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Nos Années Sauvages

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les avis de Cinemasie

12 critiques: 4.21/5

vos avis

57 critiques: 3.92/5

visiteurnote
White Snake 3.25
750XX 4
Aries 5
Bama Dillert 4
Bart052 4.5
Bastian Meiresonne 3.75
Chang La Rage 2.5
Chip E 3.75
David Federmann 5
Dooliblog 4.25
eniger 3.25
Fred30 3
geez 4
Guesar 3
Hidelirium 4.25
Hojo 4.5
Illitch Dillinger 3.75
Iron Monkey 4
jep 4.5
Jérémy 3.25
JoHell 4.75
jool 3
k-chan 5
Kamiku 4.5
La girardasse 4
Léo 5
lo sam pao 4.5
Manolo 5
Marcellius 2.75
Marine-Kim 3.75
maru 5
Mémé 4.5
mitaka 3
Miyuki 3.75
Mounir 3.5
Neirda 3
Nemesis8sin 4.25
nisei 4
Oh Dae-soo 4
Omerieux 4
Phildu62 2.5
pikoti 3
Pikul 4
punkfloyd 4
Qumran 3.25
Scaar Alexander Trox 4.5
Scalp 0
Secret Tears 5
Sifu Tetsuo 4.25
Titeuf@ 3.75
Toru 3.5
Toxicguineapig 5
Tred 4
tu0r 3.75
X27 4.25
yansan 4.75


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un film magistral

L'esthétique de ce film est à la fois envoutante et sublime. La photographie tourne entre les gris-vert, très sombre, correspond parfaitement aevc l'ambiance lourde et captivante de ce film. Et les acteurs... Dommage que Leslie Cheung nous ait quitté car c'est un acteur hors du commun, tout en subtilité, et les autres sont tous très bons également. Bref ce n'est pas un film d'action mais un film d'une grande sensibilité! A recommander à tous les amoureux du 7ème art!

07 février 2004
par Aries


d'accord avec MArcellius, mais je serais plus nuance.

La realisation joue sur les bruitages (beaucoup plus forts qu'a l'accoutumée, ils viennent renforcer l'atmosphère pesante et renfermée du film) et la lumière, souvent sombre, glauque. Il y a pas mal de gros plans sur les personnages, on alterne entre le clair obscur à l'image des personnages... La fin est inévitable...

11 avril 2002
par Chang La Rage


Amères années

Nos Années Sauvages est l’œuvre de consécration pour Wong Kar-Wai. Après son charmant As tears go by, remake inavoué du Mean Streets de Scorsese à l'esthétique assurément pop, le réalisateur emprunte le sillon d'un univers artistique plus sobre et dépouillé tout en poursuivant dans la représentation d'un environnement urbain sombre et désenchanté déjà dépeint dans le premier film. L'intérêt fondamental de ce long-métrage réside dans le traitement atypique de sa sentimentalité, car Nos Années Sauvages se veut une sorte de film romantique raté: les personnages s'amourachent et rompent rapidement leur liaison, non sans regrets par la suite – à moins qu'il ne s'agisse plutôt de simples souvenirs –, comme s'ils continuaient à s'aimer alors qu'ils ne se voient plus, alors qu'ils ont mis fin à leur union. Leslie Cheung est magnifique dans un rôle tour à tour détestable et diablement attachant, celui d'un fainéant sans le sou qui finit toujours par abandonner froidement ses conquêtes, lesquelles il avait tant séduites au départ. Ce personnage recevra pourtant la monnaie de sa pièce lorsque, de plus en plus obstiné par l'idée de retrouver sa mère qu'il ne connaît pas, il se décidera à partir pour les Philippines chez cette dernière d'où il se fera aussitôt renvoyer tel un malpropre, sa génitrice refusant de le voir. En ce qui concerne les seconds coûteaux, Maggie Cheung, Andy Lau, Jacky Cheung et Carina Lau font les uns comme les autres preuve d'un naturel confondant sous la caméra d'un Wong Kar-Wai qui n'a peut-être jamais aussi bien dirigé ses comédiens. Du romantisme décalé, un lourd pessimisme, de l'amertume, des larmes et des dialogues intimistes que ponctue un pétage de plombs sans retour possible, le tout rythmé par d'envoûtantes musiques latines, Nos Années Sauvages a une couleur, une odeur, un style qui auront forgé la personnalité du papa de Chungking Express et surtout sa réputation au sein du cinéma local. Un film d'une  profonde mélancolie et d'une chaleur sans pareil à la fois, dont la grâce sera recouvrée et décuplée sept ans plus tard dans le divin Happy Together.

06 septembre 2006
par Chip E


Un peu plus de rebondissement que d'habitude

Parfois je me demande pourquoi WKW n'a pas fait un seul film de tous ses films... Toujours des hommes et des femmes qui èrent... Certes, toujours avec la magie de WKW. J'ai bien apprécié la fin du film, laissant moins le spectateur sur sa fin, que certains autres films du réalisateur.

08 janvier 2005
par eniger


Un peu trop statique..

j'ai eu du mal a accrocher.

17 août 2002
par Guesar


On the road again...

