ÉnoooOOOOrme chef d'oeuvre du wu xia pian Shaw Brothers bien trop méconnu.
Hua Shan, déjà (et surtout) réalisateur du cultissime et déjanté
super Inframan, change totalement de sujet, plonge dans le drame à l'épée mais conserve son audace brillante à ne jamais se limiter. Osons ! semble-t-il crier derrière la caméra. Osons les plans graphiques composés et la maîtrise d'un
Chu Yuan. Osons les duels sanglants et la rage d'un
Chang Cheh. Osons les très nombreuses chorégraphies fraîches, délurées et électriques concoctées par l'expérimenté
Tang Chia. Osons le rythme trépidant, la poésie et les mystères de l'amour, les corps dénudés et même le baiser langoureux en gros plan. Osons ! Osons ! Allez Zoom, Zoom mon frère ! Mmmh.. Mmmmh... Je me calme. Il est vrai que Hua Shan est tellement dedans que certains passages peuvent faire tourner la tête tant les zooms radicaux sont nombreux. Mais quel détail ! Incroyable qu'il n'ait pas pondu d'autres chefs d'oeuvre avec un tel film.
Fleuri, intense, compact, esthétique, frénétique, romantique, fantastique, Soul of the sword est une véritable synthèse brute du wu xia noir et sans concession, porté par un Ti Lung magistral en swordsman autodidacte, imbattable et bien décidé à devenir le grand maître des épéistes, seul et contre tous. Ku Feng et Norman Chu sont eux aussi excellents mais littéralement écrasés sous le poids de Ti Lung, autant à l'aise au combat que dans son rôle, celui qu'il incarne définitivement le mieux, l'épéiste solitaire.
Dès son enfance, il est le témoin à distance de la mort d'un brillant sabreur (en blanc immaculé) et de sa femme qui se suicide alors spontanément par amour. Le jeune rebel orphelin, admiratif, n'aura dès lors qu'un seul objectif : apprivoiser l'épée pour défier et vaincre les meilleurs et asseoir sa réputation pour terminer par le mystérieux et à priori maléfique maître d'armes (tout de noir), pourfendeur de ce couple idéal qu'il assimile visiblement à ses parents. Un guerrier réputé invincible qui dissimule son visage sous un large chapeau.
De retour 10 ans plus tard pour exiger son duel, il gagne rapidement le respect des armes mais devra patienter avant le retour du mystérieux maître masqué parti en voyage. Il découvre alors la ville pleine de vie, ses couleurs, ses charmes, ses histoires contées en public et y fait la rencontre d'un médecin avec lequel il sympathise. Son manque de maturité s'exprime alors pleinement. Il cache tant bien que mal ses grandes difficultés à se socialiser, à partager une vie dite "dans la norme" alors qu'il préfère rester le plus solitaire possible. Pour ajouter à l'ambiance, une apparition spectrale récurrente de la jeune femme qui s'est suicidée hante ses moments de peur. Plus troublant encore, il rencontre une incarnation parfaite de cette femme, désir suprême, qu'il doit dès lors posséder. Pour se faire, il n'hésite pas à la dérober à son fiancé attitré (Norman Chu) qu'il humilie à plusieurs reprises sans vergogne.
Pris en tenaille entre son amour fort, mais ambigü, pour la jeune femme et la voie immuable de l'épée, il devra choisir, ou non, qui des deux fera son plus grand bonheur.
Plus puissant (à mes yeux ;) que The Magic Blade, toujours avec Ti Lung, "Soul of the sword" propose déjà un scénario qui bien que simple se révèle très riche, parfaitement représentatif de l'esprit de l'épée, dramatique et profondément psychanalytique, où l'amour, déviation d'une image crystallisée d'une femme, est une parfaite représentation de la mère qu'il n'a pas eu, et où la voie de l'épée, énorme métaphore phallique dont il est impossible de se séparer, n'a qu'un seul message : tuer pour être le meilleur.
