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Temple of the Red Lotus

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.5/5

vos avis

9 critiques: 3.19/5

visiteurnote
Christian D 3.75
Francky 3.25
jeff 1.75
le singe 3.25
Manolo 2.5
mattMAGNUM 3.25
Phildu62 2.75
seizan 3.5
Winter Wedderburn 4.75


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Là où tout commence... (pour la Shaw Brother)

Disons le tout de suite, j'adore ce film.... Mais attention, il s'agit d'un film fait pour et par les chinois. Tout exalte ce que Sir Run Run Shaw voulait lorsqu'il demanda à ses réalisateur de se taper moult chambara japonais et exprima le souhait de voir un tel genre de film produit à Hong-Kong mais exaltant la chevalerie à la chinoise... C'est ici à un proto-wuxiapian moderne que nous somme convié. Tout y est: honneur, famille, code de chevalerie, temple remplis de pièges et de couloir secrets et bien sur combat. Oui les combats sont maladroit... mais c'est á la genèse que nous assistons. Avant King Hu et Change Cheh... 1 ans avant pour ètre plus précis.... naif? oui certe... mais le charme y est.... pour moi du moins. Au Japon, Zatoichi et Nemury Kyoshiro et autres chambara se pavaient d'un certains cynismes. Les ronins des 60's faisait corp avec l'époque, les révoltes étudiantes. Les sabreures Yakuza comme Takakura et Tsuruta ou Shintaro Katsu, les ronins comme Raizo Ichikiwa et Mifune se faisaient léchos d'une époque trouble . En fait on parlait souvent d'aujourd'huis à travers ces histoires de sabres. Rien de tout cela ici. Ici c'est l'exaltation des valeurs de Mr Confucius. Pour apprécier, oublier le 20ième siècle et surtout garder en mémoire que tout commenca ici.... En effet, avec ce film et Come Drink With Me, la Shaw Brother se lancera dans le film d'art-martiaux avec energie. Temple of Red Lotus semblera maladroit, mais si on compare avec les wuxia cantonais faient avant, il y a une net evolution.... Jimmy Wang Yu et Lo Lieh y débutaient leurs carrière en sommes. Tiger Boy mettant en vedette Wang Yu était déjà un succès. Mais Temple of the Red Lotus aura droit à 2 suites (Ben oui, le film se termine en queue de poisson, vous avez notez?) Twins Swords et The Luth and the Sword. Hu et Cheh pousseront le wuxia beaucoup plus loin... et parfois loin des valeurs du type COnfucius. Mais bon, il semble que j'aime beaucoup voir defiler l'evolution d'un genre sous mes yeux. NOTEZ: Le film est en quelque sorte un remake du serial du meme nom, produit en 1928. Je n'ai pas vu le film, mais il semble que la version Shaw Brother differe au niveau des valeurs. En effet - SPOILER en quelque sorte - si on y voit bel et bien un couple de jeune marie voulant echapper a la famille de la jeune fille, le point de vu est semble different. La famille etant bel et bien une famille de bandit. Loin de Confucius. Donc la version 1928 serait, selon certain critique, plus "moderne", plus provocatrice que la version 65. Mais bon, j'ai pas vu....

04 juillet 2003
par Christian D


encore un film culte???????????

stopppppppp assez de films culte ,ou des films " c'est par la que tout a commencé" ou bien "le film qui a propulsé le wu xia pian " . c'est bien joli tout ca et probablement vrais aussi, mais ils sont pas tous culte ou incontournable. si on a vus "comme drink with me" on peux se passer(largement) de "temple of the red lotus" mais si vous faites comme moi , vous voulez tout voir, on vas tomber sur des mauvaises surprise, pour moi "temple of the red lotus" est pas fameux . si c'est pour voir le "clint eastwood de l'orient" jimmy wang yu avec sa tronche de dur des dur, c'est raté ici il ressemble a une jeune fille. non je suis assez décu par ce film.

05 mai 2003
par jeff


pionnier?

eh oui,encore avant "come drink with me" il y avait ce film. bon des wu xia ,il y en avait déja avant,mais là on peut dire qu'on rentre ds la période que je qualifierai de "moderne", dans le sens où le wu xia devient un genre cinématographique autonome plus affranchi de l'opéra filmé. mais je continue a penser que la vrai matrice du wu xia pian moderne reste "come drink with me" en effet "temple..." ,je vais reprendre le terme de christian d est un "proto- wu xia" bien sur qu'on retrouve déja en germes toutes les caractéristiques du genre tels qu'on le connait. mais en germes,pas forcément bien installés. alors que "come drink with me" est plus abouti et plus "fini" si je peux dire "temple of the red lotus" est un film a voir...si on est curieux non ce n'est pas "là où tout a commencer", mais ce film est on va dire une amorce, l'amorce d'une révolution stylistique pour le wu xia. qualitativement, je n'aime pas trop ce film. c'est souvant approximatif et cela ne m'a pas tellement convaincu. reste un film a voir comme un témoignage unique de la mutation du ciné HK qui prend modèle sur LA grande cinématographie asiatique de l'époque, le cinéma japonais

23 mars 2004
par mattMAGNUM


La genèse d'un genre. L'initiation d'un héros.

On se demande à quoi aurait ressemblé le wu xia pan, et le cinéma en général sans "Temple of the Red Lotus". On se demande à quoi ils auraient ressemblé si Jimmy Wang Yu n'avait pas emergé d'une colline en plein milieu de l'embuscade d'ouverture, où si quelqu'un d'autre l'avait fait à sa place. On se demande si quelqu'un d'autre que Lo Lieh aurait pû lui réserver cet accueil glacial à son arrivée dans la famille de sa promise. C'est surtout de l'émotion qu'on éprouve en suivant cette belle histoire au charme desuet et pimpant, aux personnages gracieux, et à la légèreté contagieuse, qui nous fait devenir aussi naïf que ce héros en devenir, sur lequel veille la Red Lady, comme la fée bleue veillerait sur Pinnochio. C'est de ce couple candide, fuyant son entourage qu'il juge néfaste, que naîtra la grande Histoire. Ce sont les premiers pas du genre auxquels nous assistons quand nous les voyons s'aventurer dans un monde d'apparences trompeuses (où l'habit ne fait pas le moine bouddhiste). Et au bout du compte, si ne vous êtes pas fait berner par ces moines qui se servent de statues de Bouddha comme d'un interphone, vous aurez la même révélation que le héros, et vous comprendrez quel rôle il a à jouer, et aussi quels rôles son interprète aura à jouer. On peut donc percevoir le film comme un adoubement de Jimmy Wang Yu. Comme une consécration par le sang au milieu de combats qui n'atteignent pas des sommets techniques, puisqu'ils appartiennent à cette phase d'initiation juvénile, mais qui n'en sont pas moins furieux. On peut surtout se laisser charmer par cette aventure à l'esthétique flamboyante et à la jeunesse inhérente.

05 mai 2003
par Winter Wedderburn


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