Les amours se font et se défont, le souvenir reste comme une hésitation perpétuelle, le voyageur demeure voyageur et les belles pleurent...

27 juin 2002
par Iron Monkey


Long

J'ai eu du mal à rester jusqu'à la fin de ce film. Reste l'excellente composition de Leslie Cheung. Préférer les films suivants de Wong Kar Wai.

17 février 2003
par Jérémy


Le plus sobre des WKW... mais certainement pas le moins bon !

Nos années sauvages a largement aidé à la reconnaissance de Wong Kar Wai, et ce n'est pas pour rien : il y montre ici le talent d'un grand cinéaste, tout en restant sobre, sans abuser de son style (et donc complètement à l'opposé des Anges déchus, par exemple). Il se concentre surtout sur deux personnages, deux hommes aux comportements très différents, inspirés de personn(ag)es qu'il a vus dans son enfance. Et comme il est Wong Kar Wai, il mêle à ces deux hommes d'autre personnages, en particulier deux femmes qui leurs correspondent quelque peu. Outre ces histoires de sentiments, qui font partie intégrante du style WKW, le film développe surtout le personnage de Yuddi, interprété de façon très inspirée par Leslie Cheung. Couleurs moins vives que les autres films de Wong, ici c'est le vert (sombre...) qui domine, et non ces tons vifs/orangés auxquels le cinéaste nous a habitués dans le reste de sa filmo. Mais la caméra, pour la première fois, marque la formidable collaboration entre Christopher Doyle et Wong Kar Wai. Et tout comme l'oiseau dont parlent les personnages du film, cette caméra flotte, danse, et vole au dessus des protagonistes ; toutefois, alors que l'oiseau de la légende racontée par Yuddi est censé voler toute sa vie et se poser le jour de sa mort, la caméra fait ici le contraire, et ne s'envole complètement que lorsque survient la mort...

Nombreux sont ceux qui se sont demandé ce que pouvait bien faire Tony Leung Chiu Wai dans la dernière scène, quel sens elle pouvait bien avoir si on se laissait aller à y réfléchir... Peut-être que ceux qui auront vu le film dans la version où l'acteur apparait aussi dans la première scène (précédant la scène avec Leslie Cheung et Maggie Cheung) comprendront mieux cette espèce de cameo : dans cette "première" scène, Tony fait allusion à un ami qui a besoin d'aide, aux Philippines. Le personnage interprété par Leung aurait en principe dû être un flambeur, qui serait donc lié au policier-marin Tide (Andy Lau). Aurait dû, si Wong Kar Wai n'avait décidé de couper la plupart des scènes ou apparaissait Tony Leung (ainsi que Shirley Kwan, etc...), ou encore si la suite du film, plus axée sur ce personnage, avait été tournée (ce qui ne fut pas le cas, pour cause d'insuccès de Nos années sauvages à Hong Kong).

Le film étant ce qu'il est (sans cette première scène), on peut continuer de rêver, d'imaginer que ce Tony Leung a un lien direct avec celui d'In the mood for love, de 2046... Peut-être aussi que les acteurs fétiches de Wong n'ont jamais joué que le même rôle, attribué à chacun depuis ce génial Days of being wild... Si le film n'a jamais eu la suite que Wong voulait tourner, In the mood for love peut cependant se concevoir comme une sorte de prequel à Nos années sauvages. On peut les rapprocher de façon évidente par rapport à l'époque, au lieu, mais aussi (et peut-être "surtout") par rapport à la musique. ITMFL est totalement habité par la musique, où le style "latino" comptait pour beaucoup ; et Nos années sauvages y fait en quelque sorte un écho éloigné. Les musiques y sont moins nombreuses et plus en retrait, à la steel guitare hawaïenne plutôt qu'avec un orchestre, d'où cet écho lointain - comme si le cinéaste avait tourné les deux films dans l'ordre inverse. On pourrait alors presque dire qu'In the mood for love est bien la suite que Nos années sauvages n'avait pas eu (même si c'est faux sur le plan chronologique des histoires), et que dans cette suite le cinéaste a ajouté tous les détails qui auraient fait de Nos années sauvages un chef-d'oeuvre. C'est pas passé loin... à une dizaine d'années près !



15 mai 2004
par Kamiku


Un grand film

J'aime beaucoup ce film assez sobre mais où l'on reconnait la patte de WKW. Et je trouve la fin très émouvante.

