The Dark Knight Rise, ouch ! Allez, je sauve la fin, bien vue, émouvante, et rayons persos Albert et même Catwoman & Robin, tous deux sous-exploités mais excellents. Pour le reste, quant on est pas dans la redondance inutile du 1 & du 2 avec également des enjeux post 11/09 déjà périmés - la série 24h, tout comme le deuil mondial du 11/09, c'est fini les gars -, ou même des emprunts franchement odieux à Die Hard 3, on frôle carrément le gros nanar par endroits avec des idées d'une @!#$ abyssale, faut avouer. Wayne est viré de sa boîte ? Le lendemain, on lui coupe l'électricité. Wayne développe un projet d'énergie renouvelable pour se la jouer écolo ? Paf, le voilà qui il invente la centrale nucléaire. Une horde de flics s'en va affronter des mecs méga surarmés ? En frontal, dans une rue, tous bien serrés comme des cons avec dans la main un bon vieux 38 des familles. Ajoutons la mort du vilain la plus stupide jamais vue sur un écran, une gestion du temps catastrophique - un plan de 3 secondes d'un tank qui roule dans la neige figure-t-il 3 mois passés ? - le fait qu'aucune scène d'action ne marque vraiment, des ellipses consternantes, avec comme pire du pire le "rise" du Dark Knight, justement, à peine traité. Ou quand Nolan pique le concept du très sympa court animé "Working Rhough Pain" de l'omnibus américano-jap' "Gotham Knight", alors transition entre Batman Begins et The Dark Knight, en loupant complètement le coche. Il fait moins bien qu'un court de 14 minutes !! Comment c'est possible, ça ??? Très boiteux que ce TDKR. Pas d'enjeux, on s'en fout de cette histoire. Mais, étrangement, il n'est pas complètement déplaisant ni vraiment antipathique. Défauts du 2 exacerbés, en somme. Un director's cut sauverait peut-être un peu les meubles mais ça n'est pas, jusqu'ici, ce à quoi nous a habitué Nolan.
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