De la petite lucarne au grand écran.
Dans All to the Sea, les 20 ans de réalisation de dramas de la réalisatrice se font immédiatement sentir, on a l'impression d'en voir un sur grand écran. Yamada Akane n'arrive pas à s'affranchir des codes visuels et narratifs de ce type de productions. Le pire c'est qu'elle adapte l'un ses propres romans, et vu la tronche de l'histoire et des situations on se dit qu'en fait elle avait véritablement su trouver sa voie dans les productions télévisuelles. Durant la présentation du film, avant sa projection, elle nous avoue que son rêve c'était d'écrire des romans (chose qu'elle a faite) et de réaliser un long métrage... mais alors pourquoi donc ne l'a-t-elle pas fait (car ATTS est au mieux un téléfilm...) vu qu'elle en avait la possibilité ??! Bon ATTS possède quand même quelques ingrédients sympas comme son casting féminin ou parfois (pas tout le temps hein !) un second degré amusant. Et puis il y a également Sato Eriko qui est juste bombastique (bon ok ça fait parti du casting féminin...) seulement ce n'est pas suffisant, et lorsque un ado refoulé (Yagira Yuya) refuse de l'honorer alors qu'elle s'offre si généreusement à lui, c'en est trop ! La coupe (à défaut d'Eriko, désolé) est pleine ! Même si cette scène prouve que c'est une femme qui réalise (si c'était un homme derrière la caméra, je pense que le sort d'Eriko aurait été tout autre...) la bêtise, la misogynie et les clichés l'emportent. Je rends les armes et me fais prisonnier (et soumis, en espérant éventuellement être son esclave) à Sato Eriko...
Un gros "Gambatte ne!" bien trop dans son nuage
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