Mais ce qui fait définitivement de "Soul of the sword" un chef d'oeuvre en bloc est sa mise en scène, créative, belle, inspirée, poétique, desespérée, soutenue par des chorégraphies à l'épée et à mains nus frénétiques, précises, prenantes, nombreuses et un rythme général remarquable et trépidant. Extrêmement en avance sur son temps, Soul of the Sword annonce déjà la noirceur des néo wu xia à venir avec une classe unique.
Rares sont les wu xia pian qui réunissent autant de qualités et de cohérence.
nb : à noter, une brève apparition de la bande originale de "mad max 2", traditon HK tout comme "la planète des singes" de Schafftner. ;)
Beau et extrème
Hua Shan montre ici sa maitrise en nous livrant un film au rythme incroyable. Pas question de s'attarder sur la description psychologique des héros, tout est dit d'une manière simple et efficace à l'instar de la transition entre l'enfance et la maturité du héros. Ti Lung y est aussi pour beaucoup grace à l'énergie qu'il insuffle au film. Passant de la maîtrise technique à la folie meutrière, il nous livre un personnage à vif dont l'urgence de la quète ne peut connaître qu'une issue. Mais même si les ressorts du scénario sont vite connus, l'intelligence de la réalisation est telle que le rythme ne retombe jamais, Hua Shan réussissant à intercaler entre les combats de vrais moments de cinéma comme le récit de l'aveugle sur le marché par exemple. Cela ajouté aux interprétations de Ti lung et Lin Chen-Chi fait de Soul of the Sword une des réferences du genre aux même titre que des films comme the Sword.
Thématiquement, le film de Hua Shan se pose bel et bien en sorte de précurseur de "The Sword". Les personnages joués par Ti Lung et Norman Chu retrouvent en effet quasiment leurs doubles dans le grand hit du début des années 80 signé Patrick Tam (Norman Chu joue dans les deux films), et le rôle de l'épée dans l'orientation du récit y est tout aussi prépondérant. Seulement, "Soul of the sword", même s'il est réalisé avec un talent certain, n'apporte rien à l'esthétique du Xu Xia Pian - si l'on compare ce cas avec celui de "The Valiant Ones" de King Hu par exemple ; il ne fait que reprendre certaines touches visuelles vues chez d'autres cinéastes (Chu Yuan, surtout), et cela en moins abouti. Les combats, quant à eux, méritent le respect tant au niveau de leur découpage que du rendu - inégalable - offert part le recours à la caméra portée.
Néanmoins, dans "Soul of the sword" on peut voir l'espace d'un instant la poitrine dénudée de Li Li-Li. Voilà bien une révolution sur le plan esthétique.
L'âme d'un chef-d'oeuvre
Chef-d'oeuvre par trop méconnu, ce film est à découvrir de toute urgence !!!
Le scénario est d'une profondeur rarement atteinte, la mise en scène collant au plus près du message (toute la aprtie centrale du film traduit parfaitement en images le message final de ce film).
Le film est digne de comparaison avec les plus illustres précedesseurs, tels que Kin Hu ou même Kurosawa.
Voyez de vous-mêmes et faites connaître ce classique instantané !
(L'actrice principale est d'une beauté inouïe...).
Extrême et extrêmement bon!
"soul of the sword" est l'un de ces films qu'on ne peut pas regarder sans penser à sa réputation flatteuse. Moins connu qu'une "rage du tigre", réalisé par un nom moins prestigieux qu'un Chang Cheh ou un Chu Yuan, il fait figure d'oeuvre un peu underground finalement, qui a su se faire un nom au fur et à mesure.
Le résultat semble à mi chemin entre du chang cheh (pour la violence et l'utilisation inventive des ralentis) et du Chu Yuan justement (pour les décors et le thème du sabreur ultime et de la quête incessante). Difficile d'imaginer un autre titre, tant celui choisi reflète l'âme du film. Ti Lung n'a qu'une femme, et elle est tranchante.
