sais plus dans quel bilan j'en parlais, celui de l'année dernière peut-être, mais on voit des sujets plus matures dans pas mal de productions qui auparavant étaient bien plus insouciantes. C'est tout à fait logique d'avoir une certaine maturité dans les sujets quand tu sors d'une période de complète insouciance. On peut toujorus en revenir à la métaphore de l'enfant de parents divorcés, 85-95 étant l'enfance et l'adolescence, 97 le passage à l'age adulte.
En regard des années pré-rétrocession cette année 2004 est en-dessous, les chiffres sont là : 80 et quelques films sortis en salles en 2004 je crois, un chiffre en baisse (et le boxoffice local ?) par rapport à 2003, et par rapport aux belles années évidemment. A part 97 je crois, c'est une des plus mauvaise années en terme de films produits depuis deux, trois décennies, au moins.
Alors ces données factuelles ne résument pas la question posée par François, mais elles constituent un cadre "intangible" (hors des goûts et des couleurs quoi) dans lequel mener le débat : moins de films produits = potentiellement moins de bons films = aussi moins de possibilités pour le renouvellement des personnes (réa, act....)...
La question du rapport "bouses/chefs d'oeuvre" (pour caricaturer) par années, n'est pas trés pertinente à mon sens ; toutes les industries du cinoche (et de "l'entertainment") ont un tel rapport à l'avantage du premier terme, et c'est normal ds une logique industrielle. Ce qui fait la différence c'est si globalement le public s'y retrouve (eux, nous), et pour que le maximum de "goûts & couleurs" s'y retrouvent, il faut produire de la quantité...
La difficulté principale vient du fait que la situation du cinéma HK est encore transitoire, radicalement différente d'avant la rétrocession mais ds un processus de digestion à tous les niveaux par la Chine - elle-même en en train digérer les nouvelles règles économiques - toujours en cours. Le rapport à la Chine en est toujours l'épicentre (comme il l'était pour le point d'interrogation de la rétrocession, mais comme il l'a toujours été pour HK) mais plus sous forme d'angoissante question : il y sont maintenant et il faut faire avec.
Alors je ne sais pas si une industrie du cinéma construit quelque chose à pat elle-même en tant qu'industrie, mais l'état de cette industrie reflète toujours une réalité. Par contre les cinéastes, ds le cadre de production qui leur est donné (ou en dehors, mais tourjours par rapport), construisent des oeuvres, donnent naissance à des courants... Bien entendu, ils façonnent en partie de fait le futur de cette industrie mais pas de façon décisive, et plus que de façonner ils s'accomodent de contraintes matérielles. A ce jeu là To est sans conteste le meilleur, ce qui lui a permis de construire une oeuvre plus dense ces dernières années.
Et puis il ne faut pas oublier dans cette tentative de bilan le comportement du cinéma HK à l'étranger (ok, pas un truc majeur mais quand même, ça participe de la chose) qui n'a jamais vu autant de productions rencontrer si bon accueil ds les salles ces dernières années (et là c'est en grande partie grâce à la "plus value" chinoise et plus génarlement aux co-prod) : sur les 20 films ayant fait les meilleurs score en Europe depuis 96, HK en place 10 (tous des co-prod) dont House of Fliying Dagger qui n'est pas compté comme co-prod ds la base alors que 2 compagnies HK sont productrices je crois. Aprés que ces films ne plaisent pas à tous c'est un autre débat.
Bon sinon perso je trouve cette année 2004, pour ce que j'en ai vu, moyenne. Si des films m'ont plu je ne me suis pas non plus enthousiasmé à l'excès. J'attend bien plus de 2005 et déjà de SPL que tout ceux qui ont eu la chance de voir (et pas Dionnet uniquement qui le vend plus qu'autre chose) présente comme un excellent film, pour rester ds des limites raisonnables. Mr X qui l'a vu au HKFilmart m'a dit au tel "Bon scénar, bonne photo, bon combats (pas hyper nombreux mais intenses et dramatiquement bien amenés), bon Wu Jing, puissant Sammo ds un rôle tout en noirceur, excellent Donnie Yen ds une composition tout aussi sombre, final (duel Sammo/Donnie) "qui déchire". La personne qui m'a dit ça a du km ds le cinoche HK quand même, donc un avis "sérieux". Il y aussi, pour rester ds le "lourd", le Tsui Hark, le Chen Kaige (co-prod), le Jackie Chan, Election que deux personnes ayant eu -encore- la chance de visionner (ne me demandez qui et ds quelles circonstances, une de ces personnes n'est pas étrangère au site mais est tenue ds ce cas par des obligations professionnelles j'imagine) ont qualifié de "scorcesien" et supérieur à ce qu'il a fait dernièrement, le Initial D, le Divergence, House of Fury, le Jet Li/Ronny Yu en tournage actuellement qui s'annonce "big"(sais pas s'il sera prêt pour 2005), la co-prod HK/Seagal Dragon Squad avec Sammo et une borchette d'autres, le wu xia de John Woo, le nouveau MC Dull (Wu Tang que ça s'appelle quand même)... Et j'en oubli pleins j'imagine.
D'ailleurs on devrait peut-être ouvrir un sujet "qu'attendez-vous de l'année qui vient" ?
>D'ailleurs on devrait peut-être ouvrir un sujet "qu'attendez-vous de l'année qui vient" ?
@!#$, il recentrait, là il propose de refaire partir en vrille! : )
Pour en revenir au nombre des films, oui il y en a une petite soixantaine, mais justement, sur soixante film on peut facilement en faire ressortir 20 qui sont des films tout à fait appréciable, surtout si on prend les coprod HK Chine. Je trouve qu'à ce titre c'est une année tout à fait acceptable. Sur les 60 on ne trouve pas tant de grosses daubes indéfendables que ça (y a des gens qui ont aimé Twins Effect 2, incroyable), donc globalement je trouve qu'en "moyenne", c'est pas une si mauvaise année que ça. Un tiers d'une production qui vaut le détour, je trouve ça pas mal du tout. A l'époque où l'industrie produisait 150 films, y en avait toujours 50 à jeter. Hélas on a nivelé autant par le haut que le bas, mais des One Nite in Mongkok, Kung-fu Hustle, New Police Story, 2046, Breaking News, 20 30 40, Throwdown, House of the Flying Daggers, A World Without Thieves, moi je veux bien en manger tous les week-ends.
>>On peut alors plus parler de sur-notation pour des films plus anciens.
Pas plus que pour le cinéma coréen entre 1999 et 2005, les jolies photographies et les jolis cadrages ne faisant pas les films qui font date dans l'histoire du cinéma.
PS: A quand l'option "désolé mon clavier a merdé, j'ai tapé un post pour rien"?
>Pas plus que pour le cinéma coréen entre 1999 et 2005
Ca c'est un autre débat qui n'a rien à voir avec la discussion de ce post, même si je suis d'accord, la vague coréenne récente est probablement un peu surnoté, suttout pour les fans de ciné HK série B de la période 85-95.
>Ca c'est un autre débat qui n'a rien à voir avec la discussion de ce post
Mais je ne cherchais aucunement à faire avançer le débat. Juste insérer une petite boutade sur le fait que le reproche de "subjectivité" fait aux pros-HK 85-95 pourrait aussi se faire vu d'en face.:) Bref que ces débats sur la sur-estimation, la sur-notation ne mènent pas bien loin. Comme l'a d'ailleurs prouvé l'histoire du forum...