28 janvier 2004
par La girardasse


Vol au dessus d'un nid flou

-Tu connais l'histoire l'oiseau qui ne pouvait jamais se poser parce qu'il n'avait pas de patte. Si jamais il se posait...il mourrait... -Mais tu n'es pas un oiseau! Les inséparables Wong Kar-Wai/Leslie Cheung, l'auteur/l'acteur, on sait à quel point Wong Kar-Wai a été ému et perturbé à la mort de Leslie et combien cela l'a influencé pour remanier encore (et toujours) 2046. C'est avec ce film que leur collaboration commence, c'est ici que Wong Kar-Wai commence à trouver sa griffe, son ton et à imposer ce qui le touche, l'obsede...Il avait déjà montré une certaine marginalité avec son As Tears Go By, un style un peu flash, 80's speed et fievreux mais encore un peu mainstream sans doute pour ne pas trop destabiliser les foules. Andy Lau est toujours de la partie, dans le rôle d'un policier/marin bien veillant, mais c'est Ah Fei qui nous interesse ici...Ah Fei (Fei signifie s'envoler, voler) est un courant d'air, un marginal, un errant comme les aime Wong Kar-Wai et jamais mieux que Leslie Cheung dans la moiteur de ce Hong Kong des années 60 qui suit à la fois le rythme frénétique d'un ChaCha ou la douceur d'une ballade à guitare. Tous les acteurs sont sublimes, sublimés, des icones, à ce stade, c'est Tony Leung Chiu-Wai (l'autre inséparable et qui joindra Leslie dans Happy Together le meilleur film de Wong) qui est immortalisé dans une séquence abstraite, déplacé, le commencement (ou la fin) d'une explosion cinématographique défragmentée... Nos Années Sauvages où l'un des meilleurs films des années 90 (comme tous les Wong Kar-Wai de l'époque j'ai envie d'ajouter).

04 juillet 2005
par lo sam pao


Nos années sauvages

Ce film est assez émouvant, mais il a un rythme vraiment trop lent. Même si il est vrai que ça va assez avec ce genre de film, il n'empêche que les scènes où il ne se passe rien pendant cinq minutes et où personne ne parle sont assez lassant à regarder. Néanmoins, la réalisation du film est assez bonne et les dialogues sont intéressants aussi, il est juste dommage que certaines scènes donnent envie de dormire.

23 juillet 2001
par Marcellius


du grand WKW

Esthétique, sublimation des corps, pluie, nuit, obscurité... Un film assez long mais c'est parce qu'il se situe dans la veine des purs chefs d'oeuvre de Wong Kar Waï : peu d'action, beaucoup d'immobilité on pourrait dire. Personne d'autre que lui ne peut mieux filmer une horloge ! Ce film est empreint d'une symbolique que l'on retrouvera dans In the Mood for Love 10 ans plus tard. Alors, pour résumer : une Maggie Cheung pleine de retenue et d'élégance, une Carina Lau insupportable mais tout de même assez touchante, Leslie parfait dans son rôle du fameux OISEAU, mais qui n'apprendra qu'à la fin que sa vie ne fut qu'un leurre. C'est triste mais WKW a le talent immense de faire passer l'émotion ( scène du train) puis de passer à une scène suivante avec la musique pour seule transition. Ah...la musique ! Quand on sait la place que lui accorde WKW dans son oeuvre... Ici, rythmes latinos des 60's que l'on retrouvera dans ITMFL bien sûr, mais aussi dans 2046. Bref, on pourrait dire que les 3 films s'enchaînent puisqu'on retrouve les personnages. En effet, dans Days of being wild, Maggie Cheung interprète Su Li Zhen...que l'on retrouvera dans ITMFL, avec Tony Leung CW...lequel fait une surprenante apparition lors de la séquence finale de DOBW. (finale?) Tout semble donc lié et WKW nous laissait pressentir son fameux chef d'oeuvre ITMFL. En ce qui me concerne, j'ai vu ITMFL avant Days of being wild. Et il est vrai aussi que je m'attendais à autre chose, au vu du paragraphe écrit au dos du DVD.Je m'attendais à ce que ce soit un tout autre genre de films mais finalement , après une légère déception j'ai beaucoup apprécié ce film qui est, avouons le, un must see de WKW. Ah, et j'ajoute une mention spéciale pour Andy Lau Tak Wah...formidable dans son rôle du policier/marin.

30 juillet 2005
par Marine-Kim


ou est l'interet du film?

franchement je n'ai pas pigé grand chose dans ce film, et la fin est assez minable

04 juin 2003
par mitaka


Chef d'oeuvre

La beauté des corps sublimés par l'esthétique Wong Kar-Waienne, des portraits amoureux magnifiques, la pluie en héroïne lancinante, Leslie Cheung ambigu comme aucun autre ne savait l'être, Carina Lau somptueusement attachante, Jackie Cheung dans son meilleur rôle, et Maggie Cheung, fabuleuse sous toutes les coutures; un film à la fois posé et frénétique, mariage de la fureur de vivre et de la hauteur intellectuelle posée et contemplatrice d'un cinéaste de génie.

01 novembre 2003
par Scaar Alexander Trox


Envoûtant avec une belle brochette de stars

Très beau film de Wong Kar Wai qui vieillit parfaitement bien avec le temps. Certainement un de ses meilleurs films avec Happy Together.

08 décembre 2008
par Sifu Tetsuo


Bon

Days of Being Wild, un des rare film de Wong Kar-Wai que je n'avais jamais vu avant aujourd'hui avec son tout premier opus "As Tears Go By" . Pour revenir à "Nos Années Sauvages", on trouve dans ce film tout ce qui fera le cinéma De Wong Kar-Wai : la musique latine (on entend un morceau qui a été réutilisé dans "2046"), l'histoire simple qui sublime les personnages qui sont dirigés avec maestria ...

11 novembre 2004
par X27


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