S'enchaînant à un rythme frénétique, les combats sont ultra spectaculaires, d'une vivacité qui n'a d'égale que la maestria des figures. Pour une fois, Tang Chia abandonne les acrobaties surréalistes et nous offre de pures joutes martiales. Seul le duel tant attendu se rapproche plus de son travail chez Chu Yuan, et déçoit un peu, tant les autres affrontements sont inoubliables. Si les combats sont très nombreux, le réalisateur ne sacrifie jamais pour autant le développement de ses personnages et fait monter la tension.
Il parvient même à nous faire apprécier un personnage principal qui n'est qu'une ordure. il faut dire que la prestation formidable de Ti Lung aide beaucoup. Loin de ses rôles habituels d'épéistes honorables (même quand ils sont sombres, ils gardent une morale, y compris celui qu'il campe dans "avenging eagle"), il campe ici un homme qui ne pense qu'à son épée, et la manipule comme l'extension de son bras, celle qui le raccroche à la vie. Et lorsqu'il aura atteint son but et n'aura plus besoin de son épée, il perdra toute raison de vivre, conclusion inévitable d'une quête superficielle.
Violent, poétique, rythmé, spectaculaire, sombre, "soul of the sword" est le film de tous les superlatifs, qu'aucun fan de Ti Lung, de Tang Chia, de la Shaw ne doit rater. Qu'aucun fan du cinéma HK ne doit rater. Qu'aucun fan du cinéma tout court ne doit rater. Pourquoi pas 5 alors? Parce que cette furie, cette passion, ne durent qu'1h20.
Festival Ti Lung!
Drélium l'a bien souligné, Soul of the sword est comme une synthèse de toutes les influences majeures du Wu Xia, principalement des deux plus gros réals de la Shaw, Chang Cheh et Choh Yuen. Du premier, il garde la violence outrancière et la rage filmique, de l'autre il retient, peut-être étonnamment, le pan le plus adulte. En effet, ce film est plus proche de l'esprit d'un Guerre des clans ou d'un Tigre de Jade que du Sabre Infernal. Le coté adulte et désespéré des meilleurs oeuvres inspirées de Gu Long est ici maximalisé et emballé avec une furie cinématographique et une violence qui appartient elle à Chang Cheh. Mais la force de Hua Shan est aussi de ne pas se contenter de reprendre la signature visuelle de ces deux grands. Certes certaines séquences peuvent évoquer la composition graphique sophistiquée de Choh Yuen et les chorégraphies jusqu'au-boutistes peuvent parfois évoquer la rage du Tigre (voire même l'Hirondelle d'or...), mais c'est surtout dans une attention particulière à la profondeur psychologique que la réalisation se démarque: des gros plans à foison, des séquences qui n'ont pas peur de jouer la carte de la patience et de l'attente, des développements parfois innatendus sur les relations entre les personnages....
Et puis, à tout seigneur tout honneur, Ti Lung est formidable dans son rôle de prédilection, celui du sabreur solitaire. Un vrai récital qui donne une profondeur encore accrue à son personnage et irradie l'écran de sa chatoyance. Il est extrèmement difficile de dire quel serait le meilleur rôle de Ti Lung, mais c'est surement ici une de ses meilleures performances.
PS: avec la Shaw, l'on a parfois l'impression que hors les classiques Chang Cheh, Liu Chia Liang, King HU et Choh Yuen, il est difficile de trouver des films vraiment majeurs (il y a toutes les bisseries, Inframan, Bouddha's palm, qui sont également de grands moments mais par pour les mêmes raisons...). Il semble qu'avec ce Soul of the Sword on en ait enfin trouvé un vrai de vrai!
King Of The Sword
Ce Soul Of The Sword est un véritable trésor à découvrir de toute urgence, un wu xia pian sauvage et sans concessions qui nous plonge pendant près d'une heure trente dans un monde où l'épée reigne...
L'histoire est un rien anecdotique et sert uniquement à amener un fil conducteur qui permet au spectateur de se positionner dans l'attente du duel final qui dès le départ est une évidence.
Un jeune garçon sera toute sa vie obsédé par une envie de devenir le meilleur, le 'King Of The Sword', le jour où il verra ce dernier battre un autre épéiste en duel et l'épouse de ce dernier se suicider...
