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Andromedia

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.75/5

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6 critiques: 1.67/5



Elise 0.5 teen cyber movie
jeffy 4.5 ça c'est du cinéma
Xavier Chanoine 3.25 Un amour virtuel
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


teen cyber movie

Pas besoin d'y passer des heures ; le film est basé sur la romance entre Yu et sa copine Mai digitalisée ; mais un gars qui est amoureux d'un programme, ca ne colle pas ; l'émotion ne prend pas, et l'intrigue cybernétique est ridicule, juste fait pour viser un public collégien pas encore pubère. Dans legenre, au moins Wargames était amusant avec son intrigue géopolitique, même si c'était un peu facile, mais la on dirait que Miike veut faire du sérieux. Quel dommage, les musiques étaient sympathqiue.

07 septembre 2005
par Elise




ça c'est du cinéma

Un vrai choc pour ce film. C'est simple je crois que Miike a tout osé, les fantasmes, les délires, les transitions brutales, l'illogisme narratif, Andromedia déborde littéralement de quelque coté qu'on veuille l'aborder. Difficile donc de le décrire et encore plus de savoir pourquoi on l'aime. Mais une chose est sure, c'est que sa magie fonctionne, sans qu'il y ait à chercher à comprendre quoi que ce soit à la différence d'Avalon par exemple, pas besoin de chercher une explication aux différents mondes décrits, ni à leurs rapports. Ici, l'essentiel passe par une émotion directe, et si le propos est parfois simpliste qu'importe, la construction de Miike est telle qu'on est porté de bout en bout par cette belle histoire d'amour. Bravo et merci pour ce beau moment de cinéma.

24 mai 2004
par jeffy




Un amour virtuel

Le problème avec Andromedia est que l'on ne sait pas vraiment où le caser. Bête film de commande, hommage au groupe musical Speed (j'y émet de gros doutes ceci dit), obligation des studios de faire jouer les quatre miss dans un film, ou tout simplement beau film de science-fiction? Qu'il soit réservé à un public de jeunes ados ou aux aficionados du réalisateur, Andromedia demeure à ce jour l'un des projets les plus étonnants du cinéaste nippon que ce soit dans sa narration alambiquée ou dans son traitement formel particulièrement éprouvant, mettant en scène les aventures d'un jeune collégien, Yu, en proie à des milices cherchant à tout prix à s'emparer de son "trésor", une sorte d'ordinateur portable renfermant une entité spéciale, miroir de sa défunte petite amie Mai : Ai.

D'ordinaire, la romance n'est que très rarement traitée chez Miike, et c'est ici l'occasion de s'y essayer avec ce drôle de produit sorti d'on ne sait où, alignant les séquences oniriques et virtuelles avec une belle fluidité. Si l'intro fait penser à celle de ses Dead or Alive, le reste diffère grandement puisque Andromedia n'est pas un film amoral ou même dérangeant, trash ou vulgaire. C'est surtout une oeuvre familiale, aux drôles accents de comédie typée sitcom, ne s'embêtant de quelconque message ou satire sociale comme à l'accoutumer, préférant distiller ce savoureux parfum d'étrangeté où les rêves semblent être réalité. Le personnage de Ai est particulièrement niais, à l'image des trois autres donzelles, mais l'on s'y attache rapidement grâce à sa bonne bouille de souris et tout simplement parce que l'on sait que son "original" n'est plus de ce monde. Les vingt premières minutes sont ainsi très fortes, accompagnées de sublimes images et d'une musique triste et mélancolique, histoire de bien mettre en avant l'amour que se partagent les deux protagonistes principaux, qui ne tardera à disparaître suite à un accident.

Miike joue alors parfaitement le coup pendant les trois quarts du métrage, avant de sombrer dans le grand n'importe quoi. Comme dit précédemment, Yu est poursuivi par une milice à cause de l'objet qu'il tient entre ses mains. Le fait est que, pas crédibles pour un sou, les bad guys sont de véritables nullités aussi bien dans la peau des personnages qu'ils interprètent qu'au niveau de leur talent intrinsèque face à la caméra. Rien ne ressort de ces personnages pathétiques, le pire est à mettre à l'actif de l'occidental au costard violet jouant du joypad, interprété par Christopher Doyle, bien meilleur en directeur photo. La honte. De même que l'antre du bad guy, sorte de repère des Power Rangers, à en donner le tournis tellement c'est à vomir. Dommage car le film partait pourtant sur des bonnes bases avec des séquences tellement belles que l'on douterait d'être en face un Miike : ce cerisier perdu sur la plage dont les pétales flottent dans les airs au grès du vent, ces petites déclarations légères et sucrées que l'on se dit sous l'arbre, ces virées nocturnes et amusantes en Fiat 500, les attaques des virus dans le Core de la machine, etc...On est même par moment à mi-chemin entre un Matrix et My Sassy Girl, c'est dire.

Au final, cet Andromedia aurait pu être infiniment meilleur, traitant avec une certaine retenue tout un tas de questions (l'amour, la protection, la haine, la déception, la lâcheté, etc...), mais le métrage se voit plomber par vingt minutes totalement ratées, à peine rattrapées par un plan final merveilleux et carrément onirique. C'est un peu juste pour crier au géni, mais amplement suffisant pour conseiller cette perle fissurée à tout amateur de cinéma bizarre, inexplicable et dans le fond intelligent malgré les attaques à son encontre aussi normales soit-elles, au vu de la "simplicité" et de "l'immaturité" du film.

Esthétique : 3.5/5 - SFX simplets, mais véritable patte visuelle. Superbe...cerisier. Musique : 3.75/5 - A la fois douce et prenante, on se croirait dans un Kdrama. Interprétation : 2.75/5 - Les ados jouent plutôt bien mais ça manque tout de même de crédibilité. Scénario : 3/5 - Complexe et parfois touchant. La dernière demi-heure laisse franchement à désirer.



02 mars 2007
par Xavier Chanoine


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