Une introduction amusante mais bâclée
Sur un script archi convenu relatant la rébellion d’un jeune homme timoré qui passe ses journées à se faire tabasser avant de se découvrir une âme de gros pervers excité par le sang et la mort, ce court épisode 0 du film culte de Miike se distingue par son animation des plus bâclées et son graphisme des plus sommaires, l’image souvent fixe se contentant de faire bouger les lèvres pour les dialogues – de la japanimation bas de gamme en somme. Mais ces 2 gros points noirs ne sauraient faire oublier les scènes extrémistes et parfois très drôles qui donnent heureusement un peu de consistance à l’ensemble et en font une introduction au film qui mérite le coup d’œil.
Une adaptation animée laide à en mourir.
Parait-il que Ishidaira Shinji s'est mis à la réalisation de ce moyen-métrage d'animation suite au succès du film de Miike et non pas en guise d'hommage au manga ultra violent de Yamamoto Hideo. On comprend pourquoi au vu du ratage assez conséquent de l'oeuvre, vite fait bien fait réalisée histoire de profiter de la notoriété de l'oeuvre de Miike.
L'histoire n'est pas inconnue des fans du manga et du film éponyme puisqu'elle se déroule peu avant l'intrigue principale des deux oeuvres. On y trouve un Ichi timide, passablement remis de ses problèmes mentaux, proie facile des jeunes caïds qui visiblement s'amusent à lui mettre sur la gueule. Humilié et las de ce quotidien catastrophique, Ichi va démontrer son vrai visage suite à un coup reçu de trop de la part d'un "ami". Ses pulsions perverses d'extrême violence contrastent avec son physique de jeune premier de la classe et ne manquent pas d'attiser la curiosité de personnages grotesques et malsains, comme cette jeune femme masochiste adepte des coups de tatane jusqu'à la jouissance. Pas franchement amusant, plus proche d'un film d'épouvante que d'un thriller à proprement parlé, Ichi : episode 0 n'est pas un produit recommandable dans la mesure où l'on se demande encore quel est son intérêt.
Pas bien narré, mal structuré et d'une laideur inimaginable, le moyen-métrage de Ishidaira est un prétexte à surfer sur le succès du film de Miike plutôt que d'expliquer pleinement le passé du tueur triste. On ne comprend pas grand chose, les scènes s'enchaînent sans cohérence, les protagonistes ne font preuve d'aucun charisme particulier et pour finir l'animation est à peine digne d'un mauvais hentaï. Choix des couleurs à vomir, saccades et traits grossiers, difficile de trouver une consolation au niveau de la réalisation. Les quelques débordements de violence satisferont les amateurs du genre et les fans du manga live, les autres peuvent se tourner immédiatement vers l'oeuvre de Miike histoire d'aller à l'essentiel et ainsi, éviter de perdre leur temps avec ces 45 minutes laborieuses.
Esthétique : 1/5 - Chara-design abominable, couleurs grossières et animation au rabais.
Musique : 1/5 - Un bruit de fond qui ne ressemble à rien, le même que l'on peut entendre devant l'entrée d'une discothèque.
Interprétation : -/5
Scénario : 2/5 - Pas franchement passionnant, mal structuré. Ichi frappe et se masturbe. Mouais...
Rien à se mettre sous la dent
Contrairement à la version live de
Takashi Miike qui ne manquait pas d'humour, cet animé tiré du manga s'oriente davantage vers un ton beaucoup plus hardcore. Cette fois çi, on se focalise sur le personnage d'Ichi et de ses motivations en tant que tueur. Une sorte de prologue au film de Miike. Les séquence sont bien violentes et trash. Cependant on est difficilement emballé par l'histoire (vu qu'Ichi passe son temps à se branler en enchainant les victimes) et techniquement parlant c'est assez pauvre (l'animation est vraiment laide).
Cet épisode pilote ne connaitra jamais de suite. Tant mieux.
L'art de l''escroquerie
D'une laideur à faire palir d'angoisse n'importe qui, d'un ridicule non assumé épuisant, et loin d'être en phase avec le film dont il se veut le prologue, cet anime est à oublier. Difficile de trouver un intérêt quelconque à cette arnaque uniquement destinée à capitaliser le succès du film de Miike.
Et pourtant, on espère trouver LA scène qui donnera un soupçon d'intérêt à l'ensemble, qui ravivera la passion de l'amateur de grore grand guignol... mais non rien. En plus les dessins sont terriblement laids et l'animation scandalisante...
conclusion: Beurk.