Contrairement à la plupart des autres films de ce genre, Soul Of The Sword n'est pas axé sur la vengeance, mais plutôt sur l'obession et le besoin de s'imposer en tant que mâle dominant, de devenir par l'épée, l'unique élu, le vénéré.
Pas de héros valeureux défendant la veuve et l'orphelin, en celà le personnage magnifiquement interprété par Ti Lung, d'une sauvagerie hallucinante est la parfaite anti-thèse du héros. Il est lui même orphelin, desespéré de la vie, il ne trouvera ambition que dans l'aboutissement de son unique désir, devenir le meilleur. Son épée devenant objet de mort défiant ses adversaires d'une façon radicale, il tue très facilement, mais aussi objet de domination sexuel, il ira jusqu'à sacrifier son amour dans son unique but d'être le meilleur.
Les combats sont magnifiquement chorégraphiés par le maître en la matière, l'éminent Tang Chia. La réalisation est parfaitement maîtrisé, avec même quelque morceaux de bravoure, une véritable idée de mise en forme, avec une parfaite utilisation des espaces et un déferlement perpétuel d'images saisissantes de beauté dans des décors très appropriés.
Presqu'aussi puissant qu'un Magic Blade (n'est-ce pas Yannick ;)) Ce Soul Of The Sword est un parfait mixe entre l'univers très esthétique et Freudien de Chu Yuan et celui sauvage et sans concessions de Chang Cheh. Avec un Ti Lung toujours aussi charismatique et ténébreux qui est parfait dans son rôle d'épéiste idéaliste.
my name is less.....nameless...
superbe film, un grand ti lung
un jeune gamin, assiste caché dans la forest, a un duel a mort entre 2 grands maitres d'armes . le vainqueur deviendra le "king of the swords" le plus jeune des 2 maitres est tué , sa femme qui a assisté au combat se plante une epée dans le ventre et rejoint son bien aimé dans la mort.le jeune gamin , qui as tout vu, jure que plus tard il tueras da sa propre épée ce mystérieux "king of the swords". un scenario simple mais qui tiens bien la route, un sublime ti lung, des chorégraphies magnifiques de tang chia.tout ca on a la (bonne) habitude, ce qui l'est moins c' est la réalisation de HUA shan (ou wa saan) qui est parfaite, car c'est ce bonhome la qui a réalisé le nanar cultissime "super inframan" alors comprenez mon hésitation avant d'acheter le dvd. j'ai acheté ce film en lisant les critiques sur hk cinemagic2, et je peux vous l'assurer. amateurs de la SB, ceci est une réussite totale.
" a must for every SB movie's fan" d'ailleurs je viens d'augmenter le note car je viens de revoir le film il y a 2 minutes.
Là où tout fut ré-inventé ?...
Le film
Du fait de sa maigre et très variable filmographie, Hua Shan ne restera certainement pas dans les annales comme l'un des grands réalisateurs hongkongais. Pour autant, cet ancien chef opérateur a souvent montré un soucis méticuleux de l'image dans ses films et ce "Soul of the Sword" en particulier mérite de figurer au tableau des oeuvres les plus marquantes de la cinématographie locale. Point de départ de l'aventure, un scénario co-écrit par l'avant-gardiste
Chiu Kang Chien renouant ici avec l'excellence de ses débuts (il compte parmi ses titres de gloires les scripts de
"Bells of Death" (1968) pour Griffin Yueh Feng,
"Dead End" (1969) pour Chang Cheh,
"The Long Chase" (1971) pour Hoh Meng Hua ou encore
"Ai Nü"/"Intimate Confession of a Chinese Courtesan" (1972) pour Chu Yuan).
Ici, tout semble organisé pour bousculer les valeurs habituelles du wuxia et en extraire le fondement vicié à la manière d'une véritable psychanalyse. Maître ou disciple, puissant ou faible, assassin ou victime, aucun des personnages investis dans ce monde ne sera épargné par cette analyse séminale magnifiquement et dramatiquement orchestrée.
C'est sur cette base d'une richesse inédite et considérant les impératifs de divertissement toujours présents à la Shaw Brothers qu'il fut donner à Hua Shan d'élaborer le passage à l'écran de ce qui s'affirmera et restera comme l'une des oeuvres majeures du mythique studio. Et force est de constater qu'il s'y est employé avec une rigoureuse application, déployant un sens de la réalisation et de la mise en image de toute beauté en parfaite adéquation avec son sujet. Précise et inspirée, suivant l'action de l'intérieur ou la survolant à distance, usant judicieusement des surcadrages ou jouant adroitement d'espaces intérieurs encombrés de voiles, elle invite le spectateur à un suivi soit distancié (c'est à dire réellement spectateur) de l'action, soit émotionnellement partie-prenante du drame qui se noue devant ses yeux. Du bel ouvrage dont l'esthétique ballance entre le réalisme de Li Han Hsiang (typique lors de certaines scènes de rue) et le suggestif parfois oppressant des meilleurs Chu Yuan.
Quant aux combats, leurs chorégraphies figurent tout simplement parmis les toutes meilleures livrées par un Tang Chia grand maître des armes au mieux de son inspiration. Que ce soit avec armes ou pour les quelques passages à mains nues, on assiste là à un véritable festival martial servi par des interprètes aux performances éprouvées et mis en image avec tout autant d'à propos que les parties purement dramatique du film. A noter en particulier le duel Ti Lung Vs. Lee Hoi Sang (pur old-school power !) ou encore le combat dans le temple taoïste annoncant déjà les folles envolées des
"The Sword" et autres
"Duel to the Death".
Le seul petit reproche que l'on pourrait émettre envers le film concerne sa légère concession au genre "kungfu comedy" alors en plein essort, se manifestant par une ambiance divergeante risquant parfois de provoquer chez le spectateur captivé une sorte de réveil frustrant. Considérant la très courte durée du film (85 minutes), il y avait certainement mieux à faire à mon avis que de caser Lee Hoi Sang et sa bosse sur le crâne (c'est rigolo mais ça n'avait rien à faire dans ce wuxia dramatico-psychanalitique).
Malgré cela, le rythme haletant de l'aventure et la réalisation réellement virtuose (dans le bon sens du terme) parvient toujours à raccrocher le spectateur.
"Soul of the Sword" et sa descendance probable
Personnellement, je n'ai pu m'empêcher de voir dans ce "Soul of the sword" une sorte d'ébauche haute en couleurs du très épuré et radicalisant
"The Sword" de Patrick Tam tourné deux ans plus tard et très proche sur le fond (ainsi qu'en partie dans la forme). Ces deux films représentent chacun à leur manière un changement d'époque dans le traitement des codes du grand wu-xia-pian : le premier définissant une prise de conscience claire et profonde et la fin d'un certain classicisme (parfaitement représenté par la "Shaw Brothers") tandis que le second signifie clairement l'apparition d'une nouvelle vague où la place de la chevalerie est à réinventer.
A ce titre, il pourrait s'avérer intéressant de revisionner dans l'ordre :
-
"The Fastest Sword" (Pan Lei - 1968), un précurseur de grande classe en matière de psycho-drame wuxia
-
"Soul of the Sword" (Hua Shan - 1978)
-
"Last Hurrah for Chivalry" (John Woo - 1979)
-
"The Sword" (Patrick Tam - 1980)
-
"Duel to the Death" (Ching Siu Tung - 1983)
Verdict
Possédant une histoire à la dramaturgie profonde et inédite, rendu par une réalisation solide et détaillée, joué intensément et possédant des chorégraphies parfaitement intégrées à l'histoire et techniquement irréprochables, ce "Soul of the Sword" est digne de figurer parmis les réussites majeures du genre.
Un film d'une grande richesse, à recommander à tout amoureux de cinéma HK en général et de wuxia-pian en particulier, tant pour ses qualités purement cinématographiques au sens large (écriture, réalisation) que pour son importance certaine dans l'histoire de ce cinéma.